Salles 58 à 60. Trois salles situées sous le hall d'entrée, au niveau -1 sont consacrées aux antiquités. Deux salles sont consacrées aux antiquités égyptiennes, avec en particulier de très beaux sarcophages. Une troisième salle, consacrée aux antiquités grecques et romaines, comprend un fonds...
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Salles 58 à 60. Trois salles situées sous le hall d'entrée, au niveau -1 sont consacrées aux antiquités. Deux salles sont consacrées aux antiquités égyptiennes, avec en particulier de très beaux sarcophages. Une troisième salle, consacrée aux antiquités grecques et romaines, comprend un fonds intéressant de céramiques grecques et étrusques et de la statuaire.
La ville de Grenoble est liée à l'histoire des frères Champollion et à celle de l'égyptologie puisque Jean-François Champollion a habité la ville durant presque 17 ans, et son frère Jacques-Joseph Champollion arrivé en 1798 à Grenoble, y a épousé la sœur du futur maire Honoré-Hugues Berriat, avant de travailler durant sept ans à la bibliothèque municipale. Jacques possèdera une demeure dans le sud de Grenoble, que les héritiers transmettront en 2001 au département de l'Isère. Cette propriété devient en 2004 le musée Champollion dont le réaménagement complet est prévu à l'horizon 2020.
Dès le XVIIIe siècle, des pièces égyptiennes anciennes provenant de fouilles figurent dans le cabinet des antiques de la Bibliothèque municipale de Grenoble, dont Jean-François Champollion est le bibliothécaire adjoint. C'est tout naturellement que ce fonds se retrouve au musée où il n'a cessé d'être enrichi par de nombreux dons au XIXe siècle et au début du XXe siècle.
Les plus importants ont été effectués par la Société française de fouilles archéologiques en 1907 et 1913 à la suite des fouilles d'Antinoé, de Touna-el-Gebel et de Kôm el Ahmar, puis en 1916 par la famille du comte Saint-Ferriol. Le fonds contient entre autres la stèle royale dite de Kouban et la stèle du vizir Ouseramon. Par la suite, un important mécène, Léon de Beylié, complète la collection au début du XXe siècle par treize pièces d'archéologie comme le buste funéraire d'une femme provenant de la cité de Palmyre en Syrie.
En avril 2010, la prophétesse d'Antinoé, une momie du VIe siècle découverte en 1907 dans une nécropole copte d'Antinoé en Moyenne Égypte, réintègre définitivement le musée de Grenoble après plus de cinquante ans d'absence. Elle repose avec divers objets de la vie quotidienne dont un luth ancien présenté comme l'un des sept encore existants à travers le monde.
La collection d'antiquités égyptiennes considérée comme la cinquième de France[réf. souhaitée], après celles du Louvre, de Marseille, de Lyon et de Dijon, comprend du mobilier funéraire et des objets de la vie quotidienne. L'ensemble de sarcophages est impressionnant, en particulier celui, fragmentaire, d'Amenhotep fils de Hapou, courtisan d'Amenhotep III. La collection peut être regardée et commentée plusieurs fois par an avec des bénévoles de l'Association dauphinoise d'égyptologie Champollion, association créée en 1994.
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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article adapté de
Antiquités égyptiennes, grecques et romaines de Wikipédia en français
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