La chimie d'aujourd'hui se doit d'être plus responsable et durable pour répondre aux enjeux environnementaux et économiques à l'échelle de la planète.
Le concept de chimie verte s'inspire de la première charte d'engagement de progrès mise en place par l'Union des Industries Chimiques dans les années 90 et permet aux industriels d'intégrer douze principes capables de réduire leur impact environnemental et humain et celui de ses filières en aval : limiter l'extraction de ressources naturelles, traiter les eaux de rejets et les déchets, réduire la consommation énergétique, concevoir des systèmes de dépollution, améliorer la performance des matériaux fabriqués, intégrer la fin de vie des produits au process de fabrication, sont aujourd'hui des concepts fondamentalement intégrés au process industriel.
La législation européenne a également accompagné cette conversion en instaurant la directive REACH en 2006. Chaque molécule produite en Europe est enregistrer, évaluer et autoriser à être mise sur le marché. Ce système a pour but d'améliorer la protection de la santé, de l'environnement tout en maintenant la compétitivité et l'esprit d'innovation des industriels européens. Toutefois, les européens se sentent fortement concurrencés par les pays non soumis à cette règlementation que ce soit en Asie, en Amérique ou en Russie.
Les industriels de la chimie peuvent se regrouper au sein de pôle de compétitivité afin d'accélérer leur mutation vers une chimie d'avant-garde où l'éco-conception devient la règle.