Cahors [ka.ɔʁ] est une commune française du Sud-Ouest de la France. Située dans la région Occitanie, la préfecture du Lot, principale ville du département, est également la ville-centre de la communauté d'agglomération du Grand Cahors.
Peuplée de 20 159 habitants en 2020, au cœur d'une...
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Cahors[ka.ɔʁ] est une commune française du Sud-Ouest de la France. Située dans la région Occitanie, la préfecture du Lot, principale ville du département, est également la ville-centre de la communauté d'agglomération du Grand Cahors.
Peuplée de 20 159 habitants en 2020, au cœur d'une agglomération de 41 795 habitants, Cahors est la capitale historique du Quercy. Ses habitants sont appelés les Cadurciens (du latin Cadurcum, « Cahors »).
Histoire
Les premières traces humaines
Le Quercy, dont le département du Lot est un des composants, était habité il y a 335 000 ans, comme le montrent les grottes de Pradayrol à Caniac-du-Causse ou celles de la vallée du Célé comme la grotte du Pech Merle à Cabrerets.
Un des peuples gaulois du Sud-Ouest, les Cadurques, vint s'installer par la suite sur les hauteurs où il subsiste des vestiges de leurs oppida fortifiés. Une de leurs places-fortes, Uxellodunum, est en 51 avant Jésus-Christ, l'un des derniers bastions résistant à la conquête de César. Il fait d'ailleurs référence à ce peuple dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules.
Divona Cadurcorum
L'Arc de Diane, le principal vestige des thermes romains de la cité gallo-romaine Divona Cadurcorum.
La ville, enserrée dans une large boucle du Lot formant un presqu'île, est nommée Divona Cadurcorum, Divona « divine » étant un terme gaulois qui semble avoir d'abord désigné une source sacrée (Ausone, Ordo, XX.169 «…Divona Celtarum linga fons addite divis »). C'était le nom d'une source réputée miraculeuse dont la résurgence, non loin du pont Valentré, au pied de la colline nommée La Croix Magne, est toujours active. Des plongeurs y ont découvert de très nombreuses pièces de monnaie antiques.
À partir du 1ᵉʳ siècle, Cahors est une cité gallo-romaine opulente avec un pont sur le Lot, un aqueduc amenant les eaux du Vers à partir d'une source de trouvant au pied de l'oppidum de Murcens, dont on peut voir des traces à Laroque-des-Arcs, des villas somptueuses ornées de mosaïques, des temples (on a retrouvé en 2002 les fondations de l'un d'eux à l'occasion de travaux à l'hôpital et on suppose l'existence du principal sous l'emplacement actuel de la cathédrale), un théâtre susceptible d'accueillir plusieurs milliers de spectateurs (6500), des thermes (dont seuls subsistent près de la gare l'« Arc de Diane » et des éléments de pierres sculptées au musée Henri-Martin), une basilique et, révélé récemment, un vaste amphithéâtre (en forme d'ovale de 110 mètre de long sur 90 mètre de large) dont on n'a découvert qu'en 2006-2007 les vestiges, à l'occasion d'excavations pour la construction d'un parking souterrain en plein centre de la ville actuelle. Le parking ouvert le 4 avril 2009, a été aménagé de sorte que l'on puisse admirer ces vestiges depuis une balustrade aménagée au premier sous-sol. Cahors exportait notamment jusqu'à Rome ses étoffes de lin et son vin, produit par un vignoble important créé dès 50 avant Jésus-Christ
Pillages barbares et disputes médiévales
La ville de Cahors a longtemps été disputée, et assiégée plus souvent qu'à son tour : du Romain Jules César ou du Franc Thibert au roi de Navarre Henri 4 en passant par les prétentions anglaises de Richard Cœur de Lion puis, plus tard, du Prince Noir.
La cathédrale Saint-Étienne de Cahors, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Ainsi, la cité, qui s'étendait sur l'ensemble du cingle du Lot, dès cette époque de nombreux monuments gallo-romains, basiliques, temples, thermes, théâtres sont pillés et détruits. Elle est relevée de ses ruines par l'évêque saint Didier, dit aussi saint Géry, qui y fit édifier la première cathédrale en 650 ainsi qu'une muraille dont le tracé correspond à l'actuel boulevard Gambetta. Les pierres des anciens vestiges sont alors réutilisées. Mais la ville est à nouveau pillée par les Sarrasins en 732, puis par les Vikings et les Magyars. De tout ce qui faisait sa splendeur dans l'Antiquité, il ne reste que des ruines. Il n'empêche que Cahors, forte de son emplacement géographique, de la puissance et de la volonté des évêques qui y règnent, se reconstruit et reprend de l'importance.
Le cloître de la cathédrale Saint-Étienne de Cahors, véritable chef-d'œuvre de l'art gothique flamboyant.
Reste qu'au sein même de la cité le conflit s'éternise entre évêques, consuls puis sénéchaux pour s'arroger le pouvoir.
Le 2 septembre 1272, l'évêque de Cahors, Barthélemy, et les consuls de la ville s'entendent pour nommer des « arbitres et amiables compositeurs » chargés de régler les différends survenus entre eux au sujet des anciennes coutumes et des coutumes nouvelles.
Le 23 juillet 1304, dans une déclaration faite publiquement dans l'église cathédrale de Cahors, Raymond, évêque de la ville, reconnaît qu'il tient les consuls et habitants de cette ville pour bons et vrais catholiques, aumôniers (généreux dans leurs aumônes), prieurs et dévots.
Jean 22, un pape cadurcien
Un pape âgé en Avignon
Jean XXII, un Cadurcien élu pape de l'Église catholique en 1316.
Au 14ᵉ siècle, Cahors bénéficie des largesses du pape Jean 22, né Jacques Duèze en 1244, à Cahors, élu pape en 1316. La famille Duèze est bien établie dans la ville et liée aux notables.
La Tour du pape Jean 22, l'un des phares médiévaux de la cité cadurcienne.
Mort en Avignon en 1334, Jean 22 s'était beaucoup soucié de sa ville natale, de sa famille et de ses concitoyens. Son frère Pierre Duèze construisit une demeure familiale, le palais Duèze, dont il reste encore quelques éléments et une tour, encore nommée « du pape Jean 22 ». Jean 22 fonde en 1331 l'université de Cahors, qui fut l'une des premières créées en France. Cette université était composée des quatre facultés de théologie, droit, médecine, arts ou belles-lettres. Elle attira de grands professeurs de droit notamment Roaldes et Cujas et rivalisa autour de 1450 avec les universités les plus célèbres de France. Ses étudiants jouissaient des mêmes privilèges que ceux des universités de Paris et de Toulouse. En 1751, lorsqu'elle est fusionnée avec celle de Toulouse sur décision du chancelier du roi La Moignon, elle comptait 1 600 étudiants.
À l'époque médiévale, Cahors est une place financière de première importance dans l'Europe d'alors, où affluent les banquiers lombards. Le prêt sur gages et l'usure y sont pratiqués par des chrétiens à partir du 12ᵉ siècle, et au 14ᵉ siècle cette franchise est officiellement reconnue,.
Occupation par les Anglais
Pendant la guerre de Cent Ans, la ville passe pour un temps sous domination anglaise. Le 8 janvier 1362, elle doit se rendre au lieutenant du roi d'Angleterre, Chandos, en présence du maréchal français Boucicaut. Le 5 février 1369, les consuls de Cahors jurent de porter secours au roi de France Charles 5 déclarant que, « même sous la domination anglaise, ils n'avaient jamais cessé d'avoir le cœur français ».
Par ailleurs, la ville ainsi que l'université conservaient ses privilèges, par les lettres patentes de Louis 11 en 1472, à la suite de la mort du duc de Guyenne, frère du roi,.
Les Templiers et les Hospitaliers
Le 20 octobre 1320, Jean 22 rachète au grand maître des Hospitaliers Hélion de Villeneuve tout ce qui avait appartenu aux Templiers à Cahors et le donne aux Chartreux.
Renaissance
L'Hôtel de Roaldès, la maison où le roi Henri IV aurait séjourné durant les Guerres de religion.
À la Renaissance, Cahors demeure une ville artisanale et industrielle active. Ses vins, connus depuis les Romains et appréciés dans le monde de l'époque, qui lui assurent des revenus, subissent la concurrence féroce de ceux de Bordeaux, soutenus par les Anglais. En novembre 1561 puis en 1562, une trentaine puis une dizaine de protestants sont massacrés lors d'un culte chez un notable de la rue des Soubirous, puis dans les rues,
En mai 1580, durant la septième guerre de religion, Henri de Navarre fait le siège de la riche cité catholique. Le capitaine Jean de Vezins refuse la reddition. Les assaillants font sauter la porte, puis prennent la ville après trois jours et trois nuits de combats de rue, barricade par barricade. La tradition assure qu'entré dans la cité, Henri de Navarre s'installa à l'hôtel de Roaldes. Cette prise contre des forces supérieures en nombre et en armement contribue énormément au prestige du futur Henri 4. Un mémorialiste contemporain, P. de L'Estoile, nous apprend que « la friandise du grand nombre de reliques et autres meubles et joyaux précieux étant dedans Cahors, fut la principale occasion de l'entreprise ». Une autre lecture de l'évènement envisage qu'en tant que roi de Navarre & époux de Marguerite de Valois, Henri chercha à se faire obéir par la ville rebelle à son autorité.
Le pèlerinage de Compostelle
La ville est traversée par un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, la via Podiensis.
Le pont Valentré, emblème médiéval de la ville de Cahors, est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Les jacquets arrivaient de Saint-Cirq-Lapopie pour ceux qui avaient emprunté la vallée du Célé, ou de Varaire pour ceux qui avaient emprunté la vallée du Lot.
La sortie de la ville et la traversée du Lot qui se faisait aux premiers siècles de l'ère chrétienne comme de nos jours en face du quartier Saint-Georges, il se fit aussi à partir du 14ᵉ siècle par le pont Valentré.
Les pèlerins remontaient alors par un chemin assez raide jusqu'à la Croix de Magne et de là, après un dernier regard sur le panorama de l'ancienne cité des Cadurques, reprenaient leur chemin dans la direction que leur indiquait toujours la Voie lactée. Sur ce parcours, la prochaine commune est Labastide-Marnhac.
Cahors eut plusieurs hôpitaux dont celui de Saint-Jacques qui fut d'abord près de l'actuelle place Galdémar. En 1683, il fut transféré au lieu-dit la Croix des Capucins. Une chapelle dédiée à l'apôtre de l'Espagne fut appelée au 16ᵉ siècle Saint-Jacques-des-Pénitents à partir du moment où elle fut le siège d'une confrérie des Pénitents Bleus, un très intéressant retable y était conservé.
Du roi Soleil à Gambetta
La ville qui accueille un nombre fort élevé de couvents et de congrégation est menée d'une main vigoureuse par les évêques et les prélats. Parmi les exemples, ceux d'Alain de Solminihac, évêque de Cahors de 1636 à 1659, ou de Françoise de Boissy, qui, aidée par le duc de Lévis-Mirepoix, gouverneur, son épouse et les évêques, mène une action importante d'éducation pour les jeunes filles et écrit de très nombreuses lettres de spiritualité. Mais au cours des siècles, la ville perd de son lustre et de son prestige politique et culturel. Ainsi l'université, une des plus anciennes de France, qui était très renommée du 14ᵉ au 16ᵉ siècle est fermée au 17ᵉ siècle. Plus tard, le vaste département du Lot, dont Cahors est le chef-lieu, est amputé, en 1808, de sa partie sud au profit du nouveau département de Tarn-et-Garonne et de Montauban, ancienne sous-préfecture du Lot. La ville conserve néanmoins un excellent établissement d'enseignement secondaire, hérité de l'école des Jésuites, lycée Royal ou Impérial, qui deviendra le lycée Gambetta. Ce lycée — et avant lui le collège de Jésuites — a formé au long des siècles de nombreuses (futures) célébrités : juristes, poètes, maréchaux d'Empire, sommités médicales, hommes politiques, journalistes…
Statue à l'effigie du Cadurcien Léon Gambetta, l'un des fondateurs de la Troisième République, située à proximité du collège et du boulevard éponymes.
L'établissement porte le nom de l'un de ses anciens élèves, Léon Gambetta, né dans la ville tout près du lycée, avocat, qui s'était opposé à l'empereur Napoléon 3, homme politique républicain célèbre, qui serait mort stupidement en nettoyant une arme, ce qui lui vaudra le surnom, de la part de ses opposants, de « Grand Béta ».
Au cours des 17ᵉ et 18ᵉ siècles, les puissants de la ville, magistrats de la Cour des Aides, professeurs de l'Université, hommes de loi et ecclésiastiques notamment, achètent des terres à Pradines (commune voisine) et les font cultiver par les agriculteurs de ce village qui devient une extension de Cahors ou, selon l'expression de l'historienne Françoise Auricoste, la « métairie de Cahors »
Le paisible chef-lieu du Lot a connu, malgré tout, un certain développement de sa presse locale. Ainsi, Le petit écho de Cahors, un mensuel destiné aux habitants du département et principalement aux agriculteurs a été imprimé dans la ville de 1890 à 1915. Et surtout Le Journal du Lot de 1861 (appartenant à la famille Laytou qui l'avait fondé) et qui a été édité jusqu'en 1944.
Début du 20ᵉ siècle : Darquier et de Monzie
Médecin, époux de Louise Émilie Victoria Laytou, née en 1877, (dont le grand-père, imprimeur, a été le fondateur du Journal du Lot) — et qui a hérité à la suite du décès de son frère, de tous les biens de sa famille — membre du Parti radical, Pierre Darquier, devient maire de Cahors en 1906, puis conseiller général. Élevé dans une famille catholique, il n'est pas franc-maçon, ni foncièrement anticlérical, ni d'ailleurs antisémite (comme le sera violemment son fils Louis, dit Darquier de Pellepoix, qui deviendra commissaire aux Affaires Juives dans la Collaboration). Mobilisé pendant la guerre de 1914-1918, chirurgien militaire, médecin-chef, sur le front d'abord (Marne, Aisne, Ypres, Chemin des Dames…), affecté ensuite à l'hôpital militaire de Tours en décembre 1914, puis au Centre de réforme de Clignancourt en 1917, Pierre Darquier quitte Cahors en 1919 pour s'installer à Paris. Il « laisse » alors la mairie de Cahors à Anatole de Monzie, député du Lot depuis 1909. Celui-ci, élu dès 1904, à vingt-huit ans, conseiller général de Castelnau-Montratier, Lot, est adhérent d'un petit groupe, le républicain-socialiste. Il le restera jusqu'en 1919, deviendra sénateur du Lot en 1920 jusqu'en 1929, avant de redevenir député de 1929 à 1940. Très souvent ministre de la Troisième République (notamment des Finances, l'Instruction publique et des Beaux Arts…), Anatole de Monzie sera également maire de Cahors de 1919 à 1942.
En temps de guerre, Occupation et Résistance
Après le départ forcé d'Anatole de Monzie, dans le régime de « L'État français », la mairie de Cahors est dirigée par Xavier Gisbert (1942-1944). Située d'abord en « zone nono » (non occupée) Cahors sera occupée par l'armée allemande à partir du 11 novembre 1942. Au début de 1944, on dénombre à Cahors 400 soldats de la Wehrmacht. La Résistance se manifeste dans le Lot et son chef-lieu notamment dès l'année 1940. Les noms de Pierre Bourthoumieux, Étienne Verlhac, Louis Parazines ou Jacques Chapou (qui prend en 1942 la direction départementale du Mouvement Libération-Sud où il est secondé par Metges) ont marqué les mémoires. L'Armée Secrète mise sur pied dans le département par Noël Poujade et Jean Larminat est dirigée à Cahors par Imbert et Rouvière, Le Mouvement Combat est animé par les docteurs Mendailles et Garnal, Paul Jouclas et Estival… On compte aussi : la Résistance-Fer des cheminots, la Résistance-PTT, les groupes « Froment » avec le commandant Collignon, le Commandant Delmas et Raymond Picard, l'O.R.A. — l'Organisation de Résistance de l'Armée (avec Wurtesein et Trémolière) —, ainsi que Résistance Catholique, Francs-Tireurs et Partisans (FTP), les Corps-Francs Pommiès, « Libérer et Fédérer », avec Raoul Couderc, Breil et Thévenot…
Plusieurs livres ou revues ont été publiés à Cahors pendant cette période, notamment la revue « Quercy », animée par Joseph Maureille avec un très intéressant supplément sur la Poésie ; « Les étoiles du Quercy », suite, dans la France libérée, de la précédente revue, publiée par les libérateurs dont Jean Lurçat et avec le même Joseph Maureille comme secrétaire général un livre de poésie de Tristan Tzara, intitulé Ça va, édité par Le centre des Intellectuels, 12, rue Wilson, Cahors ; une autre de Claude Aveline, du même éditeur, Lettre aux Américains (1944 ?), imprimé chez Coueslant ; un autre de Charles Vildrac, Enfance, 1945).
Après la Libération les maires de Cahors seront M. Teysseyre (Communiste) (1944-1945) ; le Docteur Jean Calvet (Radical socialiste) (1945-1955).
« Cahors Mundi » : Cahors ville du monde
André Breton, le "pape du surréalisme", en 1924.
En 1949, à l'initiative de Robert Sarrazac et d'Émile Baynac, instituteur, fondateur d'un mouvement proche du Parti communiste français, les Francs et franches camarades, et avec le soutien des élus locaux, Cahors, chef-lieu du département français du Lot, fut la première ville à se déclarer ville citoyenne du monde : Cahors Mundi. L'année suivante, les 24 et 25 juin 1950, Cahors fêtera en grande pompe ce premier anniversaire en présence du prix Nobel de la paix 1949, l'écossais Lord Boyd Orr, fondateur de la FAO à l'ONU. André Breton, « le pape du surréalisme », participe aux festivités organisées près du monument médiéval, le pont Valentré. Cette manifestation a marqué le début d'un mouvement qui a impliqué un millier de territoires dans 13 pays,.
Rencontre des co-princes d'Andorre
Le 25 août 1973, la ville de Cahors est le lieu d'une rencontre historique et inédite entre les deux co-princes d'Andorre : le président Georges Pompidou et l'évêque d'Urgel Joan Martí i Alanis. Cette rencontre fut soigneusement tenue secrète : elle ne fut annoncée qu'à l'occasion de l'émission du timbre andorran en célébrant le premier anniversaire. Elle se tint à l'évêché de Cahors. Il s'agissait de préparer l'adoption par la principauté d'une constitution. Pourquoi la ville de Cahors a-t-elle été choisie ? L'évêque catalan connaissait l'évêché, le viguier français aussi et le président avait une résidence à Cajarc, non loin de là.
Toponymie
Attestée sous les formes Δουεονα par Ptolémée au 2ᵉ siècle, latinisé en Divona au 4ᵉ siècle, dérivé de devona ou divona (« divine »), du gaulois dēuo-, devo-, un mot de la famille indo-européenne désignant le « dieu » (*deiwo) à rapprocher des deivos ou deus latin, du sanskrit deváh, du breton doue, du gallois duw, du vieil-irlandais dia, etc. Sans doute en référence à une source sacrée, aujourd'hui dite la Fontaine des Chartreux.
Le nom Cahors provient de l'expression latine Civitas Cadurcorum qui signifie la cité des Cadurques, un peuple gaulois. Elle est devenue Cadurcum, puis Caurs ou Caortz et enfin Cahors.
En occitan, la commune se nomme Caors [kaˈurs, ˈkɔws, ˈkɔw], écrit aussi parfois Caurs* ou Caus*, mais ces deux dernières formes ne sont pas conformes à l'orthographe normalisée de l'occitan. Dans Caors, le graphème -ao- peut se lire [ɔw] ou bien [au].
La devise de la ville, en occitan, est : « Sèm de Caors, avèm pas paur », à savoir « Nous sommes de Cahors, nous n'avons pas peur », la prononciation occitane de « Cahors » [kɔw], rimant avec « paur » [pɔw].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le pont Valentré, emblème de la ville de Cahors, accueille chaque année plus de 200 000 visiteurs.
Les monuments dont le nom est suivi de la mention MH sont classés au titre des monuments historiques
Le pont Valentré (MH) est l'emblème de la ville de Cahors. Bâti à partir de 1308, ce pont d'une longueur de 172 mètres de long est un témoignage unique de l'architecture médiévale. Situé au cœur de la ville, le monument fortifié est classé au titre des monuments historiques et inscrit, depuis 1998, sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au titre du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Franchissant la rivière Lot, le pont Valentré dispose de huit arches et de trois tours emblématiques. Sur la tour centrale, une statue en pierre sculptée représente un diable, en référence à la légende du pont Valentré. Le monument a été restauré en 1880 par l'architecte Paul Gout. Depuis 1995, le pont Valentré est piéton. L'accès au pont est gratuit. Sa situation en cœur de ville permet d'accéder à pied aux sites emblématiques de Cahors (maison de l'eau, fontaine des Chartreux, Jardins secrets, cathédrale Saint-Étienne, cloître, vestiges de l'amphithéâtre gallo-romain, halle alimentaire, rues et maisons médiévales, musée Henri-Martin, horloge à billes, hôtel de Roaldès, tour Jean XXII, arc de Diane, porte fortifiée Saint-Michel, tour Saint-Jean, Barbacane, bibliothèque patrimoniale, etc.). Selon l'époque de l'année et les événements particuliers, le pont s'illumine de différentes couleurs. Le traditionnel feu d'artifice du 13 juillet est tiré chaque année aux abords du monument.
Quartier de la Barre
Quartier situé à l'extrême nord du vieux Cahors.
Barbacane (MH). La Barbacane protégeait la porte de la Barre.
Tour Saint-Jean dite tour des pendus (MH), bâtie sur un rocher dominant le Lot.
Quartier des Soubirous
Quartier situé au nord de la ville, entre la place de la Libération et la place Lafayette.
Église Saint-Barthélemy, rue Saint-Barthélemy. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1933. Datée du 14ᵉ siècle, l'église, catholique, a été bâtie dans le quartier le plus haut de la ville ancienne; son clocher date des 13ᵉ et 14ᵉ siècles).
Collège Pélegry (13ᵉ siècle), tour d'escalier crénelée (MH), fin 15ᵉ siècle (ancien collège médiéval), 95 rue du Four-Sainte-Catherine.
Maison Beraldi (13ᵉ et 14ᵉ siècles), 43 rue du Château du Roi.
Maison Faurie, hôtel particulier (17ᵉ siècle), construit à partir de deux maisons médiévales, 58 rue du Château-du-Roi.
Hôtel de Bodosquier établi au 17ᵉ siècle sur un ancien palais médiéval, 15 rue du Château-du-Roi.
Palais de Via (MH), ancienne prison de Cahors, en grande partie c'est un fort bâtiment médiéval, rue du Château-du-Roi.
Palais Duèze (MH) dont la tour dite « du pape Jean 22 », haute de 34 mètre, est le seul vestige du palais construit par Pierre Duèze, frère du pape Jean 22.
Maison à pans de bois (15ᵉ siècle), 53 rue des Soubirous.
Bote Pierre de Bernié, ruelle typique avec ses maisons à encorbellements à pans de bois.
Maison du 13ᵉ siècle, 71 rue de Mirepoises.
Maison (13ᵉ siècle), 71 rue de Mirepoises.
Maison (13ᵉ et 14ᵉ siècles), 6 rue Anne-Besse.
Maison (13ᵉ siècle), 4 / 12 Impasse du Four.
Maison tour (13ᵉ siècle), 2 rue du Four-Sainte-Catherine.
Maison (12ᵉ siècle), 88 rue des Soubirous.
Fort ensemble médiéval avec une maison tour (jumelle de la maison tour du 2 rue du Four-Sainte-Catherine), 81-93 rue du Château-du-Roi.
Maison(12ᵉ siècle), 99-107 rue du Château-du-Roi.
Bote de Fouilhac, ancien passage couvert, caractéristique de la ville médiévale.
Chapelle de la rue Divia.
Quartier de la Cathédrale
L'hôtel de Roaldès.
Quartier situé au centre de la ville, entre la rue Clemenceau et la place de la Libération.
Cathédrale Saint-Étienne de Cahors. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1862 et 2020. Située place Jean Jacques Chapou, mêlant éléments de styles romans et gothiques (du 11ᵉ au 17ᵉ siècle). Son cloître entrepris aux environs de 1506. Un chef-d'œuvre du style gothique flamboyant.
Archidiaconé, palais situé dans la cour de la cathédrale, bâti à partir de deux maisons du 12ᵉ siècle.
Maison Henri-IV ou hôtel de Roaldès (15ᵉ siècle) (MH), place Henri-IV.
Cuvier du Chapitre (MH), important bâtiment médiéval du 14ᵉ siècle (loge de marchands ?), 35 rue de la Chantrerie.
Maison Hérétie (13ᵉ et 14ᵉ siècles), 12 rue de la Dorade.
Maison Dolive (17ᵉ siècle), 24 rue de la Dorade.
Maison du Bourreau (13ᵉ siècle), 42 rue de la Dorade.
Maisons Albiguié, groupement de deux façades à pans de bois, 15-23 rue de la Chantrerie.
Grenier de Chapitre (13ᵉ siècle), intégré dans l'enceinte canoniale de la cathédrale, 27 rue Saint-James.
Maison Delcamp (14ᵉ siècle), 18 rue du Tapis-Vert. Plusieurs autres logis médiévaux dans cette rue.
Maison Manhol, datée de 1676, 18 rue Saint-James.
Bote de Catonne, trois très belles maisons médiévales dans cette voie typique.
Maison Pugnet, ancienne maison d'apothicaire datée de 1630, 15 rue Nationale.
Maison Guerre (MH), (15ᵉ et 16ᵉ siècles), 53 rue Nationale.
Maison Queval (13ᵉ siècle) (MH), 8 rue de la Halle.
Maison de Theis (fin 12ᵉ siècle), 113 rue Delpech.
Hôtel de Vaysset (16ᵉ et 17ᵉ siècles), 30 / 36 rue Saint-André.
Hôtel de Lefranc de Caix (17ᵉ siècle), 194 rue Fondue-Haute.
Grande demeure du 13ᵉ siècle, à tour sur rue, 82 rue Bousquet
Haute maison gothique de 13ᵉ siècle, 112 rue Saint-André.
Ensemble de trois grandes maisons contiguës du 13ᵉ siècle situé rue de la Préfecture (numéros 42 / 48 64).
Maison Delsel, datée de 1633, 44 place la Libération.
Ancien palais épiscopal, sur des bases médiévales cet très important bâtiment fut presque totalement réédifié entre 1686 et 1701.
Chapelle des pénitents bleus, quai Champollion.
Quartier des Badernes
Le quai Champollion et le moulin de Saint-James.
Quartier situé au sud de la ville, entre la rue Clemenceau et l'extrême-sud de la ville
Église Saint-Urcisse. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1988. Rue Saint-Urcisse, de style gothique.
Hôtel de Marcilhac (17ᵉ siècle), 116 rue Nationale.
Maison romane (13ᵉ siècle), 128 rue Nationale.
Maison Viguier-Fraust (14ᵉ siècle), 35 rue de l'Université.
Hôtel et tour d'Issala (15ᵉ siècle), 83 rue du Docteur-Bergougnioux.
Maison Dominici (13ᵉ et 14ᵉ siècles), 186 rue Nationale
Maison Mauruc (13ᵉ siècle), 77 rue du Docteur-Bergougnioux.
Hôtel Lemozy (13ᵉ siècle) (très belles fenêtres Renaissance), 68 rue du Docteur-Bergougnioux.
Maison Corsavy (14ᵉ siècle), 35 rue de Lastié.
Maison Cazelles (13ᵉ siècle), 52 rue de Lastié.
Maison du 13ᵉ siècle, 68 rue de Lastié.
Bote de Besombes, une ruelle typique du quartier, départ depuis la rue Lastié.
Hôtel de Baudus, (17ᵉ siècle), rue Lastié
Maison Parasso (14ᵉ siècle), 117 rue Lastié.
Rue Saint-Priest : exceptionnelle ruelle du vieux Cahors en très grande partie médiévale.
Maison Vaissiere (13ᵉ siècle) rue Mascoutou.
Maison à pans de bois du 14ᵉ siècle, 46 rue Donzelle.
Place Saint-Urcisse, ouverte sur les quais, place bordée de maisons à pans de bois du 15ᵉ et 16ᵉ siècles.
Maison romane (13ᵉ siècle) 62 rue Saint-Urcisse.
Maison du 14ᵉ siècle, 230 rue Nationale.
Maison à pans de bois du 15ᵉ siècle, 286 rue Nationale.
Maison du 15ᵉ siècle, 237 rue Mascoutou.
Tours de Vayrols : palais détruit dans les années 1980, la façade est un pastiche médiéval dans laquelle on a place les anciennes fenêtres de 13ᵉ siècle.
Vestiges de l'ancienne église Saint-Laurent sur la place Metges.
Chapelle Saint-Michel de l'ancien collège des Jésuites, rue Wilson.
Chapelle, rue des Cadourges.
Boulevard Léon-Gambetta, construit sur l'emplacement du fossé des anciens remparts ;
Hôtel de ville, architecte Charles Hector Malo (1837-1847) ;
Maison du Tourisme, place François-Mitterrand (le bâtiment abrite également les fonds anciens et fonds Quercy de la bibliothèque municipale) ;
Théâtre municipal de Cahors, place François-Mitterrand ;
Vestiges de l'Amphithéâtre antique (MH), visibles dans la crypte archéologique du parking public situé sous les allées Fénelon ;
Arc de Diane, vestige des thermes gallo-romains ;
Statue de Léon Gambetta, place François-Mitterrand ;
Monument aux morts de Cahors, allée Lazare Ponticelli ;
Fontaine et Horloge monumentale à billes par Michel Zachariou ;
Ancienne chartreuse Notre-Dame de Cahors dont l'emplacement du grand cloître est devenu le cours de la chartreuse ;
Ancienne église du couvent d'ermites de saint Augustin, rue des Augustins ;
Musée de Cahors Henri-Martin (MH), installé dans l'ancien palais épiscopal ;
Gare de Cahors.
Église Saint-Géry de Cahors. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie.
Cabessut
Le Palais de Via et le quai de Regourd, vus depuis Cabessut.
Église du Sacré-Cœur, rue des Jacobins.
Vestiges de l'église des Jacobins, rue des Jacobins.
Chapelle de la verrerie, place de la Verrerie (ensemble scolaire).
Extérieur
Église Notre-Dame de Saint-Georges, du faubourg Saint-Georges, rue Victor Lafage.
Chapelle de l'ermitage, chemin de l'Ermitage.
Ancienne chapelle à Arnis.
Église Saint-Martin, chemin de Saint-Cirice de Bégoux.
Église de la Rosière, route de la Rozière.
Église Saint-Cyr-et-Sainte-Juliette de Saint-Cirice, route de Saint-Cirice. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie. Plusieurs objets sont référencer dans la base Palissy.
Chapelle au Combe Saint-Julien.
Église Saint-Pierre-aux-Liens de Lacapelle, chemin de Lou Traver.
Parcs et espaces verts
Dotée d'espaces de nature en ville, Cahors est labellisée Jardins remarquables. La cité dispose notamment d'un parc de près de 10 000 mètre carré, le parc Tassart, situé à proximité immédiate du musée Henri-Martin et composé d'arbres bicentenaires. La ville de Cahors est également dotée de plus de vingt « Jardins secrets » implantés à proximité des principaux monuments cadurciens.
La présence de la biodiversité en ville est préservée grâce à la technique du fauchage tardif, de l'éco-pâturage ou encore du désherbage manuel sans produits phytosanitaires. Les jardins de la Ville de Cahors sont entretenus dans le respect de la charte du jardinier éco-responsable.
Patrimoine culturel
Patrimoine mondial de l'UNESCO
La cité cadurcienne dispose de deux monuments inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au titre du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle :
le pont Valentré ;
la cathédrale Saint-Étienne.
Label Ville d'art et d'histoire
La ville de Cahors a obtenu le label Ville d'art et d'histoire en 2005. Le visiteur peut découvrir l'identité architecturale de la ville par le biais de plusieurs équipements :
le Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine (CIAP), installé au cœur du domaine cathédral ;
la maison de l'eau, ancienne station de pompage réaménagée pour accueillir des expositions sur la thématique de l'eau ;
la maison Quéval qui abrite le service patrimoine de la Ville de Cahors.
Personnalités liées à la commune
Barthélémy Albouys, (1750 à Cahors - 1795 à Paris), député du Lot de 1792 à 1795.
Amable de Baudus, maire de Cahors en 1790.
Jean-Michel Berthelot (1945-2006), sociologue, professeur au lycée Clément-Marot de 1972 à 1979.
Jean Bouzerand, journaliste, né en 1878 à Cahors.
Léon Bouzerand, photographe, né à Cahors le Premier janvier 1907.
Philoxène Boyer, écrivain, né à Cahors en 1825.
Didier Chamizo, peintre, né en 1951 à Cahors.
Jean-Jacques Chapou, résistant, professeur au lycée Gambetta de Cahors en 1936.
Raymond Coly, poète, mort à Cahors en 1970.
Jules Combarieu, musicologue, né en 1859 à Cahors.
Louis Darquier, dit « Darquier de Pellepoix » (1897 à Cahors - 1980), commissaire général aux questions juives de 1942 à 1944.
Jean-Pierre Dellard (1774-1832), général des armées de la République et de l'Empire, né à Cahors.
Julien Denormandie (1980), haut fonctionnaire et homme politique français
Jean 22 (Jacques Duèze), devenu pape, issu d'une famille de la bourgeoisie aisée de Cahors.
Charles Dumont, chanteur, né en 1929 à Cahors.
Théodore-Édouard Fieuzal (1836-1888), médecin et ophtalmologue, condisciple et ami de Gambetta.
Anne Jacques Jean Galdemar (1769-1837), général des armées de la République et de l'Empire.
Fabien Galthié, rugbyman international né le 20 mars 1969 à Cahors.
Léon Gambetta, homme politique, né en 1838 à Cahors.
Philippe Gaubert, musicien, compositeur, flûtiste, né en 1879 à Cahors.
André Girard, résistant, né à Cahors en 1909.
Georges Gorse (1915-2002), homme politique né à Cahors
François Heaulmé (1927-2005), artiste peintre expressionniste, vécut à Cahors (Saint-Cirice) de 1967 à 2005.
Alexandre Lacassagne, médecin français, fondateur de l'anthropologie criminelle, né à Cahors le 17 août 1843.
Guillaume Lacoste, jurisconsulte, historien, proviseur d'un lycée de Cahors.
Augustin de Lapeyrière, né à Cahors, receveur des finances de la Seine, collectionneur. Sous la Restauration, l'homme le plus riche de France (fortune : 11 millions de francs).
Ferdinand de Laroussilhe (1852-1919), écrivain quercynois, président de la Société des Études du Lot en 1890.
Féao Latu, né le 16 avril 1980 aux Tonga et décédé le 11 janvier 2009 à Cahors, est un joueur de rugby à XV Tongien évoluant au poste de troisième ligne. Il meurt d'un malaise cardiaque au cours d'un match entre son équipe du Club athlétique Périgueux Dordogne et le Cahors rugby à l'âge de 28 ans.
Lucterios, Lucterius, Loctère, chef gaulois des Cadurques (peuple habitant l'actuelle région de Cahors).
Olivier de Magny, poète né à Cahors vers 1529.
Francis Maratuech, poète, rédacteur en chef du Quercynois à Cahors.
Clément Marot, poète né à Cahors en 1495.
André Melet (1917-1970), né à Cahors fut un grand entraîneur de la grande époque du Stade cadurcien.
Maurice Mercier (1907-1972), secrétaire général de la Fédération Force ouvrière des Textiles de 1952 à 1972, décédé à Cahors en 1972.
Georges Molinié, philologue, né en 1944 à Cahors.
Bernard Momméjat rugbyman cadurcien, né à Paris, mort à Toulouse.
Anatole de Monzie (1876-1947), député, ministre, maire de Cahors.
Jean-Joseph Moussaron (1877-1956), évêque de Cahors de 1936 à 1940, puis archevêque d'Albi sous l'Occupation, Juste parmi les Nations.
Antoine Oulié (1759-1827), général des armées de la République et de l'Empire né à Cahors.
Julien Pestel, acteur, scénariste et réalisateur, né le Premier janvier 1988 à Cahors.
Jean Peyrissac, peintre et sculpteur, né à Cahors le 29 septembre 1895.
Jean-Pierre Ramel (1760-1795), dit l'ainé, conventionnel et général de la Révolution y est né.
Jean-Pierre Ramel (1768-1815), général d'Empire, y est né.
Alfred Roques, rugbyman, inscrit à Cahors rugby en 1954.
Claude Rostain, haut fonctionnaire, ambassadeur de France et viguier d'Andorre.
Laurent Salgues, scénariste et réalisateur, né en 1967 à Cahors.
Alain de Solminihac, Homme d'église du 17ᵉ siècle, évêque du diocèse de Cahors. Il a été déclaré Vénérable (août 1783) par le pape Pie 6 et béatifié en 1981 par le pape Jean-Paul 2. Il est fêté le 31 décembre.
Héraldique, logotype et devise
Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd'hui :
De gueules au pont d'argent maçonné de sable posé sur des ondes aussi d'argent chargé de cinq tours couvertes du même maçonnées et ajourées de sable, sommées de cinq fleurs de lis d'or rangées en chef.
Le pont qui figure sur le blason n'est pas le pont Valentré (14ᵉ siècle), ouvrage militaire célèbre qui fait une partie de la renommée touristique de Cahors, qui ne compte en effet que trois tours. Il s'agit du pont Vieux ou pont Notre-Dame, qui prolongeait au sud de la ville la rue principale pour traverser le Lot. Ce pont a été abattu en 1868 et on ne peut voir, par temps de sécheresse, que ses piles émergeant des eaux du Lot. Longtemps daté de l'époque gallo-romaine (on a retrouvé des monnaies antiques dans ses piles), il semble n'avoir été construit qu'au Moyen Âge sur les piles du pont gallo-romain. Un autre pont a été construit au 19ᵉ siècle, non loin de là, pour assurer le passage du Lot vers le sud de la ville. Il s'agit du pont Louis-Philippe.