Autrans est une ancienne commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes, devenue, le premier janvier 2016, une commune déléguée de la commune nouvelle de Autrans-Méaudre en Vercors.
Elle fut autrefois rattachée à l'ancienne province du Dauphiné....
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Autrans est une ancienne commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes, devenue, le premier janvier 2016, une commune déléguée de la commune nouvelle de Autrans-Méaudre en Vercors.
Elle fut autrefois rattachée à l'ancienne province du Dauphiné.
Le territoire du village d'Autrans est situé dans le massif du Vercors septentrional, également connu sous le vocable des Quatre-Montagnes ou du Val de Lans. Ce secteur est la zone du massif la plus développée économiquement et démographiquement. Elle est bien desservie par un réseau routier qui la relie à la vallée de l'Isère et aux grandes métropoles de la région (Grenoble, Valence).
Ses habitants se dénomment les Autranais et les Autranaises.
Géographie
Situation
Autrans est un village du massif du Vercors. Le territoire d'Autrans fait partie du parc naturel régional du Vercors.
Le bourg, situé dans une grande clairière, et l'ensemble de ses hameaux occupent le val de Méaudre, drainé par un affluent de la Bourne, le Méaudret. Le territoire de la commune est encadré par de nombreuses montagnes de moyenne altitude dont les sommets ne dépassent pas 1 800 mètre, la Sure, le bec d'Orient, le sommet de Plénouze, la Molière.
Hameaux de l'ancienne commune
l'Achard
les Ronins
les Prud'hommes
Villeneuve
Eybertière
le Bourg du-dessus
les Eperouses
le Bourg du dessous
le Bouchet
le Truc
Andrevière
les Gonnets
les Tranchants
les Vernes
les Gaillards
le Mollaret
le Tonkin
les Franques
Payenat
Écharlière
Hydrographie
Le ruisseau du Bouchet.
Plusieurs ruisseaux prennent naissance sur le territoire autranais :
Le ruisseau des Rivaux
Le ruisseau de la Périnière
Le ruisseau de Plagneux
Le ruisseau du Bouchet
Ils confluent tous dans le Méaudret qui traverse le bourg d'Autrans. Le Méaudret devient à son tour un affluent dans la Bourne en amont de Villard-de-Lans. Une station d'étude hydrologique du Méaudret (n°W3315010) est située à Méaudre depuis 1972, elle permet notamment d'obtenir la côte et le débit horaires du cours d'eau.
Du fait de sa situation sur un sol de nature karstique, Autrans dispose d'un important réseau hydrographique souterrain. Ce dernier est notamment connu grâce aux relevés de quatre stations de mesure des eaux souterraines.
Communications et transports
Réseau routier
La commune est desservie par la route départementale 531, par la route départementale 106 qui relie Méaudre à Autrans, en provenance du sud (Royans, Valence, Diois) et par la route départementale 531, puis 106 qui relie Autrans à Sassenage, en provenance de l'est (Grenoble, Grésivaudan).
Les D 531 et D 106 traversent le Vercors et sont les moyens d'accès à Autrans, depuis la vallée du Rhône (Valence), comme depuis la vallée du Grésivaudan (Grenoble).
La route départementale 218 qui reliait autrefois Saint-Quentin-sur-Isère à Autrans est aujourd'hui fermée au tunnel du Mortier à la suite d'un éboulement qui en 1992 emporte une portion de la route en aval du tunnel au-dessus de Montaud.
Transport routier
L'arrêt « Le Village » à Autrans.
La commune est desservie par :
la ligne Transisère 5120 qui relie Lans-en-Vercors et Villard-de-Lans à Autrans (le village) et Méaudre (la place).
une navette assurant l'hiver la liaison entre Autrans centre et les domaines skiables alpin et fond.
Projets de transport alternatif
À noter le lancement d'une éventuelle étude sur un nouveau moyen transport pour le plateau, le téléphérique qui pourrait relier Lans-en-Vercors avec l'agglomération grenobloise au niveau du territoire de la ville de Fontaine. Une étude a été proposée par la Métro (Grenoble-Alpes Métropole), mais ce projet fait l'objet (en mars 2013) d'une certaine controverse.
Transport ferroviaire
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Grenoble qui est située à 36 kilomètre de la commune.
Transport aérien
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Grenoble-Isère situé à environ 72 kilomètre. Il est possible de rejoindre cet aéroport par le car Transisère en transitant par la gare routière de Grenoble.
L'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry et son hub régional, quatrième aéroport français, lui aussi relié par une ligne de car (mise en place avec le concours du conseil régional de Rhône-Alpes) avec la gare routière de Grenoble, sont situés à 110 kilomètre.
Sentiers de randonnées
Le territoire communal est traversé par :
le sentier de grande randonnée 9 ;
le sentier de grande randonnée de pays : Tour des Quatre Montagnes.
Histoire
Héraldique
Taillé: au premier burelé d'argent et d'azur de 10 pièces, brochant sur le tout un lion de gueule, armé, lampassé et couronné d'or, au deuxième d'azur au cristal de neige argent.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté successivement Austran au 11ᵉ siècle, puis Austrannum au 12ᵉ siècle puis Otrans au 17ᵉ siècle.
Albert Dauzat y voit une anthroponyme germanique pris absolument, du type *Aust-hramm (pour lui, non attesté), basé sur les éléments AUST[R] « est, orient » (cf. Austreberthe) et HRAMN « corbeau » (cf. Bertrand). Cette hypothèse est reprise par certains toponymistes, puisque Austramnus est bien attesté, par exemple dans une charte de Thibaut, comte et abbé de Saint-Julien d'Angers. L'évolution phonétique Austramn[us] > Austrann[um] > Austran > Autran[s] ne pose pas de problème particulier.
Préhistoire
La trace de civilisation humaine est attestée dans le val d'Autrans-Méaudre depuis la période Epipaléolithique (Azilien 10 000 à 9500 av. J.-C.). De nombreux outils et silex issus de cette période ont été retrouvés dans les grottes de la Passagère et de Colomb, près de Grillat en direction de Méaudre. Des restes de rennes et de bouquetins confirment la présence de chasseurs de marmottes qui devaient s'établir dans les montagnes à la belle saison.
Les importants ateliers de taille retrouvés dans le Vercors Sud, mais également dans le val de Lans ou à Autrans témoignent également d'une présence humaine ancienne.
Sur certains rochers, notamment dans la grotte de la Ture ou encore dans le Puits aux Écritures de Gève, on peut voir des signes ésotériques que des bergers auraient gravés en des temps très anciens.
Moyen Âge
La preuve la plus ancienne d'une sédentarisation humaine à Autrans réside dans la découverte d'une motte castrale. Ce système défensif implanté sur un relief plus ou moins aménagé, constitué d'une tour en bois entourée de palissade, servait de remparts aux paysans en cas de danger extérieur. La motte castrale est l'expression d'un pouvoir territorial dirigé par un lignage familial local. Le pouvoir féodal prend ainsi naissance dans le val d'Autrans. À Autrans, en plus de la motte castrale, les fouilles archéologiques ont mis en évidence l'existence de deux maisons fortes, qui ont pu elles aussi, être occupées par des seigneurs locaux.
Le cartulaire de Saint-Hugues mentionne l'existence d'une église, dite de Chiaradesco, au début du 12ᵉ siècle. À ce jour, aucune trace des fondations de l'église de Chiaradesco n'a été retrouvée. Toutefois, la mention de cette église nous renseigne quant à l'appellation du village, Austran.
Les informations restent assez rares avant le 15ᵉ siècle. En 1338, nous savons cependant que le village d'Autrans ne dépendait pas encore des seigneurs de Sassenage, puisqu'il était rattaché à la seigneurie d'Arces de Saint-Ismier. Ce n'est qu'en 1479 que les possessions de la famille d'Arces et d'autres familles nobles furent acquises par le baron de Sassenage.
Grâce aux terriers entretenus par les seigneurs de Sassenage, nous savons que le village d'Autrans comptait quatre à cinq cents habitants, agriculteurs pour la majorité et regroupés en communautés familiales hiérarchisées et exploitant de maigres terres divisées à l'extrême.
Ce qui constitue l'essentiel des sources du Moyen Âge pour Autrans, c'est surtout la relation de ses habitants avec les forêts. Une large part de la population autranaise vivait en effet du commerce du bois. La vente du bois et son acheminement dans la vallée de l'Isère était pratiqué depuis le 14ᵉ siècle. Les seigneurs de Sassenage n'admettaient pas bien sûr ce commerce lucratif qui s'organisait sans lui. Mais l'habitude était déjà prise, et malgré les quelques procès intentés, le travail forestier demeura une activité commerciale fondamentale pour les Autranais jusqu'au 19ᵉ siècle.
Époque contemporaine
Répartis au niveau du hameau de l'Église, au Bouchet et aux Prud'hommes, on dénombre sur le cadastre napoléonien de 1833, six moulins en activité. En 1890, quatre ateliers de scierie étaient encore en activité. Le cadastre met aussi en évidence une vie communautaire autour de l'église, avec la présence de trois cabarets, de commerces et d'artisans. La population d'Autrans a pratiquement doublé au cours du 18ᵉ siècle, et le village compte 1200 habitants en 1850. Partout, des familles nombreuses, souvent plus de dix enfants, des lopins de terre trop petits pour le labour, la forêt toute proche ou l'on va chercher le complément, des maisons basses ou tout le monde s'entasse… Pour le monde paysan, la vie n'avait guère changé depuis les siècles derniers. On remarque aussi la présence de hameaux écartés, ou les habitants sont encore plus modestes, marginaux pour certains, subsistants grâce au pillage des bois. C'était aussi à partir de hameaux excentrés, comme celui de l'Achard, que partaient les troupeaux pour gagner les alpages en suivant les chemins ancestraux. Ainsi, au rythme des saisons, la vie des Autranais était partagée entre les diverses tâches agricoles et forestières.
Au 20ᵉ siècle, Autrans se mue en un village plus moderne, et l'activité commerciale et artisanale se diversifie.
La place au début du 20ᵉ siècle.
En 1933, Le Département de l'Isère décide, en accord avec le Comité départemental de lutte contre la tuberculose, de créer un préventorium. Pour nourrir l'idée, Léon Perrier, président de l'assemblée départementale, visite quelques édifices de ce type. Après avoir envisagé de l'installer dans un édifice existant, la construction d'un nouvel édifice (de 200 lits), adjoint d'une colonie de vacances (de 400 lits) est acté. La situation climatique bénéfique, la proximité de Villard-de-Lans et l'acquisition du terrain de 7 hectares proposé par la municipalité d'Autrans en 1935 permettent la réalisation du projet, qui est mis au concours en 1936. La proposition de l'architecte parisien et second prix de Rome Pierre Myassard, est choisie parmi les 43 présentées. La colonie ouvre en 1936 et le préventorium en 1942, après trois ans de travaux de construction. Conjointement à l'installation du préventorium, des maisons pour enfants fleurissent à Autrans, et des familles accueillent pour un temps des enfants atteints de maladies respiratoires, d'asthme, de tuberculose…
Jeux olympiques de Grenoble en 1968
Avec l'arrivée des Jeux olympiques à Grenoble en 1968, Autrans est désignée pour accueillir les épreuves de ski de fond, de biathlon et de combiné nordique. Pour beaucoup de Français, ces images de ski nordique à Autrans ont été une révélation. Cela devait marquer le début du développement du ski de fond en France et partout en Europe.
L'accueil des épreuves des Jeux olympiques à Autrans eu pour effet d'élever le village au rang de capitale du ski nordique français. Dès lors, le tourisme sportif se développa massivement dans la commune qui s'investit immédiatement des infrastructures les plus modernes.
Une certaine tradition nordique voit ainsi le jour à Autrans, puisque la majorité des enfants et adolescents pratiquent une activité nordique. D'ailleurs, de très nombreuses Autranaises et Autranais ont été membres des différentes équipes de France de ski et ont remporté nombre de titres nationaux et olympiques.
Les tremplins vus de loin.
les tremplins des Jeux olympiques d'hiver de Grenoble 1968. Ces tremplins, toujours en activité, représentent une longue tradition locale de saut à skis (premiers concours de ski en 1911). Aujourd'hui, les tremplins de 90 mètre, 56 mètre et 20 mètre sont équipés pour être utilisés hiver comme été et accueillent de nombreuses compétitions nationales et internationales. Vous trouverez une table d'orientation au sommet du tremplin de 90 mètre.
Politique et administration
Administration municipale
La mairie.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1801
1816
Louis Ronin
1816
1819
Joseph David
1819
1831
Benoît Bertrand
1831
1834
Claude Belle
1834
1840
Jean Louis Brunet
1840
1842
Louis Brunet
1842
1848
Jean Bertrand
1848
1865
Louis Brunet
1865
1875
Jean-Baptiste Julien-Bertrand
Républicain
Conseiller général (1871-1875)
1875
1884
Émile Baudrand
Républicain
1884
1888
Jean Faure
1888
1892
François Gamond
1892
1900
Léonce-Émile Durand-Savoyat
Républicain
Député (1885-1889) et Sénateur (1891-1903)
1900
1915
Louis Roux-Dauphiné
1977
1983
Gilbert Michel
DVG
1983
2008
Jean Faure
UMP
Sénateur (1983-2011)
2008
2014
Gabriel Tatin
PS
2014
décembre 2015
Thierry Gamot
UMP
Liste des maires délégués successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
janvier 2016
En cours
Thierry Gamot
SE
Services publics
La commune dispose des services suivants :
un office de tourisme ;
un centre de première intervention ;
un centre d'entretien routier du conseil général de l'Isère.
Environnement
En raison de ses efforts pour la qualité de son environnement nocturne, la commune a été labellisée « Village une étoile 2015 ». Le label est décerné par l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN) et compte 5 échelons. Un panneau, disposé aux entrées du village, indique cette distinction.
Démographie
Le centre du village en été vers 15h. La majorité des touristes est à la montagne, une fête est en préparation pour la soirée.
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du premier janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008,.
En 2013, la commune comptait 1 616 habitants, en diminution de −3,87 % par rapport à 2008 (Isère : 3,74 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 001
1 100
1 103
1 047
1 107
1 117
1 181
1 219
1 290
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 201
1 204
1 173
1 118
1 092
1 071
999
1 000
961
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
946
926
901
801
808
890
857
1 114
1 359
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2008
2013
-
980
988
1 330
1 370
1 406
1 541
1 681
1 616
-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006.)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,7 % contre 48,4 % au niveau national et 49,2 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
51,7 % d'hommes (0 à 14 ans = 20,3 %, 15 à 29 ans = 17,5 %, 30 à 44 ans = 18,7 %, 45 à 59 ans = 21,2 %, plus de 60 ans = 22,3 %) ;
48,3 % de femmes (0 à 14 ans = 19,3 %, 15 à 29 ans = 14,2 %, 30 à 44 ans = 19,7 %, 45 à 59 ans = 23,5 %, plus de 60 ans = 23,3 %).
Pyramide des âges à Autrans en 2007 en pourcentage
Hommes
Classe d'âge
Femmes
0,3
90 ans ou +
0,9
7,8
75 à 89 ans
8,1
14,2
60 à 74 ans
14,3
21,2
45 à 59 ans
23,5
18,7
30 à 44 ans
19,7
17,5
15 à 29 ans
14,2
20,3
0 à 14 ans
19,3
Pyramide des âges du département de l'Isère en 2007 en pourcentage
Hommes
Classe d'âge
Femmes
0,3
90 ans ou +
0,9
5,2
75 à 89 ans
7,9
12,0
60 à 74 ans
12,7
19,6
45 à 59 ans
19,6
21,8
30 à 44 ans
21,0
20,7
15 à 29 ans
19,2
20,4
0 à 14 ans
18,6
Économie
Économie essentiellement touristique.
Le tourisme du début du siècle à Autrans était axé essentiellement sur le climatisme, ainsi la station accueillait de nombreux enfants qui avaient des problèmes de santé et plus particulièrement respiratoires.
Tourisme lié aux sports d'hiver.
Agriculture
Au début des années 1900, Autrans comptait près de 130 exploitations agricoles. Aujourd'hui, 17 exploitations agricoles dont 13 exploitations laitières se partagent le territoire d'Autrans. La production laitière du Vercors est transformée en Bleu du Vercors-Sassenage AOC, en Col Vert, Brique, Saint Marcellin. Autrans compte aussi des exploitations bovines pour la viande et une exploitation produisant des pigeons qui se retrouvent dans les assiettes des plus grands restaurants. Tous les ans, le Premier weekend de mai, l'opération « Prenez la clé des champs » permet de visiter les fermes du plateau du Vercors et de découvrir leur production.
Économie forestière
Enseignement
La commune possède :
une école maternelle publique ;
une école primaire publique.
Équipements sportifs
Domaine nordique de Gève.
Domaine skiable alpin, grand domaine de la Sure.
Domaine skiable nordique « Autrans », ski de fond, raquette, capitale française nordique.
Ouverture d'une luge 4 saisons sur le site du Claret en janvier 2017.
Le domaine de Gève
Le plateau de Gève, situé à 1 300 mètre d'altitude a fait la réputation internationale d'Autrans. Situé au nord du Massif du Vercors, les conditions d'enneigement restent exceptionnelles. Le site possède 18 canon à neige. Ce domaine est accessible en voiture et en navettes gratuites pour tous les possesseurs d'un forfait ski de fond valable sur la station d'Autrans.
Culture et patrimoine
Les tremplins de saut à ski
Tremplins olympiques
Monument aux Jeux olympiques d'hiver de 1968
La fontaine de Place de la fontaine.
Le monument aux morts, dans la place de la mairie
L'ancre en place de la mairie
Les maisons traditionnelles du Vercors
Le manoir aux Lauzes
Le manoir aux Lauzes, à Andrevière
La route de la Molière et le tunnel du Mortier construits à l'occasion des Jeux olympiques d'hiver de 1968
Patrimoine architectural
Église romane :
L'église Saint-Nicolas vue depuis le chevet.
Façade de l'église Saint-Nicolas.
L'église Saint-Nicolas est située au centre du village, sur une butte afin que tous les Autranais puissent la voir. L'église date des 11ᵉ et 14ᵉ siècles, elle a été reconstruite en 1876, rénovée en 1952 et à l'intérieur au début des années 2000. Elle est dotée d'un orgue qui sort des ateliers de Dominique Promonet à Rives sur Fure, don du curé. Seul le clocher peut prétendre être du Moyen Âge (12ᵉ et 13ᵉ siècles), sa flèche de pierre daterait des 17ᵉ et 18ᵉ siècles, le chœur et la nef du bâtiment sont de 1875.
' architecture contemporaine '
Un élément particulier du patrimoine moderne est constitué par le préventorium actuellement reconverti en centre de vacances de L'Escandille. Décidé en 1936, et confié à l'architecte Pierre Myssard, sa construction a été entreprise par une entreprise de Lyon (Petit et Monget) pour une ouverture en 1936, donnant lieu à un Deuxième prix de Rome pour son architecture. Il était conçu pour accueillir 200 enfants présentant des primo-infections mais en principe non contagieux, pour un traitement de 9 mois en se basant sur l'effet du soleil, de l'absence de pollution atmosphérique, la suralimentation et le repos, à défaut de traitement médicamenteux. Son activité a été maximum après la Seconde Guerre mondiale mais a chuté dans les années 1970, devenant un institut médico-pédagogique, avant sa transformation en 1987 en centre de vacances.
Patrimoine archéologique
Le territoire d'Autrans abrite trois sites : la motte castrale dite "du château" et les maisons fortes de Malatan et de la Tour. De ces trois sites ne subsistent que les buttes dites castrales que l'on aperçoit, aujourd'hui encore, dans le paysage.
La Motte au lieu-dit Château.
La Motte du château
Ce site est situé à environ 1 kilomètre à l'est de l'église d'Autrans sur un vallum morainique. Un bâtiment en torchis était situé sur cette motte aux environs du 11ᵉ siècle. Un panneau indique le site le long du Chemin du patrimoine.
Malatan
Ce site, caractérisé par une plate-forme quadrangulaire, est situé à environ à 300 mètre au sud-est du site précédent et correspond à une ancienne maison forte, datant probablement du 14ᵉ siècle.
La Tour
Ce site est situé à environ 250 mètre au nord-ouest du hameau d'Andrevières et les fouilles ont permis d'identifier les restes d'une tour ronde datant vraisemblablement du 12ᵉ siècle. Elle faisait partie de la maison forte sur la motte de la Tour.
Patrimoine naturel
Le plateau de la Molière et du Sornin, espace naturel sensible et site Natura 2000
Patrimoine souterrain
La grotte de la Ture
La grotte de la Ture se situe près du hameau de Naves. Elle est utilisée aujourd'hui pour l'initiation à la spéléologie ou pour la simple découverte d'un monde souterrain car son parcours reste assez simple.
Espaces verts et fleurissement
En mars 2017, la commune confirme le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016.
Événements sportifs
La Foulée blanche
Chaque année, depuis 1979, au mois de janvier, le village d'Autrans accueille la Foulée blanche, course de ski de fond à laquelle participent près de 5 000 sportifs ou amateurs.
Événements culturels
Les Rencontres internet d'Autrans : Événement annuel consacré à l'appréhension de l'Internet de demain, les Rencontres d'Autrans, initiées en 1997, se déroulent chaque année, au mois de janvier.
Vercors Music Festival.
Jumelages
Lillehammer (Norvège) depuis 1990
Puilboreau (France)
Personnalités liées à la commune
Léonce-Émile Durand-Savoyat, ancien maire d'Autrans, député et sénateur de l'Isère.
De très nombreuses Autranaises et Autranais ont été membres des différentes équipes de France de ski et ont remporté nombre de titres nationaux, comme Jean-Guillaume Béatrix (médaillé au JO de Sotchi) ou Dominique Locatelli.
Jean Faure (1937-2022), personnalité politique française.