Depuis les années 50, l’industrie chimique s’est imposée dans notre quotidien. Elle couvre tous les domaines : la santé, les matériaux de construction, de transport, de communication, l’alimentation, l’habillement, le mobilier…
Au sortir de la seconde guerre mondiale, la reconstruction et la modernisation des villes lancent un modèle économique de croissance permis par les progrès techniques et industriels. Cette période a opéré une mutation de nos modes de vie occidentaux, essentiellement axés sur la quête permanente de confort matériel, stimulée par la publicité et la création des crédits à la consommation. Notre modèle de développement actuel est l’héritage de la période « des trente glorieuses ».
Ce modèle de croissance infinie ne prenait pas en compte les dommages environnementaux et sociaux qu’elle engendrait progressivement. Nous produisons plus que ce que nous consommons, gaspillant ainsi nos précieuses ressources. Les effets pervers de l’hyperconsommation se sont accentués avec l’avènement des nouvelles technologies qui occupent aujourd’hui une place majeure dans nos vies quotidiennes.
La prise de conscience de la raréfaction des ressources naturelles et des impacts environnementaux bousculent notre modèle de croissance .
Si l’industrie chimique s’est dotée d’un plan d’action dès 1982 afin de réduire les impacts environnementaux en élaborant une charte de responsabilité des industriels, elle reste néanmoins l’une des industries les plus controversées par son impact écologique.