Alès (prononcé /a.lɛs/) est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie. Souvent considérée comme la « capitale » des Cévennes, elle est le siège d'une des deux sous-préfectures du Gard.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gardon d'Alès, l'Avène, l'Alzon, le ruisseau Grabieux et par un autre cours d'eau.
Alès est une commune urbaine qui compte 42 867 habitants en 2020. Elle est ville-centre de l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Alésiens ou Alésiennes.
Forte de 42 867 habitants en 2020 et d'une densité de 1 806,43 habitant par kilomètre carré, Alès est la seule commune du département à dépasser une densité de 1 000 habitant par kilomètre carré. Par sa population, elle est la deuxième commune du Gard et la treizième de la région Occitanie. Son agglomération classe Alès cinquième ville d'Occitanie en nombre d'habitants après Toulouse, Montpellier, Perpignan et Nîmes.
Histoire
Époque gallo-romaine
Certaines dénominations de quartiers, comme Larnac ou Croupilhac, témoignent de l'existence d'exploitations agricoles à l'époque gallo-romaine.
Les fouilles sur la colline de l'Ermitage ont permis de mettre au jour des vestiges d'habitats gaulois du 1ᵉʳ siècle avant Jésus-Christ, dont une mosaïque de l'époque de Jules César (première moitié du 1ᵉʳ siècle avant Jésus-Christ). Ses dimensions (35 mètre carré) et la qualité de ses décors permettent de situer Alès comme un oppidum tirant profit de sa situation à la frontière de la Gaule indépendante et de la province romaine de Gaule transalpine pour établir un commerce fructueux.
Un premier état de sol avec de la chaux a été retrouvé sous la mosaïque, datant de quelques années auparavant, ce qui laisse à penser qu'un « premier » état mosaïqué a existé.
Moyen Âge
Alès était une cité sur la voie Régordane entre Le Puy-en-Velay et Saint-Gilles.
La Maison d'Anduze puis sa descendante Narbonne-Pelet était suzeraine d'Alès. On retrouve Raymond Pelet, coseigneur d'Alès, participant à la première croisade.
17ᵉ et 18ᵉ siècles
En 1629, Louis XIII assiège la ville, alors haut-lieu de la résistance protestante, qui capitule après neuf jours. Le dimanche 17 juin 1629 au matin, Alès se rend, les quelque 2 300 hommes présents en ses murs ne peuvent rien devant l'armée du roi. Louis XIII fait son entrée à la tête de ses troupes par la porte de la Roque, accompagné par Richelieu en habit militaire. Les huguenots sont autorisés par le roi à partir pour Anduze contre la promesse expresse de ne plus porter les armes contre le roi. Le 28 juin 1629, Richelieu accorde aux protestants la paix d'Alès ou l'Édit de grâce. Cet édit, qui leur retire les places fortes mais leur confirme les garanties religieuses de l'édit de Nantes, est signé par Richelieu au camp de Lédignan. Louis XIII aurait logé à l'auberge du Coq Hardi, dans la Grand'rue. Cette rue, aujourd'hui disparue comme tout le quartier, se situait au bas de l'actuelle rue Jules-Cazot. On peut voir le blason au restaurant du Coq Hardi, rue Mandajors. Dans la seconde moitié du 17ᵉ siècle la famille de Bérard de Montalet (éteinte en 1901) portait le titre de baron d'Alès.
Un fort de type Vauban, à l'instar de la citadelle de Montpellier, est bâti après la révocation de l'édit de Nantes sur un point haut de la vieille ville, à l'emplacement des anciens châteaux des seigneurs afin d'y installer une garnison au milieu de la zone tenue par les protestants. Il abrite un temps une maison d'arrêt. Dans les premières années du 18ᵉ siècle éclata la révolte populaire dite « des Camisards ». En 1694 est créé, sur ordre de Louis XIV, l'évêché d'Alais, dont les titulaires les plus actifs sont Charles de Bannes d'Avéjan et Jean-Louis du Buisson de Beauteville. Le dernier évêque, Louis-François de Bausset, abandonne son poste pendant la Révolution et l'évêché est supprimé peu après, en 1790.
Époque industrielle
Industrie liée à la houille
Alès fut l'un des berceaux des charbonnages des Cévennes, à l'époque de Pierre-François Tubeuf et des premiers entrepreneurs du charbon français. Le charbon de terre est exploité depuis au moins le 13ᵉ siècle. La pénurie de bois qui survient au 18ᵉ siècle stimule son exploitation. Le charbon est utilisé pour la production de chaux qui nécessite la cuisson de roche calcaire. Le charbon permet aussi de produire de l'acier. Ces exploitations étaient alors artisanales et indépendantes.
En 1773, l'entrepreneur Pierre-François Tubeuf obtient la concession exclusive des mines dans toute la région des Basses-Cévennes. Il fait creuser de nouveaux puits plus profonds et plus sophistiqués : systèmes de ventilation et de drainage. En 1788 Tubeuf crée la verrerie de Rochebelle et en confie la gestion à l'abbé Bérard. Tubeuf entre en conflit avec les propriétaires terriens, et finalement, il est chassé en 1786. La concession dite « de Rochebelle et Cendras » est toutefois renouvelée à sa veuve et ses enfants en 1802.
1828 : cession à Bérard pour sa société d'exploration de mines qui est en train de créer les forges et fonderies de Tamaris, puis création de la société civile de Rochebelle et Trellys.
1834 : absorption par la Compagnie des Fonderies et Forges d'Alais qui exploite principalement pour l'usage de ses usines.
À partir du milieu du 19ᵉ et jusqu'au milieu du 20ᵉ siècle, l'histoire de la ville est intimement liée à l'extraction du charbon. Elle va devenir un important centre industriel de la région surtout à partir de 1840, date à laquelle Alais est reliée par la ligne de chemin de fer Beaucaire-La Grand-Combe (une des premières en France) grâce à Paulin Talabot. D'autres lignes furent ensuite créées pour transporter le charbon, notamment la ligne Alès-Bessèges. La ville d'Alais est alors le pôle principal du bassin houiller des Cévennes.
Le 22 septembre 1843, une ordonnance royale institua à Alais une école pratique destinée à former des maîtres-ouvriers-mineurs. Ce n'est qu'en novembre 1845 que la première promotion fut installée dans les locaux du collège d'Alais. Cet établissement est aujourd'hui une école d'ingénieurs réputée, l'école des Mines d'Alès.
1873 : modification du nom en Compagnie des Mines, Fonderies et Forges d'Alais.
1878 : séparation difficile des activités et création avec des capitaux lyonnais de la S.A. des « Houillères de Rochebelle » qui renouvelle les installations, creuse de nouveaux puits de mine etc. Nationalisation en 1946 au sein des « Houillères du Bassin des Cévennes » (secteur sud). Concentration progressive sur le siège modernisé de Ladrecht (puits Fontanes et Destival).
Le site de Rochebelle, dans la commune, sur la rive droite du Gardon, a cessé son activité en 1968, celui de Ladrecht en 1985.
Du 5 mai 1980 au 10 juin 1981, une grève des mineurs de Ladrecht, fut la plus longue d'Europe avec occupation du fond (13 mois). Une grande peinture symbolique en solidarité avec les mineurs a été réalisée en 1981 sur le mur de soutènement en béton du puits Fontanes.
Aujourd'hui, si le chevalement métallique de Fontanes sur l'ancienne mine de Ladrecht a pu être sauvegardé dans le cadre de la Communauté de Communes du Grand Alès, si la molette du puits Destival a trouvé une place sur un rond-point de Saint-Martin-de-Valgalgues, le chevalement béton du puits Destival, très dégradé, présentait un danger pour les personnes qui travaillent sur le site (chutes de blocs de béton). Aussi, après consultation des collectivités, les autorités ont décidé de le démolir. Au cours de la démolition, le bâtiment voisin affecté à la collecte des déchets de la Communauté de communes a d'ailleurs été très sérieusement endommagé.
Il était cependant important de maintenir sur ce lieu le souvenir de l'histoire industrielle et sociale ancrée dans la mémoire collective des populations du bassin minier d'Alès et de sa région.
Au nord-ouest de la ville, aux portes des habitations, s'élève le mont Ricateau (du nom d'un ancien directeur des houillères locales), crassier de l'ancien site minier de Rochebelle. Depuis un incendie de forêt (24 juillet 2004), ce terril est entré en combustion souterraine.
Production de soie
En juin 1865, Jean-Baptiste Dumas fait appel à son ancien élève, Louis Pasteur, pour venir étudier une maladie inconnue qui décime les élevages de vers à soie. Louis Pasteur arrive à Alais le 7 juin 1865 et s'installe à la magnanerie de Pont de Gisquet sur la route qui mène à Saint-Jean-du-Pin. Après quatre années de recherche, il découvre comment identifier les papillons malades et permet ainsi leur éradication avant que tout l'élevage ne soit infesté. Il sauve ainsi en partie l'industrie de la soie dans les Cévennes. Mais elle déclinera à cause de la concurrence asiatique, amplifiée par l'ouverture du Canal de Suez.
Une difficile reconversion
Dans le cadre de la reconversion du bassin minier gardois, la Manufacture française de pianos (MFP) s'installa en 1973 à Alès. Elle a fabriqué des instruments sous la marque Rameau, Gaveau, Érard, puis Pleyel en 1997. En 2007, Pleyel a définitivement fermé son implantation alésienne (43 salariés).
Seconde Guerre mondiale
La ville est libérée par la Première DB le 21 août 1944.
Depuis la Libération
Grève des mineurs de 1948
Le 28 octobre 1948, lors de la grande grève des mineurs, réprimée sur ordre du ministre socialiste Jules Moch qui envoie des blindés en Lorraine, les mineurs de la région d'Alès sont en grève. Lors d'une manifestation, un maçon solidaire, Max Chaptal, tente de franchir un barrage sur un pont. Il est abattu d'une rafale de mitrailleuse tirée d'un char. Les chars tirent au canon sur plusieurs barrages des grévistes. C'est à ce moment-là que naît le slogan CRS-SS,,. Un quai du centre-ville porte son nom en mémoire de cet évènement.
Centre-ville des années 1960
À la fin de l'année 1956 et durant les années 1960-70, sous les mandats de Paul Béchard et Roger Roucaute, une grande partie du centre historique d'Alès remontant à la période médiévale, en mauvais état général, située à l'ouest et au nord de la cathédrale en direction du Gardon, fut entièrement rasée pour laisser place à une architecture typique des « grands ensembles » des années 1960 de type ZUP et barres HLM. L'ancien lycée Jean-Baptiste Dumas, édifié à la fin du 19ᵉ siècle, sur le même modèle que celui du lycée Daudet de Nîmes, et auquel on accédait par une rotonde d'angle surmontée d'une horloge fut également démoli. Son espace abrite aujourd'hui le théâtre ("Le Cratère") et la médiathèque. L'ancien théâtre à l'italienne, installé au sein de l'ancienne église des Cordeliers donnant sur la place de l'Hôtel de ville, fut encore démoli dans les années 1960. Le bâtiment de la "gare du Rhône" du début du 20ᵉ siècle, ancienne ligne reliant Alais à Bagnols-sur-Cèze, désaffecté, disparut...
Lors de cette période furent détruits : l'ancienne maison consulaire ; l'ancienne auberge du Coq Hardi dont la façade avait été certes remaniée en 1898 dans le « style troubadour » avec tour arborant mâchicoulis et créneaux ; de l'autre côté de la rue, une maison dont l'ornementation des arcades « en pointe » au rez-de-chaussée et les fenêtres à croisée de meneaux des étages faisait la transition entre le gothique flamboyant et la Renaissance datait aussi du milieu du 19ᵉ siècle et ne manquait pas de compléter cet ensemble fort pittoresque. Dans le quartier de la rue Soubeyranne l'ancien couvent des Dominicains avec son cloître à voûtes d'arêtes, ses escaliers à balustres, la chapelle de la Présentation surmontée d'un clocher pointu en tuiles d'écailles vernissées à pans coupés, l'ancien hôtel des « Ours de Mandajors » d'époque Louis XV aux riches décors intérieurs, la place du Marché -de forme rectangulaire- à proximité des quais du Gardon et dont les rez-de-chaussée des maisons comportaient soixante arcades (cette place dont l'ordonnancement n'était pas sans rappeler celles de Sommières ou d'Uzès était prolongée d'une rue arborant le même type d'architecture), la « maison des Appeaux » la « maison Ollier » pourtant inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1955 arborait, pour sa part, une remarquable façade d'époque Louis XV richement ornée de sculptures et balcons ouvragés, la place de l'Abbaye qui comportait encore des vestiges de l'ancienne abbaye Sainte-Claire, et cetera Signalons enfin de nombreuses rues et passages étroits, parfois couverts, des venelles, avec des arches de soutènement comme à Sommières.
Toponymie
Le nom d'Alès est attesté sous la forme Alesto (sans date) à l'époque mérovingienne, ensuite sous la forme latinisée Alestum en 1120, puis Alest en 1190 et 1344, Alez ou Allès en 1435, Alais à partir de 1694. Le décret du 29 juillet 1926, paru dans le Journal officiel le 8 août, change la graphie du toponyme de la ville, ainsi que des dénominations du canton et de l'arrondissement qui en découlent, en Alès.
Sous l'impulsion du professeur Artigues, Alais devient donc Alès. À la fin des années 1980, la municipalité essaie de renommer la ville Alès-en-Cévennes afin de bénéficier des retombées d'images positives liées aux Cévennes. Albert Dauzat et Charles Rostaing considèrent le radical Al- comme une racine pré-latine obscure. Ils identifient un suffixe pré-latin -estum. Ils rapprochent ce nom d'Alles-sur-Dordogne (Alas 1228, Alès jusqu'au 19ᵉ siècle).
Les habitants d'Alès se nomment les Alésiens.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
Le fort Vauban
Le fort Vauban (17ᵉ siècle) est inscrit aux Monuments historiques. La citadelle d'Alès, dite fort Vauban, fut construite en 1688 au lendemain de la révocation de l'Édit de Nantes. Elle fut édifiée sur la butte de la Roque qui dominait la ville, à l'emplacement des deux châteaux des seigneurs d'Alès. Son rôle était double : abriter une garnison qui contrôlait ceux dont la confession de foi protestante venait d'être interdite et enfermer les récalcitrants. Entouré de son parc, il est le lieu, en été, de nombreux spectacles dans son théâtre de verdure et alentour. Très bel escalier en « fer à cheval » dit de la Maréchale.
La colline de l'Ermitage
La colline de l'Ermitage est le lieu de vestiges d'un oppidum pré-romain (classé Monument historique). Depuis le belvédère de la chapelle surmontée d'une statue de la Vierge, dite «Notre-Dame des Mines », point de vue unique sur la ville et panorama grandiose sur les Cévennes.
L'hôtel de ville
L'hôtel de ville d'Alès (18ᵉ siècle) voit sa façade, donnant sur la place, inscrite aux Monuments historiques. Avec la toiture, elles furent construites en 1752 par l'architecte Rollin. Dans la cage d'escalier on peut admirer le vitrail commandé par la municipalité à l'artiste Pierre-André Benoit et le tableau peint par Cabannes commémorant la signature de la paix d'Alès.
Les arènes du Tempéras
Les arènes du Tempéras sont construites en 1891 pour accueillir des corridas. Elles se heurtent aux interdictions de la loi et ne retrouvent leur fonction initiale qu'en 1966. Elles ont une capacité d'accueil de 3 300 places.
Mairie Prim'
Édifice labellisé Architecture contemporaine remarquable, Mairie Prim' est l'ancienne agence centrale du Crédit Agricole d'Alès, construite en 1972 par Joseph Massota. Cet immeuble est remarquable par sa façade animée de brise-soleil et ses volumes intérieurs. On remarque également l'escalier, le plafond de la salle de conférences, l'entrée décorée par un mural de céramique de l'artiste Pierre Saint-Paul. Prim' signifie Pôle de Ressources d'Informations Multiservices.
Fontaine Estelle et Némorin
La statue d'Estelle et Némorin, deux personnages d'une pastorale de Jean-Pierre Claris de Florian, fut érigée en 1896, à l'initiative de la Société scientifique et littéraire d'Alais. Initialement, elle représentait Florian en gentilhomme, debout, une épée au côté, sur un socle de pierre sur lequel étaient adossés Estelle et Némorin. Cette statue de Florian ainsi que le cartouche furent fondus en 1942 sous le régime de Vichy. Seuls subsistent Estelle et Némorin, d'où sortent plusieurs jets d'eau, le tout étant entouré d'un bassin circulaire.
Autres édifices
- Casernes Thoiras (18ᵉ siècle), inscrites Monument historique
- Domaine de la Batejade (18ᵉ siècle)
- Monument aux morts, inscrit au titre des monuments historiques
Édifices religieux
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste, place Saint-Jean, (18ᵉ siècle) est classée Monument historique. Elle est édifiée sur les restes d'une ancienne église carolingienne, elle-même située sur l'emplacement d'un temple gallo-romain. Le clocher-porche, massive tour carrée, possède quelques éléments de l'édifice antérieur datant des 12ᵉ et 15ᵉ siècles. À l'origine surmonté d'un dôme recouvert de plomb détruit par la foudre en 1775, il est surmonté d'un gracieux campanile en forme de flèche en fer forgé datant de 1776 qui abrite la cloche des heures. La nef est couverte de voûtes sur croisées d'ogives dont la hauteur atteint vingt mètres et le chœur est entouré d'une imposante colonnade de style Louis XVI. Une haute coupole surmonte la croisée du transept.
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Rochebelle
L'église Notre-Dame d'Assomption, place Notre-Dame de Rochebelle. Construite au 19ᵉ siècle par l'architecte Henri Révoil, c'est une église paroissiale de style néo-roman qui présente un plan à trois nefs, avec un transept peu marqué. Le chœur est prolongé par une abside profonde, flanquée de deux absidioles formant les chapelles. La coupole du clocher en forme de tiare supporte une statue de la Vierge Marie, haute de 4,5 mètres, faite en cuivre repoussé.
L'église Saint-Joseph
L'église Saint-Joseph d'Alès, place Henri Barbusse, (19ᵉ siècle) a pour originalité les deux chapelles attenantes rassemblées en une seule en 1910 pour accueillir une communauté plus nombreuse. Le chœur de l'église actuelle est installé dans la nef de l'ancienne chapelle des religieuses du Sacré-Cœur. Pour pallier l'effet de fond plat, un trompe-l'œil a été dessiné par Monsieur Delorme du service patrimoine de la Ville d'Alès. Les travaux ont été effectués par l'artiste peintre Madeleine Pons.
L'ancien palais épiscopal
L'ancien palais épiscopal (18ᵉ siècle) est visible de l'extérieur. Il est l'actuel siège de la Caisse d'Épargne, classé Monument historique.
La chapelle de l'Ermitage de Notre-Dame-des-Mines
La chapelle de l'Ermitage de Notre-Dame-des-Mines, promenade de l'Ermitage, (13ᵉ siècle) est surmontée d'une statue de la Vierge Marie en fonte peinte en blanc et offre un superbe panorama sur la ville.
Au début du 20ᵉ siècle l'Ermitage est un lieu de pèlerinage, où l'on accède à pied par des chemins très pentus, et il le restera jusque dans les années 1950. En 1872 les bâtiments furent achetés par l'abbé Bourély, abbé de Rochebelle, à un particulier qui en avait fait sa résidence d'été. Il y instaura un culte à Notre-Dame-des-Mines et y fit installer la statue de la Vierge Marie en 1874, laquelle fut donnée par des administrateurs des forges d'Alais. L'abbé Bourély œuvra pour l'Ermitage à la suite du vœu qu'il fit en 1854 de remercier la Vierge d'avoir épargné Alais des fléaux de la peste et du choléra.
L'ancienne église des Cordeliers
L'ancienne église des Cordeliers, place de l'Hôtel de Ville, (17ᵉ siècle-19ᵉ siècle) est l'actuel bureau d'information touristique (office du tourisme) de la ville d'Alès.
L'église Saint-Éloi de Tamaris
L'église Saint-Éloi de Tamaris, rue Jean Roupain ; (19ᵉ siècle) fut conçue par l'architecte Henri Révoil.
Autres édifices
- Abbaye ruinée de la Gleisette (13ᵉ siècle), sur la colline de Saint-Germain-de-Montaigu.
- Ermitage Saint-Julien-des-Causses, sur la colline de l'Ermitage.
- Église Sainte-Bernadette d'Alès, route d'Uzès (20ᵉ siècle)
- Église Notre-Dame des Clés, rue Parmentier, à Clavières.
- Église Saint-Vincent-de-Paul, rue Marcel Paul, aux Près-Saint-Jean.
- Chapelle de cimetière, Montée de Silhol.
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste de La Salle d'Alès, du lycée de La Salle, place Henri Barbusse.
- Chapelle Saint-Gilles de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, 1353 Ancien Chemin de Mons.
Protestant
Temple protestant d'Alès
Le temple protestant d'Alès (Le Foyer Protestant). Le temple se trouve à l'emplacement d'un autre qui fut inauguré en 1563 et démoli en 1685, année de la révocation de l'édit de Nantes.
Au tout début du 18ᵉ siècle, la confrérie des pénitents érigent une chapelle sur le site.
À la Révolution française, la chapelle des Pénitents fut vendue comme bien national et « acquise aux enchères publiques, le 14 décembre 1792 par le sieur Teissier, agissant au nom des citoyens non-catholiques d'Alais. » La confrérie des pénitents, soutenue par le curé Taisson, s'est ensuite réunie, à partir de 1814, dans la sacristie de l'église Saint-Jean, avant d'acquérir en 1820, avec l'aide financière des fidèles, l'ancienne église du couvent des Capucins. À la suite du lancement d'une souscription, le site fut acheté par l'Église réformée et une contribution de la ville.
De style néo-roman, l'édifice se distingue des autres temples de la région par la recherche décorative qui l'anime. Venant remplacer l'ancienne chapelle devenue trop petite pour accueillir les fidèles, le temple fut construit entre 1864 et 1869 sur les plans de l'architecte Henri Révoil. À l'intérieur, on peut admirer de remarquables sculptures de Paul-Hubert Colin, les vitraux du maître-verrier avignonnais Martin mais aussi du mobilier (chaire et bancs) du menuisier nîmois Nougaret. La paroisse est membre de l'Église protestante unie de France.
- Armée du Salut, rue Florian.
- Assemblée Chrétienne, avenue d'Alsace.
- Église évangélique pentecôtiste Assemblée de Dieu, chemin de Trespeaux.
- Église évangélique méthodiste, rue Paul Verlaine.
- Église réformée évangélique, avenue Marcel Cachin.
- Temple de Tamaris .
Témoins de Jéhovah
- Salle du royaume, ancien chemin de Mons.
Parcs et environnement
- Parc de Conilhères (2,2 hectare), labellisé « éco-jardin » en 2014
- Parc du Colombier
- Parc du Bosquet, créé en 1836
- Parc du musée-bibliothèque Pierre-André-Benoit
- Parc de la Tour Vieille (19ᵉ siècle)
- Parc floral de la Prairie, classé. Il comprend près de trois cents variétés de camellias représentées par plus de 1 000 sujets dont certains centenaires, uniques en France. D'autres végétaux ont été introduits dans le parc : magnolias, cerisiers à fleurs, cornus, érables japonais, hydrangeas, azalées.. On peut y découvrir également un olivier millénaire, un rucher pédagogique, des aires de jeu, la caravane des thés et un jardin thérapeutique.
Alès, ville à « 4 fleurs »
Depuis 2008, la ville d'Alès fait partie des 226 communes françaises qui bénéficient du label « Ville Fleurie » avec « 4 fleurs » attribuées par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France au concours des Villes et Villages Fleuris. Cette distinction soumise tous les trois ans à l'appréciation d'un jury national et renouvelé à Alès depuis 2011, récompense la qualité du travail des équipes du service des espaces verts de la ville et s'assure que les critères d'évaluation sont bien respectés. En 2020 elle obtient le trophée "Fleur d'Or" des Villes et Villages Fleuris.
Marianne d'Or
Le concours national de la Marianne d'Or récompense chaque année le dévouement, la créativité, les innovations et la passion pour la démocratie de proximité des élus de la République.
En 2007, la Ville d'Alès a reçu une Marianne d'Or pour sa politique environnementale (sur 25 Mariannes de ce type remises en France).
Éco-trophée
En 2009, la Ville d'Alès a reçu le prix national des trophées Éco-actions pour son hôpital, premier établissement de santé en France à être construit selon les normes Haute qualité environnementale.
Capitale française de la biodiversité
En 2010, Alès est primée « capitale française de la biodiversité » en recevant le second prix de ce concours européen parmi 80 villes candidates. Elle a de nouveau été primée en 2013, 2014 et 2015.
« Porte des étoiles »
Le 13 août 2018, le parc national des Cévennes a décroché la labellisation Réserve internationale de ciel étoilé (RICE), faisant d'Alès et de son agglomération un territoire qui figure parmi la plus grande réserve de ciel étoilé d'Europe (3 560 kilomètre carré).
Patrimoine culturel
Musées
- Mine témoin qui retrace l'histoire du charbon dans la région.
- Musée-bibliothèque Pierre-André-Benoit dont les collections d'art moderne et contemporain (Picasso, Picabia, Braque...) issues de la donation de l'artiste et éditeur alésien Pierre-André Benoit font l'originalité.
- Musée minéralogique de l'École des mines qui comprend trois collections :
- une collection minéralogique, d'intérêt national ;
- une collection paléontologique, intéressant panorama d'organismes fossiles locaux ;
- une collection pétrographique, à vocation essentiellement pédagogique dédiée aux roches et matériaux naturels régionaux.
- Musée du Colombier, riche collection d'archéologie locale et collection de beaux-arts (Jean Bellegambe, Jan Brueghel l'Ancien dit de Velours...).
Cinéma
Alès possède un multiplexe : le Multiplex CinéPlanet, qui dispose de huit salles (1 312 places), avec Dolby Atmos.
Art et culture
Théâtre du Cratère
Créé en 1971, le Cratère accueille chaque année, de septembre à juillet, plus de 80 000 spectateurs pour ses spectacles largement ouverts aux expressions artistiques. Le théâtre, la danse, la musique, le cirque et les arts de la rue sont privilégiés en donnant une priorité à la création contemporaine, avec une politique de résidences et de partenariats.
Avec une salle de 900 places, et un plateau de 21 mètres très professionnellement équipé, le Cratère bénéficie d'un outil performant qui a fait l'objet d'une importante rénovation et d'une extension entre 2003 et 2005. Une deuxième salle de 200 places y a notamment été aménagée. Ces travaux ont permis de placer la scène nationale d'Alès parmi les tout premiers pôles culturels en région Languedoc-Roussillon tant par sa capacité, que sa qualité.
La Verrerie d'Alès
La Verrerie d'Alès est l'une des 13 institutions culturelles française labellisée Pôle national cirque. Implantée depuis 2004 sur l'ancien site industriel de la Verrerie de Rochebelle, La Verrerie d'Alès est un lieu d'accueil en résidence et d'accompagnement à la création de spectacles de cirque.
Médiathèque Alphonse-Daudet
Inaugurée le 29 février 2020, la nouvelle médiathèque Alphonse-Daudet comprend 3 000 mètre carré en accès libre, est dotée d'une entrée directe et unique, d'un aménagement d'espaces modulables, d'un coin lecture/café et d'un espace jeux vidéo, ainsi que d'un service drive pour récupérer ses emprunts réservés par internet sans descendre de voiture. 90 000 documents ainsi que 33 ordinateurs y sont mis à disposition des usagers.
Conservatoire intercommunal Maurice André
En 2018, la qualité de l'enseignement de l'école de musique d'Alès Agglomération est reconnue par la Direction régionale des Affaires culturelles par un classement qui lui accorde le titre de conservatoire. Il comprend actuellement 1465 élèves pour 65 professeurs, 22 disciplines y sont enseignées au sein de dix sites présents dans Alès Agglomération. Le conservatoire intercommunal Maurice André propose 80 concerts, auditions ou rencontres musicales chaque année.
Culture populaire
Dans son roman Le Petit Chose, Alphonse Daudet a utilisé son expérience de surveillant pendant deux ans dans une des écoles de la ville d'Alès.
Monuments et lieux remarquables à proximité
- Château de Portes (12ᵉ siècle), classé monument historique
- Château de Tornac (11ᵉ siècle-12ᵉ siècle), classé monument historique
- Grand temple (19ᵉ siècle), à Anduze, classé monument historique
- Pont des Camisards (17ᵉ siècle-18ᵉ siècle), à Mialet, classé monument historique
- Château d'Allègre (12ᵉ siècle), inscrit monument historique
- Cheylard d'Aujac (12ᵉ siècle), inscrit monument historique
- Château du Castellas (12ᵉ siècle), à Saint-Bonnet-de-Salendrinque, inscrit monument historique
- Bambouseraie de Prafrance (19ᵉ siècle), à Générargues, inscrite monument historique
- Tour de l'Horloge (13ᵉ siècle-18ᵉ siècle), à Anduze, inscrite monument historique
- Château de Ribaute-les-Tavernes (18ᵉ siècle), inscrit monument historique
- Château de Rousson (17ᵉ siècle), inscrit monument historique
- Château de La Tour (13ᵉ siècle-14ᵉ siècle), aux Salles-du-Gardon, inscrit monument historique
- Hôtel de Montfaucon, dit "Maison Adam et Ève" (16ᵉ siècle), à Vézénobres, inscrit monument historique
- Porte de Sabran (13ᵉ siècle), à Vézénobres, inscrite monument historique
- Musée du Désert, de l'histoire du protestantisme et des camisards cévenols, à Mialet
- Préhistorama, à Rousson
- Château d'Arène (11ᵉ siècle), ayant appartenu aux Barral d'Arène et château de Montmoirac (11ᵉ siècle), à Saint-Christol-lès-Alès
- Tour Bécamel, à Salindres
- Châteaux d'Olympie (14ᵉ siècle), de Périès (13ᵉ siècle) et de Soustelle (12ᵉ siècle), à Soustelle
- Château de Soucanton, à Saint-Jean-du-Pin
- Château du Montalet, à Molières-sur-Cèze
- Tour Dugas, à Saint-Ambroix
- Grotte de Trabuc, à Mialet
- Site du Castellas, à Rousson - vue panoramique des Cévennes au mont Ventoux et, par temps clair, le Mont Blanc.
- Station thermale de Fumades-les-Bains, à Allègre-les-Fumades
Personnalités liées à la commune
Sciences
- Louis Leprince-Ringuet (1901-2000), de l'Académie française, physicien. Il passa sa petite enfance à Alès.
- Jean-Baptiste Dumas (1800-1884), chimiste et homme politique
- François Boissier de Sauvages, médecin et botaniste (1706-1763)
- Antoine Deparcieux, mathématicien né à Portes, près d'Alès (1703-1768)
- Jacqueline Lelong-Ferrand (1918-2014), mathématicienne
- Philippe Meirieu, né le 29 novembre 1949 à Alès, chercheur et écrivain français, spécialiste en sciences de l'éducation
- Luc Brun (1954), président du comité de l'IAPR, président de NormaSTIC, enseignant chercheur à l'ENSICAEN
Arts et lettres
- Jean-Pierre des Ours de Mandajors (1679-1747), historien et dramaturge français.
- Pierre Augustin Boissier de Sauvages (1710-1795), naturaliste et lexicographe, auteur d'un dictionnaire languedocien-français.
- Laurent Angliviel de La Beaumelle (1726-1773), homme de lettres né à Valleraugue. Il étudia à Alès au collège de l'Enfance de Jésus de 1734 à 1742.
- Toussaint Guiraudet (1754-1804), écrivain et économiste né à Alès.
- Paul Félix (1803-1879), félibre.
- Alphonse Daudet (1840-1897), écrivain. Il séjourna quelques semaines à Alès durant sa jeunesse, occupant les fonctions de maître d'études au collège de la ville ; cela lui inspira son roman autobiographique Le Petit Chose.
- Léontine Goirand (1853-1923), félibresse, décédée à Alès.
- José Belon, peintre né et mort à Alès (1861-1927).
- Gabrielle Chanel, dite Coco Chanel, née à Saumur en 1883 ; sa famille était originaire de Ponteils-et-Brésis près d'Alès, où il existe encore un mas appelé Le Chanel, autrefois une auberge.
- Charles Dugas, archéologue, né à Alès en 1885, décédé en 1957.
- Thierry Maulnier, journaliste et écrivain, né à Alès en 1909, décédé à Marnes-la-Coquette en 1988.
- André Antonin (1914-1977), poète.
- René Aberlenc, peintre, né en 1920 à Alès, décédé à Vallon-Pont-d'Arc en 1971.
- Pierre-André Benoit (1921-1993) éditeur d'art qui a donné sa collection à la ville d'Alès (pour la création du musée-bibliothèque qui porte son nom) et à la Bibliothèque nationale.
- Jean-Pierre Chabrol (1925-2001) écrivain, né à Chamborigaud. Il fit ses études primaires et secondaires à Alès.
- Jeanne Hives-Bazin (1927-2019), décédée à Alès, dessinatrice.
- Francis Lacassin (1931-2008) écrivain et journaliste, né dans le proche village de Saint-Jean-de-Valériscle.
- Maurice André, trompettiste, né en 1933 à Alès, décédé en 2012.
- Jean Le Gac, peintre, né en 1936 à Alès.
- Jean-Louis Benoît, metteur en scène, né en 1947 à Alès.
- Pierre K. Rey (1947-2007) traducteur, critique et directeur de collection français dans le domaine de la science-fiction.
- Marie-Charlotte Nouza, peintre, née en 1989.
Armée
- Armand-Charles-Daniel, comte de Firmas-Périés (4 août 1770 Alès -1828 Lautrach, Bavière) est un militaire français. Il est le fils de Jean-Louis de Firmas, seigneur de Périés, officier, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et de Victoire- Félicité de la Condamine de Serves.
- Pierre de Conty de La Mothe d'Argencourt (1575-1655), ingénieur militaire.
- Gabriel de Ramel (1841-1924), colonel.
- Xavier de Gaulle (1887-1955), ingénieur civil des mines, en poste à La Grand-Combe de 1920 à 1923 ; capitaine, résistant et consul général de France à Genève, frère aîné du général Charles de Gaulle.
- Edgard de Larminat (1895-1962), général, Compagnon de la Libération.
- Gabriel Auphan (1894-1982), contre-amiral.
- Robert Cunibil (1915-1999), aviateur, Compagnon de la Libération et maire de Vialas est mort à Alès.
Médias et spectacles
- Joel Soler, réalisateur de films documentaires primés dans de nombreux pays, notamment Despot Housewives, est né à Alès
- Lionnel Astier, acteur et metteur en scène de théâtre (père du comédien, réalisateur de la série télévisée Kaamelott, Alexandre Astier) est né à Alès en 1953.
- Gilbert Rouvière, metteur en scène et directeur du Zinc Théâtre, est né en 1958 et a grandi à Alès.
- Jean-Jacques Bourdin, journaliste né en 1949 à Paris, a grandi à Alès
- Julien Doré, chanteur et gagnant de l'émission Nouvelle Star en 2007, né en 1982 à Alès
- Alexandra Lamy, comédienne née en 1971 à Villecresnes (Val-de-Marne), a grandi et a donné naissance à sa fille à Alès
- Audrey Lamy, comédienne née en 1981 à Alès.
- Myriam Abel, chanteuse et gagnante de l'émission Nouvelle Star en 2005, est née en 1981 à La Grand-Combe, près d'Alès.
- Ève Angeli, chanteuse née en 1980 à Sète (Hérault), a grandi à Alès.
- Claudia Tagbo, humoriste et comédienne dévoilée par le Jamel Comedy Club, est née en 1973 en Côte d'Ivoire et a grandi à Alès.
- Jean-Marc Sauvagnargues, batteur et chanteur du groupe de rock Les Fatals Picards
- Gil Roman, né à Alès en 1960, danseur et chorégraphe, directeur du Béjart Ballet Lausanne.
Sports
- Laurent Blanc, footballeur et aujourd'hui entraîneur, originaire de Rousson
- Jean Sadoul, dirigeant de football, président de la ligue de football professionnelle Alès.
- Gérard Gili, Victor Da Silva, Olivier Dall'Oglio, Sabri Lamouchi, James Debbah, Didier Monczuk, Didier Agathe, Franck Ribéry, José Pasqualetti, Bernard Bosquier, Christophe Chaintreuil, Gilles Leclerc, Marcel Rouvière, joueurs de l'Olympique Alès en Cévennes ayant évolué au plus haut niveau
- Jean-Philippe Gatien, pongiste champion du monde 1993, vice champion olympique 1992, et N°1 mondial, originaire de Salindres, et né à Alès
- Stéphane Sarrazin, pilote d'endurance officiel Peugeot
- Romain Dumas, pilote d'endurance et vainqueur des 24 heures du Mans 2010 (avec ses coéquipiers allemands Timo Bernhard et Mike Rockenfeller) et 2016 (avec Marc Lieb et Neel Jani) ainsi que de la Pikes Peak International Hill Climb en 2014, 2016, 2017 et 2018
- Daniel Rouveyran, pilote automobile
- Ludovic Rey-Robert, skieur alpin triple champion paralympique et multiple recordman
- Dominique André, athlète et médaille de bronze aux championnats du monde handisport en 2003
- Hassan El Lahssini, Kevin Paulsen, Thierry Pantel, tous trois athlètes
- Raphaël Pujazon, athlète et Premier aux championnats européens du 3000 m steeple en 1946 et 1947
- Valérie Gay, pongiste championne du monde par équipe aux premiers championnats du monde handisports de la catégorie en 2002, championne de France 2006
- Pierre Pibarot, joueur et entraîneur de football
- André Dautheribes, joueur et entraîneur de football
- Nabil El Zhar, footballeur franco-marocain
Autres
- André Gely (1852-1895), syndicaliste français
- Aimé Avignon (1897-2007), supercentenaire
- Lucile Randon (1904-2023), supercentenaire, doyenne de l'humanité du 19 avril 2022 au 17 janvier 1923
- Aurélien Rousseau (1976-), maître des requêtes au Conseil d'État, écrivain, directeur général de l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France (2018-)
Héraldique
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Les armes d'Alès se blasonnent ainsi :
De gueules au demi-vol d'argent.
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Ces armes furent prises par famille de Bérard de Montalet (éteinte en 1901) qui posséda la seigneurie d'Alès.