Champ-sur-Drac (prononcé [ ʃɑ̃ syʁ dʁak]) est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Située sur la route qui reliait la France à l'Italie au confluent de deux rivières, le Drac et la Romanche, la commune a une superficie de 892 hectares dont un tiers est occupé par le lit du Drac et, un deuxième tiers est situé sur les flancs de la montagne du Connex. Ces deux zones n'étant pas urbanisables, le bâti se situe dans le tiers central restant, expliquant ainsi la forte densité de la commune, pour sa taille, qui est actuellement de 345 habitants/km2.
Les différents secteurs de la commune ont des altitudes différentes : 269 mètres pour la Plaine, 319 mètre pour la Combe, et 1 281 m au sommet du Connex.
La commune fait partie l'unité urbaine de Grenoble (508 201 habitants en 2013) et de l'aire urbaine de Grenoble (684 398 habitants en 2013).
Distances
Des villes d'intérêt national, à vol d'oiseau, Champ-sur-Drac se situe à 13 kilomètre de Grenoble, 104 kilomètre de Lyon, 130 kilomètre de Genève, 153 kilomètre de Turin, 199 kilomètre de Marseille, 379 kilomètre de Toulouse et 493 kilomètre de Paris.
Des villes d'intérêt local, à vol d'oiseau, la commune se situe à 2 kilomètre de Jarrie, 4 kilomètre de Varces-Allières-et-Risset et de Vizille, 6 kilomètre de Vif et 8 kilomètre d'Échirolles.
Accès
Voies routières
-
A480 8 Briançon, Gap, Vizille, Stations de l'Oisans
-
N 85 reliant Bourgoin-Jallieu à Golfe-Juan.
-
D 529 reliant Champ-sur-Drac à La Mure.
Transport ferroviaire
Depuis la gare de Jarrie en bordure du territoire de la commune, liaison TER pour Grenoble (15 min) ou Gap (2 h).
En gare de Grenoble, correspondance TGV possible pour Paris-Gare de Lyon (3 h).
Transport urbain
La commune fait partie du périmètre des transports urbains (PTU) du SMTC.
Elle est desservie par deux réseaux de bus, le réseau TAG et le réseau Transisère (avec tarification TAG).
La ligne 70 du réseau TAG dessert la majeure partie du territoire communal avec une dizaine d'arrêts. Elle relie Champ-sur-Drac ZA La Plaine à Montchaboud Le Village via la gare de Jarrie-Vizille et la commune de Vizille.
La ligne 4110 du réseau Transisère, relie la commune à celles de La Mure, La Motte-d'Aveillans et Grenoble. Toutefois, les 3 arrêts de la ligne se situent sur la RD 529, en périphérie de la ville.
Transports aériens
- Grenoble-Isère à 60 kilomètre.
- Lyon-Saint-Exupéry à 100 kilomètre.
- Genève-Cointrin à 160 kilomètre.
Communes limitrophes
|
Champagnier
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Jarrie
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Notre-Dame-de-Mésage
|
|
Varces-Allières-et-Risset
|
Nord
|
Notre-Dame-de-Mésage
|
Ouest Champ-sur-Drac Est
|
Sud
|
Vif
|
Saint-Georges-de-Commiers
|
Saint-Georges-de-Commiers
|
Sismicité
La commune, comme la grande majorité du Sillon alpin, est classée en zone 4 (risque moyen).
Hydrographie
La commune à la particularité d'être située au confluent du Drac et de la Romanche. Ces deux rivières prennent leurs sources dans le massif des Écrins, dans les Hautes-Alpes.
À l'ouest de la commune, le Drac, arrivant de la vallée du Champsaur, sert de limite séparative avec Varces-Allières-et-Risset et Vif. Aujourd'hui, la Basse vallée du Drac a été classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique ainsi qu'en réserve naturelle régionale.
Au nord, la Romanche, arrivant du glacier de la Plate des Agneaux (sous la Barre des Écrins), est en grande partie canalisée pour éviter toutes crues décennales. La confluence des deux rivières se fait au nord-ouest de la commune.
Champ-sur-Drac est également parcourue par plusieurs ruisseaux arrivant du Connex et des Coteaux. La majorité d'entre eux, se rejoignent au plan d'eau de la Plaine, avant de confluer vers le Drac. Ces ruisseaux, ainsi que le plan d'eau, font partie de la réserve de pêche de la Gaule de Jarrie-Champ.
Cliquez sur une vignette pour l'agrandir.
Climat
Située dans le sud de l'agglomération grenobloise, Champ-sur-Drac est soumise à un climat atypique : comme pour la partie Est de la France, il est "mi-océanique, mi-continental" mais l'environnement montagneux le particularise, amenant des températures anormalement élevées en été et basses en hiver.
Comparaison des données météorologiques de Champ-sur-Drac avec les données nationales
Ville
|
Ensoleillement
(h/an)
|
Pluie
(mm/an)
|
Neige
(j/an)
|
Orage
(j/an)
|
Brouillard
(j/an)
|
Moyenne nationale
|
1 973
|
770
|
14
|
22
|
40
|
Champ-sur-Drac
|
2 020
|
965
|
17
|
32
|
28
|
Paris
|
1 661
|
637
|
12
|
18
|
10
|
Nice
|
2 724
|
733
|
1
|
29
|
1
|
Strasbourg
|
1 693
|
665
|
29
|
29
|
53
|
Brest
|
1 605
|
1 211
|
7
|
12
|
75
|
Les données de Champ-sur-Drac sont recueillies à l'aéroport Grenoble-Isère.
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971 - 2000 :
Relevé météorologique de Grenoble - St Martin d'Hères
Mois
|
janvier
|
février
|
mars
|
avril
|
mai
|
juin
|
juillet
|
août
|
septembre
|
octobre
|
novembre
|
décembre
|
année
|
Température minimale moyenne (°C)
|
−1,3
|
0,1
|
2,5
|
5,3
|
9,6
|
12,6
|
14,8
|
14,5
|
11,4
|
7,5
|
2,5
|
−0,2
|
6,6
|
Température moyenne (°C)
|
2,4
|
4,6
|
8,1
|
11,1
|
15,7
|
18,7
|
21,3
|
21
|
17,3
|
12,4
|
6,5
|
3,3
|
11,9
|
Température maximale moyenne (°C)
|
6,2
|
9
|
13,7
|
16,9
|
21,8
|
24,8
|
27,9
|
27,4
|
23,2
|
17,4
|
10,5
|
6,8
|
17,1
|
Record de froid (°C)
date du record
|
−20,3
1971
|
−20
1956
|
−11,9
1971
|
−3,6
1956
|
−0,6
1979
|
2,6
1953
|
5,9
1970
|
5,6
1946
|
1,6
1957
|
−4,2
1950
|
−9,1
1973
|
−15,4
1962
|
−20,3
2003
|
Record de chaleur (°C)
date du record
|
20,1
2007
|
23,4
1998
|
27,2
1994
|
30,2
1968
|
33,2
1958
|
35,3
1950
|
39,4
1950
|
39,5
2003
|
34
1970
|
31,3
1966
|
26,7
1968
|
22,9
1989
|
39,5
2003
|
Précipitations (mm)
|
84
|
79
|
78
|
80
|
83
|
86
|
72
|
79
|
99
|
94
|
92
|
82
|
1 008
|
Source : Météo France
Toponymie
Attestée sous la forme Campus au 10ᵉ siècle.
Histoire
Héraldique
|
Blasonnement :
« D'azur,
à une rivière issant de la pointe,
à une roue de moulin et une filière le tout d'or.»
Commentaires : La roue à aubes représente l'industrialisation et le développement de la commune, la rivière, la confluence du Drac et de la Romanche.
|
Histoire locale
Les habitants de Champ-sur-Drac sont les Chenillards et les Chenillardes.
Le 8 août 1901 a eu lieu un changement de nom de la commune. Avant cette date, la commune s'appelait Champ-près-Vizille. Elle deviendra Champ-sur-Drac dû à l'homonymie entre Champ-près-Vizille et Le Champ-près-Froges qui causa régulièrement des erreurs de direction des correspondances particulières et/ou administratives entre les deux villes.
Champ-sur-Drac se situe à 13 kilomètre de Grenoble. Elle a fait partie du canton de Vizille jusqu'en mars 2015, depuis, elle fait partie du canton du Pont-de-Claix. La ville a un passé historique très riche et de nombreux vestiges en témoignent (église, chapelle, ruines d'un monastère, d'une forteresse et les vestiges du Château des Alleman, puissante famille dont faisait partie la mère de Bayard, et dont la tour principale a été réhabilitée). Son urbanisation modérée a su lui conserver un aspect verdoyant et campagnard qui est très apprécié des habitants. Elle propose de nombreux équipements sportifs et de loisirs, qui lui ont permis de se développer dans le milieu associatif avec près d'une cinquantaine d'associations (loi 1901). Son développement industriel et artisanal (160 entreprises sur deux zones industrielles) lui assurent une certaine stabilité financière.
Économie
La vie industrielle de la ville était très importante, mais aux 18ᵉ et 19ᵉ siècles, quelques-unes de ses industries ont disparu (en 1983, plus précisément).
Les gisements de gypse avec anhydrite ont été exploités de façon industrielle.
À l'exception des plâtrières de Combe dont l'origine remonte au 18ᵉ siècle, l'activité industrielle n'a véritablement débuté qu'en 1891 avec la construction de la centrale électrique Fures et Morges. Cette centrale, l'une des plus grandes de France à l'époque, a permis ensuite l'implantation en 1901 d'une cartonnerie-papeterie (Papeterie Navarre) et de plusieurs entreprises artisanales installées au Pont de Champ, qui vont marquer le début d'une nouvelle ère pour la collectivité. Le déclin de 1983, a entrainé par la suite la fermeture de la cartonnerie-papeterie qui laissera une lourde cicatrice dans la vie industrielle chenillarde.
Aujourd'hui, il existe deux zones d'activités, regroupant une centaine d'entreprises, la ZAC du Pont de Champ et la ZI de la Plaine. On compte parmi les grosses entreprises : la direction Europe d'Avery Dennison avec l'un des plus gros ateliers de fabrication de la firme ; la direction et un entrepôt de Grenoble Logistique Distribution (GLD); mais aussi de CIC Orio, Véolia, Etiqu'Alp, Sonzogni, Dauphibat, Atelier Peyronnard, SCMI...
Sites pollués
De par l'activité économique de la commune et des communes environnantes comme Jarrie, plusieurs sites pollués sont recensés par l'État sur le territoire communal.
- Le site des Grandes Carrières a été exploité de 1966 à 1971 par l'usine Pechiney Ugine Kuhlmann. C'était une ancienne décharge dans une excavation de gypse où 15 000 tonnes de déchets ont été recouverts. Surveillé, le site est depuis repris par la végétation.
- Le site de la Madeleine est un ancien parc à ferrailles de l'usine Arkema (et ses ascendantes), ayant accueilli entre 1920 et 1965 divers matériaux contaminés. En 1965, un incendie a ravagé le dépôt, mettant fin à l'activité de décharge de produits industriels. Le site actuel, occupant une surface de 1 hectare n'a pas été décontaminé, les projets de réaménagement ont consisté en un recouvrement de 50 centimètres de terre végétale (remblais sains argilo-limoneux) et d'un géotextile,.
Politique et administration
Intercommunalité
Du premier janvier 2003 au 31 décembre 2013, la ville était membre de la communauté de communes du Sud Grenoblois (CCSG).
Depuis le premier janvier 2014, Champ-sur-Drac est membre de la métropole Grenoble-Alpes Métropole (ou Métro).
La commune est également membre de plusieurs coopérations intercommunales comme, le schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Région grenobloise, le syndicat intercommunal des eaux de la région grenobloise (SIERG)...
Tendances politiques et résultats
Politiquement, Champ-sur-Drac est une ville de gauche, les électeurs ayant majoritairement voté en faveur de ce bord politique pour les élections municipales depuis 1969. Il en va de même pour les autres élections, comme l'élection présidentielle française de 2012 : le premier tour a vu arriver en tête François Hollande avec 30,50 %, suivi de Marine Le Pen avec 25,78 %, puis de Nicolas Sarkozy avec 16,57 %, Jean-Luc Mélenchon avec 15,20 % et François Bayrou avec 6,10 % ; au second tour, les électeurs ont voté à 59,98 % pour François Hollande contre 40,02 % pour Nicolas Sarkozy, résultat davantage à gauche par rapport à la moyenne nationale qui fut, au second tour, de 51,63 % pour François Hollande et 48,37 % pour Nicolas Sarkozy.
Administration municipale
Le conseil municipal est composé de 23 membres : le maire, 6 adjoints et 16 conseillers municipaux (dont 12 de la majorité et 4 de l'opposition).
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
|
Identité
|
Étiquette
|
Qualité
|
Liste des maires de 1792 à 1945.
Période
|
Identité
|
Étiquette
|
Qualité
|
1944
|
1945
|
M. Frédéric Roudier
|
...
|
...
|
1929
|
1944
|
M. Camille Ravanat
|
...
|
...
|
1920
|
1929
|
M. Léopold Chabert
|
...
|
...
|
1919
|
1920
|
M. Léopold Segond
|
...
|
...
|
1908
|
1919
|
M. Léopold Chabert
|
...
|
...
|
1900
|
1908
|
M. Henri Peyronnard
|
...
|
...
|
1898
|
1900
|
M. Adolphe Ravanat
|
...
|
...
|
1888
|
1898
|
M. Henri Labeaume
|
...
|
...
|
1877
|
1888
|
M. Joseph Girard
|
...
|
...
|
1876
|
1877
|
M. Louis Brun
|
...
|
...
|
1875
|
1876
|
M. François Couvat
|
...
|
...
|
1874
|
1875
|
M. Jean Dupuy
|
...
|
...
|
1872
|
1874
|
M. Louis Giroud
|
...
|
...
|
1871
|
1872
|
M. Henri Labeaume
|
...
|
...
|
1866
|
1871
|
M. Joseph Girard
|
...
|
...
|
1852
|
1866
|
M. Joseph Brun
|
...
|
...
|
1847
|
1852
|
M. Jean Bouchard
|
...
|
...
|
1837
|
1847
|
M. Jean Girard
|
...
|
...
|
1831
|
1837
|
M. Martin Joubert
|
...
|
...
|
1830
|
1831
|
M. Etienne Besson
|
...
|
...
|
1826
|
1830
|
M. Albin Genevois
|
...
|
...
|
1822
|
1826
|
M. Étienne Barthelemy
|
...
|
...
|
1800
|
1822
|
Pas d'archive
|
-
|
-
|
1794
|
1800
|
M. Jean-Baptiste Bourjallat
|
...
|
...
|
1792
|
1794
|
M. Jean-Baptiste Girard
|
...
|
...
|
Les données manquantes sont à compléter.
|
|
février 1945
|
février 1969
|
Ernest Livache
|
DVD
|
|
février 1969
|
février 1974
|
Louis Colmard
|
PCF
|
|
mars 1974
|
mars 1999
|
Albert Ripert
|
PCF
|
|
mars 1999
|
octobre 2018
|
Jacques Nivon
|
DVG
|
Retraité
|
octobre 2018
|
En cours
|
Francis Dietrich
|
DVG
|
Retraité
|
Distinctions
- Depuis 2010, la ville est labellisée « Pavillon orange » - 4 étoiles, pour sa politique de sauvegarde de la population par le Haut Comité Français pour la Défense Civile.
La commune de Champ-sur-Drac, par la présence des risques chimiques des sites de Jarrie et de Pont-de-Claix, des nombreux barrages EDF sur le Drac et la Romanche ainsi que des risques sismiques, d'éboulements et d'inondations, a été la première commune de l'Isère, et de moins de 5 000 habitants de France, à s'être dotée d'un plan communal de sauvegarde (PCS) et d'un dossier d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM). Enfin la commune a la particularité d'avoir mis en place une réserve communale de sécurité civile.
Jumelage
- Depuis le 12 janvier 2015, la commune est jumelée avec la Première compagnie de combat "Sidi-Brahim" du 7e bataillon de chasseurs alpins basée au quartier de Reyniès à Varces-Allières-et-Risset.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005.
En 2017, la commune comptait 3 007 habitants, en diminution de 2,91 % par rapport à 2012 (Isère : +2,75 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Évolution de la population [ modifier ]
1793
|
1800
|
1806
|
1821
|
1831
|
1836
|
1841
|
1846
|
1851
|
351
|
395
|
498
|
525
|
533
|
516
|
505
|
510
|
451
|
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1856
|
1861
|
1866
|
1872
|
1876
|
1881
|
1886
|
1891
|
1896
|
480
|
442
|
464
|
438
|
455
|
437
|
402
|
358
|
356
|
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1901
|
1906
|
1911
|
1921
|
1926
|
1931
|
1936
|
1946
|
1954
|
452
|
518
|
523
|
903
|
1 016
|
1 238
|
1 242
|
1 200
|
1 621
|
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1962
|
1968
|
1975
|
1982
|
1990
|
1999
|
2005
|
2010
|
2015
|
2 181
|
2 316
|
2 605
|
3 094
|
3 044
|
3 260
|
3 152
|
3 136
|
3 037
|
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2017
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
3 007
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006.)
Histogramme de l'évolution démographique
En 2015, la population municipale était de 3 037 habitants, la population totale était de 3 071 habitants.
Données issues de l'INSEE.
Évolution de la pyramide des âges de la ville de Champ-sur-Drac, comparaison entre l'année 1999 et 2010 :
Pyramide des âges en 1999 en nbre d'individus.
Hommes
|
Classe d'âge
|
Femmes
|
71
|
75 à plus
|
94
|
223
|
60 à 74
|
221
|
508
|
40 à 59
|
520
|
428
|
20 à 39
|
406
|
406
|
0 à 19
|
385
|
|
Pyramide des âges en 2010 en nbre d'individus.
Hommes
|
Classe d'âge
|
Femmes
|
103
|
75 à plus
|
177
|
261
|
60 à 74
|
264
|
453
|
40 à 59
|
488
|
336
|
20 à 39
|
309
|
388
|
0 à 19
|
357
|
|
Enseignement
La ville de Champ-sur-Drac dépend de l'académie de Grenoble, de l'inspection académique de l'Isère et de la circonscription Grenoble 4 (IEN Grenoble 4).
Elle comprend 3 établissements scolaires :
- une école maternelle
- deux écoles élémentaires : "Le Pavillon" et "Les Gonnardières" .
Le collège et le lycée de secteur sont respectivement le collège du Clos-Jouvin de Jarrie et le lycée des Portes-de-l'Oisans de Vizille.
Cliquez sur une vignette pour l'agrandir.
Médias
- Télévisions locales: France 3 Alpes et TéléGrenoble Isère
- Radios locales : France Bleu Isère, Alpes 1...
- Quotidien régional : Le Dauphiné libéré, édition "Romanche & Oisans"
- Magazines institutionnels :
-
Confluences, magazine trimestriel de la ville
-
Métropole, magazine bimestriel de la métropole de Grenoble
-
Isère Magazine, magazine bimestriel du département de l'Isère
Personnalités liées à la commune
- Paul Émile Breton de Champ, né dans la commune le 21 avril 1814, polytechnicien et ingénieur.
- Laurent Debrosse, footballeur professionnel ayant évolué à l'Olympique lyonnais, au GF38, puis, en fin de carrière, à l'USJC Foot.
- Michel Huet, naturaliste et présentateur des émissions "Grandeur Nature" de France 3.
- André Navarre, fondateur des Papeteries Navarre.
Sports
Équipements sportifs
Noyau Nord :
- Boulodrome des sociétaires (Espace culturel Navarre) ;
- Espace Romanche, terrain de bosses pour VTT et city-stade.
Noyau Sud :
- Stade de football René-Perrouault, en pelouse synthétique et éclairé. Il est le stade d'honneur de l'USJC Football, qui évolue en PHR ;
- Terrain de football en revêtement stabilisé et éclairé ;
- Gymnase et dojo de la Plaine ;
- Courts de tennis ;
- Plan d'eau et son jet d'eau, site de pêche, de détente et de loisirs.
Les sentiers de randonnée de la commune sont gérés par le « Sipavag ».
Cliquez sur une vignette pour l'agrandir.
Culture locale et patrimoine
Monuments religieux
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Ruines du prieuré de Saint-Michel de Connexe (ou Conest), du 12ᵉ siècle, son influence s'étendait sur plusieurs paroisses environnantes dont le prieur nommait les curés et les supérieurs. Détruit par les guerres de religions, il fut abandonné par les moines en 1570. Sa dernière arche est tombée, à la suite d'un orage, en 1984. But de promenade jusqu'à la Roche Courbière (panorama sur la vallée du Drac).
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Notre Dame-des-Autels, chapelle romane du 15ᵉ siècle, dépendant du prieuré et située en bordure de l'ancienne route de Champ-sur-Drac à Saint-Georges-de-Commiers. Son pèlerinage accueillant toutes les paroisses voisines est toujours très suivi le 8 septembre.
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Église paroissiale de Saint-Pierre, du 12ᵉ siècle, située dans l'enceinte du château de la famille des Alleman. Le clocher en peigne (très rare en Dauphiné) est inscrit à l'inventaire des monuments historiques. La cloche, fondue en 1613, porte le nom de ses deux saints patrons : saint Pierre (jusqu'en 1865), puis saint Blaise.
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Chapelle de la Sainte-Madeleine, datant du 12ᵉ siècle, située à l'entrée est de la commune, elle servait de refuge nocturne aux voyageurs attardés. Un bac remplaça le pont emporté en 1219 (rupture du lac Saint-Laurent à Bourg-d'Oisans). Jusqu'en 1685, les religieuses percevaient un droit de passage. Dix ponts furent successivement reconstruits sur le torrent. Actuellement, c'est un domaine privé.
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Église Saint-Michel, construite en 1966, remplace la chapelle des papeteries Navarre. Elle fait partie de la paroisse « Saint-Paul-de-la-Romanche », qui regroupe six anciennes paroisses des alentours.
Monuments civiles
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Tour des Alleman, ruine du château fort de Champ, du 12ᵉ siècle. Il s'agit du château d'une grande famille seigneuriale, les Alleman, dont faisait partie la mère de Bayard. Détruit lors de la bataille de Jarrie en 1587, la tour du château est aujourd'hui réhabilitée et propriété communale, elle domine toujours la vallée basse du Drac.
- Salle de spectacle Navarre et son rideau de scène, datant du Premier quart du 20ᵉ siècle.
- des bâtisses anciennes, notamment la demeure de l'Enclos, du 19ᵉ siècle et la ferme Peyron, du 18ᵉ siècle
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Équipements culturels
- Bibliothèque municipale.
- Espace culturel Navarre :
- salle de spectacle "Théâtre Navarre" (300 places) ;
- diverses salles annexes (Familles, Sociétés, Informatiques, Amicale-Boules…).
- Musée Autrefois, créé par des habitants, grâce à leurs dons et ceux des communes voisines, retrace l'histoire de la ville, entre Drac et Romanche ainsi que du Sud Grenoblois. Dans huit salles et en extérieur sont évoqués la vie familiale, l'artisanat, les métiers d'antan, l'agriculture, les industries locales au 19ᵉ siècle. Une large place est donnée au travail du cuir et de la soie : tannerie, cordonnerie, ganterie de Grenoble et soie de Lyon.
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Zones naturelles protégées
- La Basse vallée du Drac est classée zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I.