Les alignements de Carnac forment un site d'alignements mégalithiques exceptionnel situé sur les communes de Carnac et de La Trinité-sur-Mer dans le département du Morbihan en Bretagne, la région de Carnac réunissant la plus forte concentration de mégalithes du monde. Constitués de menhirs, de dolmens et d'allées couvertes répartis sur plus de quatre kilomètres, ces alignements érigés vers 4 500 ans avant notre ère, sont les ensembles mégalithiques les plus célèbres et les plus impressionnants de cette période avec près de 4 000 pierres levées.
Les menhirs sont protégés au titre des monuments historiques par plusieurs listes et arrêtés successifs, les premiers en 1889. En 1996, les sites mégalithiques de Carnac sont inscrits sur la liste indicative de l'UNESCO en vue d'une candidature d'inscription au Patrimoine mondial dans la catégorie culturelle.
Description
Localisation géographique
Les alignements de Carnac se suivent sur environ 4 kilomètre entre la baie de Plouharnel et la rivière de Trinité-sur-Mer. Ils marquent la jonction de deux territoires différents, l'un littoral au sud et l'autre continental au nord . Ils comprennent notamment 2 733 menhirs, chiffre sans doute largement en deçà de ce qui existait au Néolithique. Il est possible que les alignements aient atteint la rivière de Crac'h en se répartissant sur 8 kilomètres.
Composition des alignements
Les principaux alignements de menhirs de Carnac sont (d'Ouest en Est) : Le Ménec, Kermario, Kerlescan et Le Petit Ménec. L'ensemble a une direction générale sud-ouest nord-est (N 65°). Dans chaque alignement, les menhirs sont placés par ordre croissant en direction de l'Ouest. Un cromlech précède l'alignement du Ménec distant de 240 mètres de l'alignement de Kermario, précédé lui d'un dolmen. L'alignement de Kerlescan distant de 390 mètres est, comme le Ménec, précédé d'un cromlech semi-circulaire.
Les menhirs sont exclusivement formés de granite local, un granite d'anatexie à deux micas hétérogènes, comprenant des zones porphyroïdes.
Les alignements du Ménec
Ces alignements constituent l'ensemble de menhirs le plus représentatif : 1 165 mètres de long sur 100 mètres de large pour 1 099 menhirs répartis sur 11 files. Les plus hautes pierres qui les composent atteignent 4 mètres. Les alignements du Ménec commencent au sud-ouest par un cromlech comprenant encore 71 blocs rescapés dont certains se faufilent entre les bâtiments du village du Ménec. Un cromlech très ruiné existe encore à l'est.
Les alignements du Ménec fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1889.
L'alignement de Kermario et le Manio
Cet alignement est le plus connu et le plus fréquenté des alignements de Carnac. En effet, c'est ici que l'on trouve les plus gros menhirs. Il compte 10 lignes représentant un total de 982 menhirs. Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1889.
Cet alignement est marqué par l'existence du moulin de Kermaux qui offre un point de vue sur les alignements. Enfin, l'étang de Kerloquet creusé au 19ᵉ siècle a détruit une partie des alignements. Il sépare en deux l'alignement avec le Kermario d'un côté et le Manio de l'autre. Le site de Kerloquet, composé de 82 menhirs, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 octobre 1939.
Non loin de cet alignement se trouve le quadrilatère du Manio qui est constitué de plusieurs blocs de granit de 1 mètre de hauteur placés jointivement. Ils délimitaient un tertre tumulaire. On trouve aussi le Géant du Manio qui se dresse à une hauteur de 6 mètres. L'ensemble fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1900.
L'alignement de Kerlescan et le petit Ménec
Cet alignement contient 540 menhirs répartis sur 13 lignes et sur 3,50 hectares de surface. À son extrémité, se trouve un cromlech de 39 menhirs. C'est l'alignement le mieux conservé. Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1889.
L'alignement de Kerlescan se prolonge dans un bois situé au-delà de la route menant à la Trinité-sur-Mer avec le Petit Ménec, aujourd'hui restauré, et qui fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 mars 1923.
Histoire
Fouilles archéologiques
Ce n'est qu'à partir de 1750 que l'on s'intéresse aux alignements de Carnac et que les premières hypothèses sont émises. Le comte de Caylus en 1764 pense que les mégalithes datent d'avant l'époque des Gaulois et des Romains. F. de Pommereul en 1790 émet l'hypothèse d'une origine celte qui va pendant de nombreuses années envaser les réflexions archéologiques sur les mégalithes Des publications autour de Carnac ont inspiré de nombreux hommes célèbres à cette époque :
- Le chevalier de Fréminville et ses Antiquités du Morbihan en 1829,
- Prosper Mérimée et ses Notes de voyage de jeune inspecteur des Monuments historiques en 1835,
- Gustave Flaubert et Maxime du Camp en 1847,
- les dessins fait depuis 1923 par Jean-Baptiste-Joseph Jorand (membre des Antiquaires de France), et publiés en 1830,
- le premier plan-masse des monuments de la région levé par Murray Vicars en 1832.
Les fouilles en 1881 de l'archéologue James Miln puis en 1920 de son assistant Zacharie Le Rouzic, à l'origine du musée de préhistoire à Carnac, introduisent de nouvelles interprétations fondées sur l'archéologie. Ils tentent de vérifier les origines de ces pratiques liés aux cultes, c'est-à-dire à la vénération de quelqu'un ou de quelque chose. Ces deux savants participent également à la remise en valeur du site dégradé par les pratiques agricoles (monolithes placés dans les talus, comme constaté par Miln), le pâturage, le brûlis et l'écobuages des landes dans un but de fertilisation, ou le tracé des routes, car la majorité des pierres ont été renversées ou déplacées. Le vandalisme officiel a également participé à cette dégradation puisque de nombreuses pierres ont été prélevées pour construire l'église de Carnac à partir de 1629 et le phare de Belle-Île-en-Mer à partir de 1826. Ces archéologues en font relever une grande partie en les marquant d'une petite pastille de ciment rouge à leur base, pour signaler les menhirs non en position originelle. « Seuls demeurent les plus gros monolithes, formant les amorces des lignes reconstituées depuis, sans scrupule, par extrapolation. Certaines files seraient parfaitement fantaisistes, inventées de toutes pièces ». Le préhistorien Pierre-Roland Giot, chercheur au CNRS, qui fait autorité, parle de "restauration abusive", relevant que désormais seuls 36 % des menhirs sont à leur stricte place et situation originelle.
Pendant l'Occupation l'archéologie nazie s'intéresse aux alignements de Carnac y voyant un signe de l'« indo-germanisation » de la région par des populations extérieures venues du Nord par la mer. Une mission est envoyée sur place en automne 1940 et réalise avec l'aide de la Luftwaffe des relevés topographiques du secteur. Ces recherches, organisées par l'Institut archéologique allemand, sont directement chapeautées par Alfred Rosenberg un des idéologues du parti nazi. À la suite de ces études le tumulus associé aux menhirs de Kerlescan est fouillé entre 1941 et 1942. Le cours de la guerre interrompt ensuite les recherches.
Lors de fouilles préventives réalisées au printemps 2014 au parc Belann où la ville de Carnac a un projet immobilier, des traces d'habitations néolithiques sont mises au jour, ce qui suggère que les constructeurs de ces alignements habitaient à proximité immédiate des mégalithes.
Destructions liées à l'exploitation agricole, urbanistique et de carrière du lieu
Tout au long du 19ᵉ siècle et au début du 20ᵉ siècle, les alignements de Carnac servent de réserve de pierre permettant la construction locale : clôtures des champs, phares, maisons, canaux, routes, chemins de fer… Une enquête, réalisée dans les années 1850, cherche à déterminer si le phare de Belle-île-en-mer est réalisé en pierres de Carnac, mais ses résultats ne sont pas concluants. En 1898, le dolmen de Rogarte est détruit afin d'en récupérer les pierres.
Le fort développement agraire de l'époque aboutit à la mise en culture des champs de menhirs de Carnac, où des blocs de granit sont alors déplacés ou débités pour faciliter l'exploitation des terres.
Dans les années 1950, une route départementale longeant les alignements est créée, perturbant les niveaux archéologiques et déplaçant les files les plus méridionales.
Interprétations du site
Folklore et légendes
Les alignements appartiennent au folklore de la région de Carnac où ils ont suscité diverses superstitions, légendes et interprétations fantaisistes très anciennement et parfois généralement accréditées. Ces pierres seraient ainsi réputées pour abriter un trésor à leur pied, mais que toute personne cherchant à l'obtenir mourrait.
La légende de saint-Cornély raconte ainsi la mésaventure des soldats romains poursuivant Cornély, pétrifiés et transformés en menhirs par celui-ci. Une ancienne pierre boiteuse, située près du village de Luffang, à Crach, serait aussi un soldat pétrifié, mais en retard par rapport au reste de l'armée car boiteux. La nuit de Noël, ces pierres vont boire dans les ruisseaux, écrasant humains et bêtes sur leurs passages. Recueillie en 1864, cette légende était très populaire parmi les enfants de Carnac, au point qu'ils aillent, tous les jeudis, la raconter aux touristes visitant la région, jusqu'à ce qu'un arrêté municipal pris dans les années 1960 interdise cette pratique.
Le menhir de Krifol, au nord de l'alignement du Ménec, fait aussi l'objet d'une légende : il serait le corps, changé en pierre de Minour Krifol : des versions en font un jeune homme très riche, changé en pierre par Dieu pour le punir de ses dépenses inconsidérées quand d'autres en font un soldat déserteur. Dans tous les cas, son âme errait autour de la pierre, et il est dangereux de s'y promener la nuit.
Longtemps qualifié d'antiquités gauloises, l'écrivain André-François Boureau-Deslandes voit dans ces pierres, en 1732, des vestiges du Déluge.
Hypothèses scientifiques
L'alignement de Kermario, vraisemblablement contemporain de Kerlescan, semble construit sur le tertre du Manio qui est daté de 4000-3500 3500 avant Jésus-Christ La construction des alignements semble légèrement postérieure, ceux-ci dateraient donc du milieu du Quatrième millénaire (fin du Néolithique moyen).
Comme tout alignement mégalithique les explications pour tenter de justifier les constructions sont apportées par les nombreuses théories du mégalithisme. Le marquis Christophe-Paul de Robien, dans sa Description historique, topographique et naturelle de l'Ancienne Armorique ou Petite Bretagne rédigée vers 1753-1755, y voit des stèles funéraires. Hypothèse rejetée car aucune dépouille n'y réside. Compte tenu de la présence de nombreux dolmens dans les environs, ainsi que de deux cromlechs, du tumulus Saint-Michel, la fonction symbolique et sacrée a souvent été proposée : culte phallique voire ophiolâtrique au milieu du 19ᵉ siècle (culte druidique du serpent en raison des alignements franchement sinueux) ; rassemblement des druides de l'Armorique et de l'île Britannique selon La Tour-d'Auvergne en 1805 ; culte solaire ou du zodiaque évoquée par le celtomane Jacques Cambry au début du 19ᵉ siècle. Maudet de Penhouët émet en 1826 la première hypothèse astronomique. Ces dernières théories résultent d'un idéologie qui s'est développée à la fin du 18ᵉ siècle, la celtomanie, mélange de mysticisme folklorique, de tradition littéraire et du renouveau des études historiques engendré par le développement de l'archéologie, idéologie qui régnera jusqu'à la fin du 19ᵉ siècle. D'autres théories ont depuis vu le jour : calendrier marquant les cycles agricoles, réponse propitiatoire face à la montée des océans.
Pierre Méreaux, qui a passé 30 ans à étudier les alignements sur le terrain, émet une hypothèse sismographique en 1992. Il avance que les dolmens étaient plutôt sûrement utilisés comme instruments sismiques primitifs, la Bretagne étant une région sismiquement active. En particulier, il soutient que la Bretagne aurait été encore plus sismiquement active à l'époque, en raison de l'afflux d'eau avec le retrait des glaces. Il présente aussi des corrélations entre l'emplacement et l'orientation des menhirs, et ceux des lignes de failles sismiques. Ses études démontrent que l'équilibre entre les grosses pierres sur les points délicats agirait comme un détecteur de tremblement de terre efficace: «les lourdes tables de ces monuments, avec leur vertigineux porte-à-faux, devaient diantrement balancer sur leurs trois pattes, aux moindres chocs. En fait de station d'observation sismique, on ne ferait guère mieux de nos jours."
Cependant, l'hypothèse privilégiée par la communauté scientifique a longtemps été, selon Jean-Michel Bonvalet, historien chargé d'actions éducatives et culturelles à la Maison des mégalithes de Carnac, celle du temple préhistorique. Mais l'organisation de ce temple correspond « sans doute à une restauration sauvage, non documentée, du début du 19ᵉ siècle. Des gens ont remis des pierres en place. Et on sait que, quand on restaure quelque chose, c'est souvent orienté : on lui donne l'aspect de ce que l'on croit. Les gens étaient persuadés qu'ils restauraient un "temple gaulois" ». L'hypothèse actuelle, selon Serge Cassen, directeur de recherche CNRS, repose sur une autre façon de regarder ces alignements : « L'idée, très simple, est de dire que les espaces entre les pierres ont autant de sens que les pierres elles-mêmes. On serait là face à des aménagements de passage, des … "pierres seuil" qui matérialiseraient un passage. Et on traverse comme on traverse une frontière ».
Si le mystère persiste, les alignements, formes de pierres non jointives de taille croissant essentiellement d'est en ouest, correspondant en tout cas à une théâtralisation de l'espace.
Destination touristique
Avec le développement du tourisme en Bretagne dans la seconde moitié du 19ᵉ siècle, ces mégalithes intéressent un public désormais plus large que celui des antiquaires et en particulier l'intelligentsia parisienne.
Entre 1937 et 1953 est créée la « route des alignements » qui longe ceux-ci au plus près. Cet aménagement qui passe même entre les files de menhirs et en détruit certaines, suscite de nombreux conflits en lien avec le développement touristique. Le surpiétinement d'un million de visiteurs dans les années 1970 est responsable des dégradations alarmantes du fragile couvert végétal, ce qui entraîne des mesures de préservation du site.
Édifié au début des années 1990 au Ménec, un bâtiment en béton armé tient lieu depuis 2003 d'accueil, de librairie-boutique et de centre d'interprétation au site de Carnac, géré par le Centre des monuments nationaux. Cette Maison des mégalithes de 700 mètres carrés s'est avérée au fil des années peu fonctionnelle pour accueillir convenablement les 700 000 visiteurs annuels. Le 10 mars 2018, après 18 mois de travaux et avec un investissement de 3,5 millions d'euros concernant son réaménagement intérieur complet, la Maison des mégalithes rouvre ses portes. L'offre culturelle de cette maison est complétée en 2011 par l'installation de deux nouveaux points d'information dans des chalets en bois à Kermario et au Ménec.
En juin 1991, la pose d'un grillage métallique vert d'environ un mètre de hauteur, jugé inesthétique, est planté dans de grands blocs de béton. Permettant de clôturer le site afin de réguler la surfréquentation touristique et l'érosion anthropique (disparition des traces de piétinement des visiteurs, réduction du déchaussement des mégalithes menacés de basculement) il est associé à un programme de revégétalisation. Ce programme de préservation suscite une polémique, l'association Menhirs libres et des élus locaux y voyant une privatisation du site qui masque la face cachée du projet, une lourde opération d'aménagement et d'exploitation massive du tourisme. Cette association de Carnac dénonce les expropriations dont certains habitants sont menacés et au premier chef la présidente de Menhirs libres, Céline Mary, dont l'habitation est au cœur des alignements de Kermario (avec l'urbanisation croissante au 19ᵉ siècle, de nombreuses maisons se sont en effet construites à l'intérieur du site mégalithique). À l'extérieur est aménagé un parcours piétonnier. En saison estivale, afin de prévenir les risques de dégradations humaines, les sites sont accessibles uniquement par les visites commentées avec un guide culturel de la Maison des mégalithes et qui comptabilisent moins de 30 000 personnes par an. Ces visites se font sur l'un ou l'autre site par souci de protection environnementale, la jauge ne dépassant pas les 400 personnes par jour. Cependant, le site est de nouveau en libre accès d'octobre à mars, en raison du climat et du nombre limité de visiteurs. Cette protection permet d'éviter les déchaussements des menhirs (bloqués dans des fosses de calage de petites pierres sur une quarantaine de centimètres depuis le niveau du sol), de préserver le sous-sol archéologique, et la restauration de la végétation.
En 1991 est ressorti le projet de construire une zone touristique autour du site de Carnac, via des travaux qui prévoyaient de dévier une route et de détruire des habitations. Le sénateur-maire de Carnac, Christian Bonnet, imagine de construire, à l'instar de Lascaux 2, une réplique en béton des alignements, pour y gérer le flux de touristes. Cependant, cette idée d'exploitation économique du site historique connaît une forte opposition de la part des riverains et d'une association, Menhirs libres fondée en 1993 par Yannig Baron et Guy Mary, du fait notamment de l'expropriation d'une dizaine de familles d'agriculteurs habitant à proximité du site.
Le local commercial installé en bordure des alignements de Kermario est occupé 41 jours par le collectif « Holl-A-Gevret » (« tous ensemble »), dont Menhirs Libres fut membre. Le jour suivant leur expulsion du lieu, les militants organisent une manifestation de soutien à la dernière famille d'agriculteurs encore présente sur le site, bien qu'expropriée. Celle-ci est sévèrement réprimée par une compagnie de gardes mobiles. Plusieurs personnes sont blessées dans les rangs des manifestants et dans celui des gendarmes.
Finalement, du fait de son illégalité reconnue par le tribunal administratif de Nantes, ce projet touristico-culturel qualifié de « Menhirland » par ses opposants, est officiellement abandonné en 2003 par Jean-Jacques Aillagon, alors Ministre de la Culture.
Depuis 1995, le centre des Monuments nationaux a mis en place un élevage de moutons indigènes de la race Lande de Bretagne assurant l'entretien du site (afin de limiter la repousse des espèces végétales).
Dans la fiction
Les alignements de Carnac sont un des lieux de tournage en extérieur du film, réalisé par Abel Gance, Le Roman d'un jeune homme pauvre, sorti en 1935.
Dans Astérix en Hispanie de Goscinny et Uderzo, c'est Ordralfabétix qui projette de créer les alignements de Carnac.
Les alignements de Carnac ont également servi de source d'inspiration à Junichi Masuda pour les jeux vidéo Pokémon X et Pokémon Y. La ville fictive de Cromlac'h possède également son alignement de menhirs.
Les alignements de Carnac sont également représentés dans un album de la série Michel Vaillant, La Nuit de Carnac (1990), notamment dans le contexte d'une bataille entre des Chouans et des Bleus.
Dans Le Scrameustache de Gos, ils sont le théâtre de plusieurs aventures, notamment dans Le Magicien de la Grande Ourse et Le Cristal des Atlantes. Dans le premier, un menhir emprisonnant un personnage maléfique, Falzar, est ajouté aux alignements ; dans le second, ils servent de moyen de propulsion à la soucoupe spatiale des héros.