Catus est une commune française située dans l'ouest du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans la Bouriane, une région naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forêt avec comme essence principale des châtaigniers.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Vert et par deux autres cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Catus est une commune rurale qui compte 896 habitants en 2019. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Cahors. Ses habitants sont appelés les Catusiens ou Catusiennes.
Toponymie
Selon Gaston Bazalgues, le toponyme Catus pourrait être basé sur :
- le nom d'une plante : l'euphorbe, la catapuça en occitan qui est devenu catuça pour donner enfin La Catusse ;
- ou plutôt, l'anthroponyme gallo-romain Catius qui est devenu Catus (l'évolution phonétique est difficile à admettre : en effet, *Catus > *Cado > *Cad > *Cat, non Catus).
Pour Dauzat et Rostaing, on pourrait penser au nom d'homme gaulois *Cattusius, variante intensive de Catusius.
Pour d'autres, Catus doit son nom à l'installation de Romains dès 250 après Jésus-Christ En effet, cattus "chat" en latin et langue romaine, animal, qui, selon la légende, aurait indiqué où se trouvait la source d'eau qui a permis l'expansion du village. Cette source, est toujours visible au-dessus du village et alimente principalement le lac artificiel du même nom.
L'origine Catusse est de loin la plus probable car elle est confirmée par des patronymes locaux et un toponyme dans le Tarn alors qu'aucun patronyme Catus n'existe.
Géographie
La commune est traversée par la rivière Vert, à moins de 20 kilomètre au nord-ouest de Cahors.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Lac Vert
- Gouffre de Laberrie
- Église paroissiale Saint-Astier, ancien prieuré Saint-Jean,, il est mentionné pour la première fois en 1095 comme dépendance de l'abbaye Saint-Michel de Cluse (Italie). Les bâtiments sont construits au 12ᵉ siècle. Après les destructions de la guerre de Cent Ans, des restaurations sont faites. L'église construite au 11ᵉ siècle est restaurée au 15ᵉ siècle et 16ᵉ siècles. Le prieuré est vendu comme bien national à la Révolution.
Les différentes parties du prieuré ont été classées ou inscrites au titre des monuments historiques : la salle capitulaire a été classée le 4 mars 1891, l'église, le 10 juin 1908, les façades et toitures des immeubles bordant la place de l'église, inscrites le 20 novembre 1942, les vestiges des bâtiments conventuels de la parcelle 185 ont été inscrites le 30 août 1995, les vestiges des bâtiments conventuels de l'aile est abritant la salle capitulaire et ceux de l'aile nord, à l'exception des aménagements modernes de la parcelle 186, et l'ancienne aire du cloître ont été classés le 20 novembre 1998.
- Église Saint-Hilaire de Salvezou avec ses peintures murales, ancienne chapelle castrale datant du 12ᵉ siècle et modifiée au 19ᵉ siècle, a été inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques le 17 septembre 1990. Plusieurs objets sont référencer dans la base Palissy.
- Tour Dépétrat, ou tour des Anglais, ancienne demeure de notable, rue de la République.
- Maison du Prieur, impasse de la Tour, avec une tour d'escalier, construite après la sécularisation du prieuré.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Gabriel Perboyre
- Magloire