Amigny-Rouy est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes :
Amigny : A miniacus fiscus en 877, Ainiacus et Ameni en 1189, Amigni en 1210, Ameingi en 1210.
Il semble que ce...
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Amigny-Rouy est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes :
Amigny : A miniacus fiscus en 877, Ainiacus et Ameni en 1189, Amigni en 1210, Ameingi en 1210.
Il semble que ce toponyme soit lié aux espaces marécageux et milieux humides caractéristiques de ce terroir.
Rouy : Roeium en 1027.
Géographie
Situé dans la région des Hauts-de-France à 89 mètres d'altitude, Amigny-Rouy est une commune entourée de Condren, Barisis-aux-Bois et Servais. Elle est traversée par deux principaux cours d'eau: la rivière l'Oise ainsi que le Ruisseau de Servais.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Quentin d'Amigny-Rouy.
- Monument aux morts.
- Calvaire.
- Ancienne gare du tramway de Tergnier à Anizy - Pinon.
Personnalités liées à la commune
- Gédéon Poizot, lieutenant FFI, (né le 26 juin 1907 à Amigny-Rouy - décédé le 10 août 1944, à l'orée du bois de Busigny), alias « Poulain-Germain », héros et martyr de la Résistance (maquis de Mazinghem), massacré le 10 août 1944 par la milice de Vichy.
- Lieutenant Elysée Alban Darthenay - né le 3 janvier 1913 à Montrouge, Saint-cyrien de la promotion Lyautey 1935-1937), lieutenant au Quatrième R.I.M. d'Auxerre il est en repos-instruction avec son bataillon à Amigny-Rouy du 23 octobre 1939 au 10 mai 1940. Il se marie à Nuits-Saint-Georges le 3 janvier 1940, et son épouse le rejoint en cachette de l'autorité militaire à Amigny-Rouy. Il est cité à l'ordre de la division et reçoit la Croix de guerre pour sa valeur aux combats de la défense des ponts d'Haubourdin aux abords de Lille du 28 au 31 mai 1940. Fait prisonnier à Hoyeverda, il échoue par deux fois à s'en évader, est muté à la forteresse disciplinaire de Colditz dont il s'évade le 6 juillet 1943. En décembre, il se met à disposition de la Résistance à Lyon, affecté au F.F.I de Bourg-en-Bresse en janvier 1944. Début février il est chef de maquis dans l'Armée secrète du Jura. Arrêté le 7 avril par la Gestapo, torturé jusqu'au 11 avril, il ne parle pas. Son silence a sauvé 800 maquisards, dont le colonel Romans-Petit chef de l'Armée secrète d'Ain et Savoie. Il laisse deux orphelines. Le 26 avril 1945 le général de Gaulle le fait chevalier de la Légion d'honneur. En 1974, une promotion de Saint-Cyr porte son nom, en hommage à ce héros de la guerre 1939-1945, de la Résistance, qui n'eut que cinq mois de vie de famille, qu'il passa clandestinement à Amigny-Rouy.
Activités associatives, culturelles, festives et sportives
Héraldique
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Blason
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D'or à la barre échiquetée à plomb d'argent et d'azur de six tires, accompagnée de trois hures de sanglier de sable défendues d'argent et arrachées de gueules en chef, et d'une croisette ancrée du même en pointe.
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Ornements extérieurs
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Croix de guerre 1914-1918
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Détails
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Blason adopté par la municipalité en 2002.
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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article adapté de
Amigny-Rouy de Wikipédia en français
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