Vue aérienne du Village
Castelnau-Montratier est une ancienne commune française située dans le département du Lot, en région Occitanie.
Depuis le premier janvier 2017, elle est une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Castelnau Montratier-Sainte Alauzie....
Lire la suite
Vue aérienne du Village
Castelnau-Montratier est une ancienne commune française située dans le département du Lot, en région Occitanie.
Depuis le premier janvier 2017, elle est une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Castelnau Montratier-Sainte Alauzie.
Géographie
Commune située dans le Quercy sur l'ancienne route nationale 659 entre Cahors et Montauban et sur les rivières Lupte ainsi que la Barguelonne qui coule sur la commune.
Située entre Cahors et Montauban, Castelnau-Montratier est bâtie sur un éperon rocheux.
Communes limitrophes
La commune est limitrophe du département de Tarn-et-Garonne.
La localité actuelle a été fondée au 13ᵉ siècle par Ratier, seigneur de Castelnau (« château neuf » en occitan), qui lui donna son nom de Montratier.
Le nom de famille Ratier d'origine germanique est composé de rad conseil et de hari armée.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Castelnau-la-Montagne.
Ses habitants sont appelés les Castelnaudais.
Histoire
La commune remplaça une bourgade, établie en contrebas de la colline et détruite par Simon IV de Montfort en 1214 lors de la croisade des Albigeois.
Le 16 avril 1981, un Breguet Br.1050 Alizé de l'aéronavale s'écrase au cours d'une mission à basse altitude, faisant deux victimes.
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Suite de la liste des maires
Liste des maires
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1789
1790
Guillaume Périer
1790
1791
Jean Louis Ducayla De Redon
1791
1793
Jean-baptiste Henri Séguy
1793
1796
Guillaume Ainé Périer
1796
1800
François Mourgues
1800
1805
Guillaume Foujols
1805
1816
Jean Louis Laval
1816
1830
Joseph Pierre Antoine Belleud (de)
1830
1830
Jean Benoit Périer
1830
1843
Jacques Louis Marie Ducayla
1843
1844
Jean Pierre Limayrac
1844
1847
Jean Baptiste Germain Duran Foujols
1847
1848
Jean Pierre Limayrac
1848
1850
Jean Baptiste Mazélié
1850
1854
Jean Baptiste Tailhade
1854
1871
Guillaume Pierre Charles Limayrac
1871
1878
Léopold Limayrac
1878
1879
Jean Baptiste Mazélié
1879
1888
Louis Tailhade
1888
1889
Pierre Jules Mazélié
1889
1889
Gustave Marcelin Feyt
1889
1889
Léopold Bessières
1889
1892
Antonin Valmary
1892
1904
Gustave Marcelin Feyt
1904
1912
Pierre Jules Mazélié
1912
1937
Bertin Joseph Blanié
1937
1941
Pierre Mazélié
1941
1944
Jean Descamps
1944
1944
Marcel Subreville
1944
1947
Louis Guillemin
1947
1954
Joseph Guillaume Verdier
1954
1981
Emile Vaysse
MRG
Médecin, conseiller général
1981
2001
André Valmary
mars 2001
2008
Danièle Fourniols
UMP
2008
2014
Patrick Gardes
2014
2020
Patrick Gardes
2020
En cours
Dominique Marin
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du premier janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004,.
En 2014, la commune comptait 1 817 habitants, en diminution de −1,09 % par rapport à 2009 (Lot : 0,05 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
3 987
4 271
4 276
4 220
4 053
4 196
4 133
4 085
4 057
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
4 039
4 015
4 027
3 717
3 627
3 588
3 620
3 206
3 147
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 930
2 837
2 494
2 183
2 175
2 038
2 108
2 065
2 028
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2009
2014
1 971
1 922
1 786
1 782
1 820
1 844
1 865
1 837
1 817
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006.)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
L'économie de la commune est essentiellement tournée vers l'agriculture (melons et vins) et le tourisme.
Coteaux-du-quercy (AOVDQS).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin de Castelnau-Montratier.
Église Saint-Georges de Russac. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1925.
Château de Castelnau-Montratier inscrit au titre des monuments historiques en 1924.
Truque de Maurélis. Motte castrale située sur un pech dominant la petite vallée de la Barguelonne à 1,5 kilomètre au nord. Au début du 10ᵉ siècle on construit une forte tour de pierre de 12 × 10 mètre, qui est aussitôt emmottée. Le tertre recouvre l'emplacement d'une construction en bois datant de l'époque carolingienne ceinturé d'un fossé. Les archéologues ont estimé qu'il a fallu 25 000 tonnes de matériaux afin de créer le tertre artificiel de 30 × 40 mètre au sol et de 8,50 mètre environ de hauteur. Le site était défendu par trois fossés successifs. Le château est abandonné vers 1030-1040.
Motte (les cluzels) sur un éperon dominant la rive droite de la vallée de la Lupte. Un poste de guet creusé dans le haut de la falaise est situé sous le rempart. Au pied de la motte, sur une plateforme, ont été aménagés deux ensembles troglodytiques. Le tout a probablement été utilisé entre le milieu du 11ᵉ et le début du 13ᵉ siècle. En 1274, les registres de l'inquisition mentionnent la dénonciation par une infirmière de Cordes (Tarn), Arnaude Delrasa, d'un malade qui prétend avoir vu « trois belles hérétiques dans un clusellum à Castelnau-Montratier encorue qualifié de domus ».
Motte de Toublanc. La motte artificielle, située sur un point culminant du plateau, a un diamètre à la base d'une cinquantaine de mètres et une hauteur de quatre mètres. Elle aurait été surmontée d'une petite tour de pierre. À côté de la butte, vers le sud-est, une cavité creusé dans le tuf, pourrait correspondre à une citerne souterraine.
Hôtel de ville de Castelnau-Montratier inscrit au titre des monuments historiques en 1971.
Ruines gallo-romaines du Souquet inscrites au titre des monuments historiques en 2000.
Personnalités liées à la commune
Bérenger de Roquefeuil : il prétendit que les habitants de Castelnau-Montratier abusaient de la coutume qui dispensait du droit de leude toute marchandise apportée au marché qui ne dépassait pas un quarton, en n'y apportant que des quartons et il ordonna à des arbalétriers d'aller pendant la nuit à Castelnau briser les mesures de pierre. Les habitants en vinrent aux mains avec les archers qui prirent la fuite,. Son intransigeance poussa la population de Castelnau-Montratier à la révolte et il envoya une petite bande armée ramener ces « vilains subjets » à la raison. Les insurgés malmenèrent sa poignée de soldats et il intenta une action en justice devant le parlement de Toulouse qui démontra l'iniquité de ses prétentions et en 1493, devant la menace de confiscation de ses biens, il se soumit au verdict du procès et il dut reconnaître publiquement ses torts au cours d'une humiliante cérémonie.
André Chaten, poète du 19ᵉ siècle qui vécut au hameau de Moussur.
Anatole de Monzie fut conseiller général du canton de Castelnau-Montratier.
André Chanet.
Géraud 3 de Gourdon.
Simone Lurçat (1915-2009), épouse du peintre et tapissier Jean Lurçat et gestionnaire de ses œuvres, est née dans la commune.
Héraldique
Le blasonnement en est : « De sable, à une porte d'argent accompagnée en chef de trois tours de même. »