Le château de Versailles est un château et un monument historique situé à Versailles dans les Yvelines, en France. Il fut la résidence principale des rois de France Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Le roi, la cour et le gouvernement y résidèrent de façon permanente du 6 mai 1682 au 6 octobre... Lire la suite
Le château de Versailles est un château et un monument historique situé à Versailles dans les Yvelines, en France. Il fut la résidence principale des rois de France Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Le roi, la cour et le gouvernement y résidèrent de façon permanente du 6 mai 1682 au 6 octobre 1789, à l'exception des années de la Régence de 1715 à 1723. Voulu par Louis XIV afin de glorifier la monarchie française, le château est le plus important monument de son règne et l'un des chefs-d'œuvre de l'architecture classique. Il exerça une grande influence en Europe aux 18ᵉ et 19ᵉ siècles dans le domaine de l'architecture et des arts décoratifs.
Le château est constitué d'un ensemble complexe de cours et de corps de bâtiments préservant une harmonie architecturale. Il s'étend sur 63 154 mètre carré, répartis en 2 300 pièces dont 1 000 sont affectées au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
Le parc du château de Versailles s'étend sur 815 hectare, contre plus de 8 000 hectare avant la Révolution française, dont 93 hectare de jardins. Il comprend de nombreux éléments, dont le Petit et le Grand Trianon (qui fut la résidence de Napoléon premier, Louis XVIII, Charles X, Louis-Philippe premier, et Napoléon III), le hameau de la Reine, le Grand et le Petit Canal, une ménagerie (aujourd'hui détruite), une orangerie et la pièce d'eau des Suisses.
Localisation
Le château de Versailles est situé au nord-ouest du territoire de la commune de Versailles sur la place d'Armes, à 16 kilomètres au sud-ouest de Paris, en France. On entend, par « château de Versailles », à la fois la construction palatiale et ses proches abords, ainsi que l'ensemble du domaine de Versailles, incluant alors — entre autres — les Trianons, le Grand Canal et le parc du château de Versailles.
Histoire
Ancien Régime
Aux origines du lieu
Avant le château, la première mention de Versailles remonte à 1038 dans une charte de l'abbaye Saint-Père de Chartres. En 1561, le domaine de Versailles et sa demeure seigneuriale sont vendus à Martial de Loménie, secrétaire des finances de Charles IX.
Albert de Gondi, comte de Retz, favori italien de la reine Catherine de Médicis, devient, contre 35 000 livres, propriétaire de la seigneurie de Versailles et de son château, consistant alors en une demeure seigneuriale située à l'emplacement de l'actuel hôtel des Affaires étrangères et de la Marine.
En 1589, un mois avant qu'il ne devienne roi de France, le roi de Navarre séjourne à Versailles. Revenant de Blois, il s'y arrête du 7 au 9 juillet et est reçu par Albert de Gondi ; il y retourne en 1604 et 1609. Dès 1607, le futur Louis XIII, alors âgé de six ans, fait sa première chasse à Versailles.
Au début du 17ᵉ siècle, les terres environnantes sont la propriété, d'une part, de la famille de Gondi et, d'autre part, du prieuré Saint-Julien de Versailles dont le prieur est Mathieu Mercerie. De 1622 à 1654, Jean-François de Gondi est archevêque de Paris dont dépend hiérarchiquement le prieuré Saint-Julien. Jean-François de Gondi, seigneur de Versailles, est donc propriétaire du domaine qui est acquis par le roi en 1623. « La terre et seigneurie de Versailles » sont elles vendues au roi le 8 avril 1632 par ce même Jean-François de Gondi,. Sur le terrain de l'actuel château de Versailles, ne se trouve alors qu'un moulin à vent.
Louis XIII : les origines du château
Le premier château
En 1623 Louis XIII, atteint d'agoraphobie et pris d'un besoin de retraite spirituelle décide de faire construire un modeste pavillon de chasse en brique et pierre au sommet du plateau de Versailles, sur le chemin allant de Versailles à Trianon, en un lieu appelé le Val-de-Galie. Il fait acheter le 23 mars 1624 le moulin et la maison du meunier sis sur la butte entourée de marais,. On ignore le nom de l'architecte mais le maître maçon se nomme Nicolas Huaut. Comme le mentionne le marché publié par Jean Coural en 1959, le bâtiment consiste alors en un simple corps de logis de 35 mètres de long sur 5,80 mètres de large, s'élevant sur trois niveaux (trois étages : rez-de-chaussée, premier étage et galetas) à sept travées auquel s'ajoutent deux ailes en retour, légèrement plus basses (deux étages) et également en sept travées, de 27,30 mètres de long sur 4,85 mètres de large. L'ensemble est entouré de fossés précédés d'une terrasse et d'un jardin de deux hectares dessiné par l'intendant des jardins du roi Jacques Boyceau. L'avant de la cour est fermé par un mur percé d'une porte cochère surmontée d'un tympan sculpté aux armes royales. Louis XIII participe personnellement à l'élaboration du plan de ce premier édifice et en prend possession le 9 mars 1624.
S'il constitue son rendez-vous de chasse favori, il ne forme pourtant qu'une construction rustique et purement utilitaire. La disposition bastionnée de terre et les fossés qui l'entourent, rappellent encore certaines constructions féodales. Ses matériaux de médiocre qualité (moellon avec mortier de chaux et sable enduit d'un crépi, encadrement des fenêtres en fausses pierres de plâtre) rappellent quant à eux l'hôtel de Guénégaud.
Louis XIII achète à Jean de Soisy un terrain dont la famille de celui-ci est propriétaire depuis le 14ᵉ siècle et y fait bâtir une nouvelle habitation. Dans sa petite demeure, il reçoit de temps à autre sa mère Marie de Médicis et son épouse Anne d'Autriche. Elles ne font qu'y passer sans jamais y coucher, le château de Louis XIII ne comportant pas d'appartement pour les femmes.
L'appartement du roi comprend une petite galerie où était accroché un tableau représentant le siège de La Rochelle, puis viennent quatre pièces dont les murs sont couverts de tapisseries. Le salon du roi occupe le centre de l'édifice, emplacement qui correspond aujourd'hui à celui du lit de Louis XIV.
Le 11 novembre 1630, le cardinal de Richelieu se rend secrètement à Versailles dans le but de regagner la confiance du roi en dépit des pressions exercées sur ce dernier par la reine mère et le parti dévot. Cet événement sera connu, plus tard, sous le nom de journée des Dupes et constitue pour le château le premier acte politique d'importance avant qu'il ne devienne une résidence d'État. Richelieu resta Premier ministre et la reine mère fut exilée.
Ce château est surnommé à cause de sa petite taille « le chétif château », ou « le chestif chasteau » en ancien français, par le maréchal de Bassompierre. Saint-Simon l'appelle aussi « le château de cartes », à cause de ses couleurs (les briques rouges, le toit d'ardoises noires et la pierre blanche) qui rappellent celles d'un jeu de cartes, ou « le méchant cabaret à rouliers » pour souligner ainsi la modestie de la construction de Louis XIII par rapport à celle de son fils. Un inventaire de 1630 fait en effet état uniquement pour l'appartement du roi au premier étage de quatre pièces tendues de tapisseries, d'une antichambre, d'une garde-robe, d'un bureau et d'une chambre.
Le deuxième château
Le 8 avril 1632, Louis XIII rachète le domaine de Versailles à Jean-François de Gondi, archevêque de Paris.
En mai 1631 débutent des travaux d'agrandissement qui sont dirigés par l'ingénieur-architecte Philibert Le Roy : à chaque angle sont ajoutés des petits pavillons en décroché, les ailes sont remaniées ; en 1634, le mur fermant la cour est remplacé par un portique en pierre à six arcades garnies de ferronneries. Le nouveau château reçoit sa première décoration florale ; les jardins sont agencés « à la française » par Boyceau et Menours, décorés d'arabesques et d'entrelacs. Les crépis sur moellons sont remplacés par des façades de briques et de pierre. Une terrasse servant de promenade, avec une balustrade décorée d'oves, est aménagée en 1639 devant la façade principale du château au-dessus du parterre qui est accessible par un escalier. Ce château correspond actuellement à la partie en U qui entoure la cour de marbre.
En 1643, sentant sa mort approcher, Louis XIII déclare : « Si Dieu me rend la santé, disait-il à son confesseur, le jésuite Jacques Dinet, j'arrêterai le cours du libertinage, j'abolirai les duels, je réprimerai l'injustice, je communierai tous les huit jours, et sitôt que je verrai mon dauphin en état de monter à cheval et en âge de majorité, je le mettrai en ma place et je me retirerai à Versailles avec quatre de vos Pères, pour m'entretenir avec eux des choses divines et pour ne plus penser de tout qu'aux affaires de mon âme et de mon salut ».
Le 14 mai, il meurt laissant le Royaume à son fils Louis XIV, âgé de quatre ans et trop jeune pour gouverner. Sous la régence d'Anne d'Autriche, Versailles cesse alors d'être une résidence royale pendant presque dix-huit ans.
Louis XIV
Contexte : la régence d'Anne d'Autriche
À la mort de Louis XIII, le 14 mai 1643, son descendant, le jeune Louis XIV, n'est âgé que de quatre ans et huit mois. Selon un édit du défunt roi passé en avril, le gouvernement de la France est alors confié à sa veuve, Anne d'Autriche, assistée d'un conseil de régence comprenant le duc d'Orléans, lieutenant-général du Royaume, le cardinal Mazarin, le chancelier Séguier, les secrétaires d'État Bouthillier et son fils Chavigny. Mais la reine, qui ne souhaite pas gouverner avec ces créatures placées par Louis XIII et feu le cardinal de Richelieu, obtient du Parlement, le 15 mai 1643 l'administration du Royaume et l'éducation du jeune roi. Bien vite, cependant, la reine prend conscience de l'extrême difficulté à exercer seule le pouvoir. Elle fait donc appel au cardinal Mazarin en lui donnant, le 18 mai 1643, le poste de Premier ministre. Elle fait également de lui le tuteur de son fils. Le lendemain de la mort du roi, Louis et son jeune frère, le duc Philippe d'Anjou, ont quitté Saint-Germain-en-Laye pour s'installer à Paris, au Palais-Cardinal, rebaptisé Palais-Royal.
Un petit château pour un petit roi : 1641-1659
On sait que le futur Louis XIV était venu une première fois à Versailles en octobre 1641 avec son frère, pour échapper à une épidémie de vérole qui frappait Saint-Germain-en-Laye. Après la mort de Louis XIII, le petit pavillon de chasse de Versailles, avec son architecture de brique et pierre désuète, tombe dans un oubli relatif. Jusque-là supervisé par Claude de Saint-Simon, père du célèbre mémorialiste, le domaine royal est administré, sans grande conviction, à partir de 1645 par le président au parlement de Paris, René de Longueil, qui prend la charge de capitaine des chasses et par Nicolas du Pont de Compiègne qui devient intendant. La terre de Versailles survit chichement avec 4 000 livres annuelles tirées du produit de ses fermes.
Le jeune Louis se rend à Versailles le 18 avril 1651, pour une partie de chasse, où il est reçu par le capitaine des chasses de Longueil. Il revient dîner sur les lieux les 15 et 28 juin. Les troubles causés à Paris par la Fronde des princes contraignent le roi et la régente à un séjour forcé de trois mois à Poitiers d'octobre 1651 à janvier 1652. Au terme d'un voyage de retour de plusieurs mois, Anne d'Autriche et son fils font étape à Versailles le 27 avril 1652 pour dîner avant de rejoindre Saint-Germain-en-Laye. Le 14 novembre, le roi accompagné de Monsieur, son frère, et d'une partie de la cour va « prendre le divertissement de la Chasse à Versailles ». Il y retourne pour la même occupation les 8 et 22 janvier 1653. Le 3 avril, le jeune Louis passe la nuit à Versailles et y retourne deux semaines plus tard pour chasser. Le 20 mai, il vient chasser le renard en compagnie du cardinal Mazarin et reste dormir sur place.
Du fait de ces visites régulières, on remplace, dans la charge de capitaine des chasses, le président de Longueil, peu impliqué dans la gestion du domaine, par Louis Lenormand, sieur de Beaumont, le 28 juin 1653. Mais l'intérêt du souverain pour Versailles ne se confirme pas. Le jeune monarque de 14 ans préfère aller chasser à Vincennes. En cinq années, il ne vient à Versailles que quatre fois, de la fin 1654 à l'automne 1660. Le domaine traverse alors une période de déshérence et d'irrégularités, marquée par les querelles violentes entre le colérique concierge du château, Henry de Bessay, sieur de Noiron (nommé en 1654), et le jardinier Guillaume Masson (nommé en 1652). En mars 1665 Noiron tire un coup de pistolet sur Masson et le menace de son épée. Le jardinier indélicat, quant à lui, exploite le parc à son profit en détournant du foin ou du bois, et en utilisant les terres comme pâturages pour ses bêtes ou celles de propriétaires des environs.
La situation ne s'améliore guère par la suite. Pour des raisons administratives, l'intendant Nicolas du Pont de Compiègne démissionne de sa charge. À sa place on nomme, le 11 mars 1659, Louis Lenormand, sieur de Beaumont, qui cumule donc la charge d'intendant avec celle de capitaine des chasses dont il est titulaire depuis cinq ans. Mais M. de Beaumont se décharge des fonctions d'intendance, qui ne correspondent pas à son rang, sur son propre intendant, Denis Raimond qui se révèle peu efficace. Le laisser-aller règne sur le domaine royal, encore aggravé par l'assassinat, en forêt de Saint-Germain-en-Laye, de M. de Beaumont, le 3 mai 1660.
Premiers aménagements modestes : 1660-1664
En septembre 1660, le roi amorce la reprise en main du domaine. Au lieu de donner un successeur à M. de Beaumont, il donne commission d'intendance à son proche serviteur, Jérôme Blouin, premier valet de chambre du roi, « ayant clefs des coffres de nostre chambre et couchant en icelle ». Ce dernier remet de l'ordre dans la gestion du domaine en congédiant, sur ordre du roi, le jardinier Hilaire II Masson, accusé de déprédations. Louis XIV demande également que l'inventaire du château soit vérifié. Et le concierge Henry de Bessay, sieur de Noiron, doit, sur ordre du roi du 11 octobre 1660, se retirer à Saint-Germain-en-Laye. Quatre mois après son mariage avec Marie-Thérèse d'Autriche, Louis XIV va « prendre le divertissement de la Chasse » avec son épouse à Versailles, le 25 octobre 1660. C'est à cette époque que l'intérêt du roi pour le domaine de son père se manifeste de façon explicite. Il envisage d'agrandir le jardin et de créer un nouveau parc d'une « étendue considérable ». Dès le mois de novembre, Blouin se met en quête de financements pour ces travaux à venir. À cet effet, il remet en vente le fermage de la seigneurie et parvient non sans difficulté à le faire accepter par le receveur-fermier alors en place, Denis Gourlier, pour la somme de 5 200 livres.
Le premier changement effectif à Versailles concerne le verger. Le roi souhaite en faire régulariser la forme et augmenter la surface. Il veut également le clore d'un mur. Il ordonne que les terrains nécessaires à cette opération soient mis à sa disposition au 31 décembre 1660. Entre l'automne 1660 et le début de 1661, les travaux d'arpentages sont menés. Le 9 mars 1661, alors que le cardinal Mazarin vient de mourir, Louis XIV annonce qu'il exercera le pouvoir directement, sans nommer un nouveau Premier ministre. Le lendemain, sa première décision officielle consiste en la nomination de Jean-Baptiste-Amador de Vignerot du Plessis, marquis de Richelieu, comme capitaine des chasses en remplacement de M. de Beaumont assassiné en 1660. Mais la gestion du domaine de Versailles, non mentionnée dans la capitainerie attribuée à Du Plessis, demeure sous le contrôle de Blouin.
Dans les premiers mois de 1661, le roi charge le peintre Charles Errard de remettre en état les appartements du château. Mais avec la naissance prochaine du dauphin et le mariage à venir de Monsieur, frère du roi, la famille royale va s'agrandir. Il faut donc procéder rapidement à un réaménagement de la distribution des pièces. Le rez-de-chaussée et l'étage sont divisés en appartements royaux ou princiers, desservis par deux nouveaux escaliers dans les ailes latérales. L'escalier de Louis XIII au centre du corps de logis est supprimé.
L'historiographie romantique veut que les architectes et jardiniers de Versailles Charles Le Brun, André Le Nôtre et Louis Le Vau se soient inspirés du château de Vaux-le-Vicomte, mais en fait Louis XIV n'a pas eu à capter tous ces talents au service de Nicolas Fouquet au profit de la monarchie puisqu'ils sont au service du roi depuis des années.
Première campagne : 1664-1668
Sans compter des modifications mineures effectuées à partir de 1661, auxquelles le roi ne consacra qu'une somme modeste d'un million et demi de livres, les phases de construction se déclenchèrent en 1664 avec la première campagne de construction. En dépit des résultats de la construction d'un des plus merveilleux palais d'Europe, les poursuites de Louis XIV déclenchèrent des critiques sournoises parmi ses courtisans. Il reste cependant des témoignages de ces secrètes oppositions ; le lieu parut surtout mal choisi ; Saint-Simon le rapportant ainsi : Versailles, lieu ingrat, triste, sans vue, sans bois, sans eaux, sans terre, parce que tout est sable mouvant et marécage, sans air, par conséquent qui n'est pas bon.
À cette époque, Versailles n'était qu'une résidence d'agrément, où des fêtes étaient données dans les jardins, le Louvre demeurant officiellement le palais royal. Dans une lettre restée célèbre, Colbert se plaignit d'ailleurs que Louis XIV délaissât le Louvre :
« Pendant le temps qu'elle a dépensé de si grandes sommes en cette maison, elle a négligé le Louvre, qui est assurément le plus superbe palais qu'il y ait au monde et le plus digne de la grandeur de Nostre Majesté. Et Dieu veuille que tout d'occasions qui la peuvent nécessiter d'entrer dans quelque grande guerre, en luy ostant les moyens d'achever ce superbe bastiment, ne luy donnent pas longtemps le déplaisir d'en avoir perdu le temps et l'occasion ! ...
Ô quelle pitié, que le plus grand roy et le plus vertueux, de la véritable vertu qui fait les plus grands princes, fust mesuré à l'aune de Versailles ! »
Cette phase de construction résultait des exigences de logement pour les membres de la cour invités au divertissement nommé fête des Plaisirs de l'Île enchantée : pendant une semaine en mai 1664, Louis XIV présenta le divertissement — un prélude en allégorie de la guerre de Dévolution — comme hommage officiel à sa mère, Anne d'Autriche, et à sa femme, Marie-Thérèse d'Autriche ; mais en réalité, le roi offrit la fête à sa favorite, Louise de La Vallière. Au cours des fêtes de 1664 et 1668, les courtisans mesurèrent l'incommodité du petit château, car beaucoup ne trouvèrent pas de toit pour dormir. Le roi, désireux d'agrandir celui-ci, confia cette tâche à Le Vau qui présenta plusieurs projets. Le premier prévoyait la destruction du château primitif et son remplacement par un palais à l'italienne. Le deuxième projet proposait d'agrandir le château, côté jardin, par une enveloppe de pierre. Sur les conseils de Colbert, le roi opta pour la seconde solution.
À partir de 1664, Louis XIV fit aménager Versailles de façon à pouvoir y passer plusieurs jours avec son Conseil et membres de la Cour. Il décida de conserver le château initial bâti par Louis XIII, plus pour des raisons financières que sentimentales. Le Vau tripla la superficie du château, qui fut décoré avec beaucoup de luxe, en reprenant notamment le thème du soleil, omniprésent à Versailles. Le jardin de Versailles, particulièrement apprécié par Louis XIV, fut orné de sculptures de Girardon et de Le Hongre.
En 1665, les premières statues sont installées dans le jardin et la grotte de Téthys construite. La première orangerie, la ménagerie et la grotte de Téthys caractérisèrent la construction à cette époque. Deux ans plus tard, commença le creusement du Grand Canal. Les oiseaux et mammifères de la ménagerie servirent de modèles entre 1669 et 1671, au flamand Pieter Boel, peintre du roi, pour les compositions intitulées les Douze mois, dans les dessins de Charles Le Brun pour la manufacture des Gobelins. Le Louvre conserve vingt de ces études.
Deuxième campagne : 1669-1672
La deuxième campagne de construction fut inaugurée avec le traité d'Aix-la-Chapelle, le traité qui a mis fin de la guerre de Dévolution, et fut célébrée par la fête qui aura lieu le 18 juillet 1668. Connue sous le terme de « Grand Divertissement royal de Versailles », elle sera marquée par la création de George Dandin, de Molière, et des Fêtes de l'Amour et du Hasard, de Lully. Comme lors de la fête de 1664, certains courtisans ne trouvèrent pas de toit pour dormir, ce qui conforta le Roi dans ses projets d'agrandir le château. Le projet finalement accepté fut caractérisé par une enveloppe de pierre.
À cette époque, le château commença à prendre des aspects qu'on voit aujourd'hui. La modification la plus importante de cette période fut l'enveloppe du château de Louis XIII. L'enveloppe « connue également comme le château neuf afin de se distinguer du vieux château de Louis XIII » environna celui-ci au nord, à l'ouest et au sud. Le château neuf fournit des logements nouveaux pour le roi, la reine et les membres de la famille royale. Le premier étage fut réservé complètement pour deux appartements : le grand appartement de la Reine (côté sud) et le grand appartement du Roi (côté nord). Au rez-de-chaussée du château neuf, deux appartements furent aménagés : l'appartement des bains, côté nord ; l'appartement pour le frère et belle-sœur du roi, le duc et la duchesse d'Orléans. À l'ouest, une terrasse s'édifia sur les jardins ; celle-ci fut supprimée quelques années plus tard pour faciliter le passage entre les appartements du roi et de la reine. À son emplacement fut construite la galerie des Glaces. Au deuxième étage, des appartements furent aménagés pour d'autres membres de la famille royale et membres choisis de la cour. À la mort de Louis Le Vau, le 11 octobre 1670, Colbert désigna les travaux architecturaux à François II d'Orbay.
Précisions de construction
- Le rez-de-chaussée, constitué par un soubassement souligné par les lignes horizontales des refends, s'éclaire par des fenêtres cintrées sur les parterres.
- L'étage fut pourvu de colonnes ioniques, de niches et de hautes fenêtres rectangulaires (cintrées par Mansart en 1679). Cet étage reçut un décor sculpté : statues placées dans les niches et bas-reliefs rectangulaires surmontant les fenêtres (ils disparaîtront en 1679).
- Le second étage, ou attique, reçut une décoration d'ordre corinthien et fut surmonté d'une balustrade sur laquelle reposaient des trophées et des pots à feu.
Troisième campagne : 1678-1684
Avec le traité de Nimègue, qui mit fin à la guerre de Hollande, se déclencha la troisième campagne de construction à Versailles. Sous la direction de Jules Hardouin-Mansart, le château prit les aspects ce que nous lui connaissons aujourd'hui. La galerie des Glaces avec ses salons jumeaux — le salon de la Guerre et le salon de la Paix, les ailes au nord et au sud — dits respectivement « aile de Noble » et « aile des Princes » (également « aile du Midi ») et des travaux herculéens aux jardins furent les caractéristiques de marque de cette ère du règne du Roi-Soleil. À cette époque, Le Brun acheva le décor des grands appartements.
Les eaux marécageuses répandaient un « mauvais air » responsable d'épidémies de paludisme mortel chez les ouvriers du chantier et de fièvres tierces parmi les courtisans, ces derniers étant parfois soignés par de la poudre de l'écorce de quinquina, un médicament ramené du Pérou par les jésuites. Le comblement des marais, les efforts d'équipement et de salubrité dans les années 1680 permirent la régression des maladies.
Chronique de construction
1678 :
- La façade sur les jardins est remaniée
- Deux cuves allongées, en marbre blanc enrichi de bronzes dorés, furent ajoutées dans le cabinet des bains
- Début des travaux de la pièce d'eau des Suisses et du bassin de Neptune ainsi que les terrassements nécessaires au doublement du parterre du Midi et à la construction de la nouvelle orangerie
1679 :
- La galerie des Glaces, le salon de la Guerre et de la Paix remplacent la terrasse et les cabinets du Roi et de la Reine
- Le bâtiment central, du côté de la Cour de marbre est surmonté d'un étage. Une horloge encadrée de statues de Mars par Marsy et d'Hercule par Girardon ornent la nouvelle façade
- Orbay commença la construction d'un second escalier destiné à faire pendant à l'escalier des Ambassadeurs : l'escalier de la Reine
- Dès l'achèvement des ailes des Ministres, on entreprit la construction des Grandes et des Petites Écuries Les travaux se poursuivirent dans les jardins qui s'enrichissaient de statues et de nouveaux bosquets
1681 :
- Charles Le Brun acheva la décoration des grands appartements
- La machine de Marly commença à pomper l'eau de la Seine
- Excavation du Grand Canal et de la pièce d'eau des Suisses
- Multiplication des bosquets ainsi que des fontaines dans le jardin
1682 :
Dès lors que Louis XIV décida d'installer la Cour et le pouvoir central à Versailles, en 1682, le château rassembla des milliers de personnes : la famille royale et ses officiers commensaux (ceux qui la servaient), les courtisans et leurs propres domestiques, les ministres et leurs multiples commis, mais aussi tout un personnel de serviteurs, d'ouvriers, de marchands. Ces « gens du château », comme on les nommait, permettaient la bonne marche quotidienne de la « mécanique » versaillaise et de l'État.
Quatrième campagne : 1699-1710
Peu après la défaite de la guerre de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697), et vraisemblablement aussi par l'influence pieuse de Madame de Maintenon, Louis XIV se chargea d'entamer sa dernière campagne de construction à Versailles. La quatrième campagne de construction (1699-1710) fut caractérisée par l'élévation de la dernière chapelle (la chapelle du château de Versailles actuelle). Cette dernière fut dessinée par Jules Hardouin-Mansart et, après sa mort, achevée par Robert de Cotte en 1710, premiers architectes du Roi successifs. De même, l'agrandissement de l'appartement du roi fut entrepris à cette époque avec l'achèvement du salon de l'Œil-de-bœuf et la chambre du roi. Avec le parachèvement de la chapelle, virtuellement toutes les constructions du Roi-Soleil touchèrent à sa fin. Les constructions versaillaises ne se poursuivront que pendant le règne de Louis XV.
Les travaux importants se déroulèrent en période de paix. Inversement, en période de guerre, les travaux et dépenses connurent un net ralentissement. Une idée fausse répandue par l'historiographie de la Troisième République veut que le chantier de Versailles ait ruiné le pays. L'historien François Bluche a pu évaluer la charge des chantiers de Versailles en se basant sur les archives comptables des bâtiments du roi (archives comptabilisant ensemble le château de Versailles, les eaux et les jardins, mais aussi Trianon, Marly et Clagny), et les estime à 80 millions de livres tournoi, soit moins de 3 % annuels dans les dépenses de l'État (en prenant en compte les principales charges réparties entre 1664 et 1715). C'est l'hydraulique du parc du château de Versailles qui représenta la dépense la plus importante du chantier, le Roi-Soleil se voulant être le maître des eaux : sur 65 millions de livres tournois que coûtèrent l'ensemble des travaux du château avant 1690, 25 furent affectés aux eaux de Versailles, soit près de 40 %.
Dans une note datant de la fin du règne de Louis XIV, le premier architecte du Roi Jacques Gabriel recense que le château — hors ses dépendances en ville — dispose des appartements du roi et de la reine, de 20 appartements princiers et de 189 appartements à destination des courtisans.
Réception de l'ambassade de Perse : 1715
Louis XIV organise l'année de sa mort sa dernière cérémonie à Versailles lors d'une audience extraordinaire accordée le 19 février 1715 dans la galerie des Glaces au Mehmet Rıza Beğ de Perse, l'ambassadeur du Chah Huseyin de Perse. Il est accompagné de l'Arménien Hagopdjan de Deritchan. C'est aussi la première manifestation d'envergure à laquelle assiste le futur Louis XV.
Le 13 août 1715 une seconde audience est accordée à l'ambassade qui débouche cette fois sur la signature du traité de commerce et d'amitié entre la France et la Perse. Celui-ci prévoit — notamment — l'établissement d'un consulat de Perse à Marseille, principal port de commerce avec l'Orient dont les Arméniens détenaient le monopole. Hagopdjan de Deritchan est ainsi choisi pour le rôle de premier consul dans le but de faciliter leurs activités et faire reconnaître le protectorat dont ils bénéficient.
Cet événement révèle le contexte historique dans lequel Montesquieu écrit ses Lettres persanes qu'il fait éditer en 1721 à Amsterdam sous le pseudonyme « Pierre Marteau » alors que la ville comptait de nombreux marchands arméniens et perses.
Louis XV
Versailles sous la Régence
Louis XV naît à Versailles le 15 février 1710. Les 3 et 4 septembre 1715, après la mort de Louis XIV, il accomplit ses premiers actes de roi lors de la messe célébrée pour lui à la chapelle de Versailles. Mais il n'est encore qu'un enfant. Son tuteur Philippe d'Orléans (dit le Régent, cousin au Deuxième degré de Louis XV) quitte Versailles le 9 septembre et s'installe dans sa résidence parisienne du Palais-Royal et la Cour aux Tuileries. Durant cette Régence, le duc de Noailles propose de raser le château.
En 1717, Pierre le Grand, tsar de Russie, visite Versailles et réside au Grand Trianon.
Le retour de la Cour à Versailles
En 1722, âgé de 12 ans, Louis XV est fiancé à Marie-Anne-Victoire d'Espagne et la cour se réinstalle à Versailles dans les appartements de Louis XIV, après sept années passées à Vincennes puis aux Tuileries. Ce retour a lieu au moment de la puberté du roi. Selon certaines rumeurs, le Régent aurait voulu éloigner le jeune monarque de l'opinion parisienne. D'autres ont véhiculé l'idée que le cardinal aurait eu l'initiative du départ, pour ôter Louis XV de l'influence de l'entourage de Philippe d'Orléans. Il semble, d'après Bernard Hours, que le roi ait adhéré au projet. Hours se focalise sur des témoignages qui tendent à montrer son attachement au château de Versailles, tels ceux du maréchal de Villeroi. Ce retour symboliserait la prise de possession de l'héritage de son aïeul.
L'avocat Barbier raconte qu'en arrivant à Versailles le jeune Louis XV âgé de douze ans se serait couché sur le parquet de la Galerie des Glaces pour admirer les peintures de la voûte, et les courtisans l'auraient alors imité.
L'absence de la Cour durant six années a engendré une dégradation importante des lieux. Un fond spécial de 500 000 livres est affecté aux « réparations extraordinaires » entre les mois d'avril et juillet 1722.
Les premiers aménagements de Louis XV
Trois projets de Louis XV furent menés à leur terme : l'achèvement du grand appartement avec l'aménagement du salon d'Hercule, le bassin de Neptune et l'ajout au château d'un opéra royal.
C'est dans le domaine des arts que Louis XV rencontra le moins d'entraves à son action, il fut particulièrement moderne et novateur. Bien que peu attiré par la musique et la peinture, il voua le plus vif intérêt pour l'architecture. Le marquis d'Argenson, rapportant l'opinion de Madame de Pompadour, écrivait d'ailleurs dans son journal que : « La marquise et ses amis disent qu'on ne peut amuser le Roi absolument que de dessins d'architecture, que Sa Majesté ne respire qu'avec des plans et des dessins sur la table. ». Passion héréditaire et personnelle, il eut pour précepte François Chavallier, proche de Vauban. Il n'est donc guère étonnant que Louis XV décida d'accommoder le château à ses propres goûts.
La construction, l'ameublement et l'entretien des résidences royales étaient dévolus à deux services : les Bâtiments et le Garde-meuble. Au sein du premier service, la deuxième personne la plus importante après le directeur général était le premier architecte. En 1708, au décès de Mansart, ce poste fut dévolu à son beau-frère et disciple, Robert de Cotte. Ce dernier, épuisé et presque aveugle, meurt en 1734, sans s'être vu confier d'importants chantiers, tout à l'inverse de ses successeurs, les Gabriel père et fils. Le premier fut assisté du second, tant et si bien qu'il est difficile de distinguer la part de chacun dans nombre de projets.
Dès le retour du roi en 1722, les appartements du Roi furent complètement modifiés. Le premier étage constitua l'appartement intérieur du Roi, conservant ses fonctions cérémoniales. Au second étage, en revanche, Louis XV fit aménager ses petits appartements et petits cabinets, d'usage privé. Cette même année il se fit installer un cabinet de tour, dans une mansarde et toujours au deuxième étage, donnant sur la cour de marbre. Le premier commissaire de police de la ville de Versailles Pierre Narbonne réalise un recensement de la cour de Versailles en 1722 : 4 000 personnes logées dans l'enceinte même du château et environ 2 700 personnes dans les dépendances (essentiellement le personnel appelé à l'époque les « utilités »), sans compter les 1 434 hommes de la garde simple du roi pour lesquels aucun logement n'est noté.
En 1723, un cabinet des bains fut aménagé. Les façades d'une des cours intérieures reçurent des têtes de cerfs, ce qui lui donna l'appellation de cour des Cerfs. On peut voir dans cette initiative du Roi son goût prononcé pour la chasse.
La nouvelle administration des Bâtiments, à la tête de laquelle se trouvait depuis 1708 le duc d'Antin, entame la décoration de la grande salle (salon d'Hercule) sous la responsabilité de Robert de Cotte qui dirige les travaux suivant les projets élaborés dans les dernières années du règne de Louis XIV. Ce salon achève le grand appartement de Le Brun et l'esprit de grandeur rejoint celui du siècle précédent.
En 1729 débutent des travaux de renouvellement du décor de la chambre de la Reine. Robert de Cotte fournit les dessins des nouvelles boiseries. Les travaux sont achevés par Gabriel père et fils en 1735. C'est également en 1729 que reprennent les travaux dans le salon d'Hercule.
1729-1736 : le salon d'Hercule
La décoration de ce nouveau salon débute, dès 1712. Il se trouve à l'emplacement de l'ancienne chapelle, détruite en 1710. Le chantier est placé sous la direction de Robert de Cotte, le décorateur de la nouvelle chapelle royale. Cependant la mort du roi Louis XIV, en 1715 interrompt le chantier. Les parois sont recouvertes de marbres choisis par Louis XIV de son vivant et décorées par deux œuvres de Véronèse. Le salon d'Hercule relie les appartements du Roi au vestibule de la chapelle. Plus tard, Gabriel envisage de remplacer l'escalier des Ambassadeurs par un nouvel escalier qui déboucherait dans cette salle. Celui-ci ne reprend qu'après le retour de Louis XV au château, en 1729. La nouveauté réside dans le plafond compartimenté d'aucun cadre sculpté. François Lemoyne saisit l'occasion de rivaliser avec Véronèse en peignant L'Apothéose d'Hercule entre 1733 et 1736 par François Lemoyne. Sur le mur du fond est exposée une immense toile de Véronèse offerte par la République de Venise au roi Louis XIV en 1664, Le Repas chez Simon. L'aménagement de la pièce fut terminé en 1736. Mais l'inauguration n'eut lieu que le 26 janvier 1739, par un « bal paré » donné à l'occasion du mariage de la fille aînée de Louis XV avec l'Infant d'Espagne. Le salon d'Hercule servit de cadre à d'exceptionnels « grands couverts » (en 1769 pour le mariage du duc de Chartres, ou en 1782 pour la naissance du Dauphin) et à des audiences extraordinaires comme celle de l'ambassade du sultan du Mysore Tipou Sahib en août 1788.
Versailles au temps des guerres de Louis XV
En 1737, Louis XV transforme le premier étage du corps central le long de la cour de Marbre, côté nord, en appartement privé destiné à l'habitation et au travail. Il fait renouveler les soieries des appartements du Roi et de la Reine. L'objectif était également de soutenir les manufactures de Lyon. Cette année-là voit également la construction d'un chenil pour les meutes de Louis XV.
En 1738 à 1760, les pièces de l'appartement de collectionneurs de Louis XIV sont constamment remaniées. Les travaux commencent en 1738 par la création de la chambre à coucher privée du Roi, et se stabilisent vers 1760.
En 1741, Philibert Orry, qui avait remplacé le duc d'Antin, fait procéder à l'achèvement du Bassin de Neptune.
En 1742, Louis XV y accorde audience à Saïd Méhemet Pacha, ambassadeur extraordinaire du Grand Seigneur, sultan de l'Empire ottoman. Un traité d'alliance militaire contre l'Autriche est conclu avec l'Empire ottoman dans la guerre de Succession d'Autriche. Il promet un soutien qui devait s'ajouter à ceux de la Prusse et de l'Empire russe, mais qui n'aura finalement pas lieu. Louis XV subira de plus un revers d'alliance de la part de la Russie. Versailles n'avait pas reçu d'ambassade depuis 1715.
En 1745, à la tête de l'Administration des Bâtiments du Roi, Charles François Paul Le Normant de Tournehem succède à Philibert Orry, grâce à l'influence de sa pupille — peut-être même sa fille naturelle — Madame de Pompadour.
Le 25 février 1745 se déroule le bal des Ifs.
En 1750, Louis XV introduit un nouveau type de pièces dans les appartements royaux : la salle à manger des retours de chasse. Il connaît une série d'histoires sentimentales de courte durée dans le parc aux cerfs.
En 1751, mort de Tournehem qui est remplacé par le marquis de Marigny, frère de Madame de Pompadour. Sous ses directives vont se révéler l'architecte Ange-Jacques Gabriel, et deux sculpteurs de boiseries, Verbeckt et Rousseau. C'est l'appartement de Marie Leczinska qui fournit à Gabriel et à Verbeckt l'occasion de travailler ensemble.
En 1752, destruction de l'escalier des Ambassadeurs, de la Petite Galerie et du cabinet des Médailles. Ces témoins glorieux du règne de Louis XIV sont détruits pour la création d'un appartement destiné à l'aînée des Filles de France : Madame Adélaïde. Dernière vente de mobilier de Louis XIV après celle de 1741 et de 1751.
En 1755, la seconde transformation consiste à réunir l'ancien cabinet du Roi (ou du Conseil) avec le cabinet des Thermes (ou des Perruques) pour former le grand salon du Conseil. Jules Antoine Rousseau sculpte les boiseries dorées. Gabriel réutilise une partie des anciens panneaux pour décorer les murs. Au second étage se développent les cabinets intérieurs du roi. Dans cette partie du château, aucune dorure ne colore les boiseries. Des couleurs vives et variées égayent les statues, peintes selon les techniques élaborées par Martin, l'inventeur du fameux « vernis Martin ». L'élément essentiel de cet appartement est une petite galerie éclairée sur la cour de Marbre. Des tableaux de Boucher, Carle van Loo, Lancret, Pater et Parrocel sont accrochés sur les boiseries colorées.
Versailles demeure un haut lieu de la diplomatie française, le 1er mai 1756 : un traité d'alliance est signé à Versailles avec l'Autriche, il met fin à 250 ans de conflits avec les Habsbourg et opère en Europe un véritable renversement des alliances, qui fut défavorable à la France puisqu'elle perdit ses colonies d'Amérique à la suite de la Guerre de Sept Ans qui s'acheva en 1763.
Le 5 janvier 1757, un attentat est commis par Damiens contre le Roi dans la cour de marbre.
L'œuvre de Gabriel à Versailles sous Louis XV
Pendant toute sa carrière, Ange-Jacques Gabriel, nommé Premier architecte du roi en 1742, doit faire face à des problèmes de logement, la reine met en effet au monde huit princesses :
- Marie-Louise de France (« Madame Troisième ») et Madame Thérèse meurent très jeunes.
- Madame Henriette est emportée par la maladie en 1752.
- Madame Élisabeth devient duchesse-infante de Parme.
- Madame Louise prend le voile et se retire au carmel de Saint-Denis.
- Mesdames Adélaïde, Victoire et Sophie y vivent longtemps avant de le quitter pour le château de Bellevue, ancienne demeure de la marquise de Pompadour que Louis XVI leur donne à son avènement.
Pour loger toutes ces princesses dans des appartements qui conviennent à leur rang, Gabriel effectue de multiples travaux. Au fil des années « Mesdames » changent d'appartements, passant de l'aile du Midi à l'aile du Nord, et au rez-de-chaussée du Corps central (et même au premier étage comme nous l'avons noté pour Adélaïde). Ces déménagements successifs aboutissent à la disparition complète de l'appartement des bains, de l'escalier des Ambassadeurs, et au cloisonnement de la Galerie basse. Ces appartements sont détruits par Louis-Philippe, quelques splendides boiseries ont échappé à ce saccage et témoignent du luxe qui régnait chez Mesdames.
Selon la tradition établie sous Louis XIV, le dauphin et son épouse prennent possession des deux appartements du rez-de-chaussée situés sous l'appartement de la Reine et, en retour d'équerre, sous une partie de la galerie des Glaces. De merveilleuses décorations sont alors créées. Le 19ᵉ siècle ravagea cet ensemble. Seules sont conservées la chambre du dauphin et la bibliothèque.
De 1761 à 1768 Ange-Jacques Gabriel construit le Petit Trianon.
En 1769, la princesse Adélaïde déménage et son appartement est réuni à celui de Louis XV. Les deux pièces importantes de l'appartement intérieur sont la nouvelle chambre du roi et son cabinet intérieur, cette dernière formant la plaque tournante entre les anciens salons et les « salles neuves » de l'appartement d'Adélaïde.
Dans la seconde partie du règne de Louis XV des projets de reconstruction des façades en regard de la ville vont prendre corps. On reproche aux murs de Le Vau leurs matériaux et leur disposition.
En 1770, le 16 mai, mariage du dauphin (futur Louis XVI) avec Marie-Antoinette de Lorraine, archiduchesse d'Autriche, célébré dans la chapelle royale. Dans un même temps a lieu l'inauguration de l'Opéra royal à l'occasion du festin royal, elle marque le sommet de l'art de Gabriel.
En 1771 Gabriel présente au roi son « grand projet » de reconstruction de toutes les façades côté ville. Seule l'aile droite, qui menaçait ruine, fut édifiée. Avec son pavillon à colonnes, les règles de l'architecture classique furent respectées. Le roi donna son agrément à ce projet. Comme l'argent manquait dans les caisses royales, Madame Du Barry se chargea de réunir les fonds à cette opération.
En 1772, les travaux du « grand projet » débutent et ne sont jamais achevés, mais donnent naissance à l'aile Louis XV. À l'intérieur de l'aile, les travaux du grand escalier dit grand degré débutent, mais ne seront achevés qu'en 1785. À la fin de l'Ancien Régime, le palais sera la résidence royale la plus luxueuse de toute l'Europe.
Pendant que Gabriel poursuit son œuvre la vie de la cour continue, toujours brillante et luxueuse, émaillée de bals et de fêtes. La distraction favorite de ce siècle est le théâtre. On apprécie Voltaire pour ses tragédies et sa prose. Madame de Pompadour donne une grande impulsion à ce mouvement.
Louis XV est responsable de la destruction d'ensembles splendides datant de Louis XIV, mais il a su créer à l'intérieur du palais de magnifiques décorations. Les jardins et en particulier Trianon se sont enrichis du Pavillon français et du Petit Trianon.
Le roi apprécie le style incognito et multiplie les bals masqués. Néanmoins la monotonie de ces festivités n'obtient pas le succès de celles qu'organisait Louis XIV, malgré les dépenses qu'elles occasionnent.
1758-1770 : l'Opéra royal
L'Opéra royal de Versailles est sans doute l'œuvre majeure de Gabriel, il fut inauguré le 16 mai 1770 à l'occasion du mariage du Dauphin et de Marie-Antoinette.
Louis XVI
Sous Louis XVI, la vie de cour à Versailles se perpétua, mais des restrictions d'ordre financier furent appliquées à la Maison du roi. De plus, l'entretien du château se révéla coûteux. L'absence de commodités (salle de bains, chauffage) dans les appartements rendit de plus en plus pressante la nécessité d'une rénovation profonde des bâtiments, mais le manque d'argent fit remettre le projet jusqu'à la Révolution française. Marie-Antoinette imposa d'importantes dépenses pour l'aménagement du Petit Trianon, ce qui contribua à la rendre impopulaire. Le 15 août, fête de l'Assomption, est commémoré par une grande procession à laquelle doivent assister tous les courtisans. Celle-ci rappelle la consécration de la France à Marie, décrétée par Louis XIII. C'est au cours de la cérémonie du 15 août 1785 que le roi fait arrêter dans la galerie des Glaces, pleine de monde, son grand aumônier, le prince-cardinal Louis de Rohan, compromis dans l'affaire dite du Collier de la reine.
La bibliothèque de Louis XVI
À son avènement en 1774, Louis XVI veut pour lui une pièce dédiée à sa détente. Le choix se porte sur une bibliothèque. Elle est commencée dès le début de son règne. Le décor, dessiné par Ange-Jacques Gabriel, est sculpté par Jules-Antoine Rousseau. Jean-Claude Quervelle réalise une grande table à plateau monoxyle pour permettre à Louis XVI d'exposer ses biscuits de Sèvres. Deux globes, un terrestre et un céleste, complètent ce décor en 1777. C'est dans cette bibliothèque que Louis XVI décide de l'arrestation de son grand aumônier le 15 août 1785, après avoir été mal conseillé par le baron de Breteuil et son garde des Sceaux Armand Thomas Hue de Miromesnil.
1783 : le cabinet doré
Cette pièce fut créée pour abriter une partie des collections de Louis XIV. Sous Louis XV, elle prit diverses affectations. Ainsi, elle servit au roi de pièce d'exposition pour son service de vaisselle d'or, d'où l'un de ses noms de « cabinet de la Vaisselle d'or ». Elle fut ensuite rattachée aux appartements de Madame Adélaïde, fille de Louis XV. Cette pièce devient dès lors son cabinet de musique où Adélaïde reçut des leçons de harpe de Beaumarchais. Mozart y aurait joué pour la famille royale en 1763. Sous Louis XVI, cette pièce redevient une pièce d'exposition. En 1788, Louis XVI y expose l'un de ses achats personnels, le cabinet des papillons.
Révolution française (1789-1799)
Versailles vit l'apogée de la France des Bourbons, mais aussi sa chute : c'est à Versailles que se tinrent les états généraux de 1789.
Les journées d'octobre
Le 5 octobre 1789, malgré la pluie, le peuple de Paris, conduit par des femmes, marche sur Versailles où il se heurte aux grilles du château. Une fusillade éclate. Le peuple envahit le château, et ramène la famille royale à Paris. Abandonné après le départ de la famille royale pour Paris 6 octobre 1789, le château ne retrouvera jamais ses fastes. Avant de partir, le roi déclare au gouverneur du château : « Tâchez de me sauver mon Versailles ! ». Avec eux, la famille royale emporte « le mobilier, les pendules, les tentures, le linge et tout le nécessaire » : l'intendance en profite pour faire de grands ménages et des restaurations ; néanmoins, et pour la première fois depuis 1723 (lorsque Louis XV revient à Versailles), « le gouverneur ordonne alors de fermer les contrevents, et le château sombre dans l'obscurité ». Il est néanmoins préservé dans le but de le mettre à la disposition des citoyens pour en faire, comme il est prévu pour tous les châteaux royaux, un lycée, un gymnase, un musée du Génie. La surveillance du château fut confiée à la Garde nationale de Versailles pour éviter les dégradations, ils menaient à bien cette mission aux côtés des Suisses restés au château.
Versailles après le départ de la famille royale
Le mobilier du château est transporté dans des garde-meubles. Ainsi, le fameux secrétaire à cylindre de Louis XV par Oeben et Riesener, après avoir subi des modifications de son décor et de ses ornements (suppression de tout ce qui rappelait la royauté) est affecté à l'hôtel de la Marine, place de la Concorde. Le château n'est pas plus pillé que soumis à des dégradations, sinon certains insignes de la royauté (fleurs de lys, couronnes, etc.) qui sont martelés.
En 1790 la municipalité de Versailles fit appel à la générosité du Roi pour venir en aide aux centaines d'ouvriers sans travail dont le nombre augmentait de jour en jour. Louis XVI versa un salaire à 600 travailleurs à partir du mois de janvier pour l'entretien du Grand Canal. Mais six mois plus tard, il cessa les paiements en expliquant qu'il ne pouvait plus subvenir à leurs besoins ; les travaux prirent fin et l'état du Grand Canal se dégrada jusqu'à ce qu'il se transforme en un marais putride. Un décret du 8 juillet 1792 protégea le Grand Canal en le réservant à l'installation d'une école de natation.
Au début de 1791, les tableaux, les glaces et tous les emblèmes trop explicites de la royauté sont décrochés des murs et des plafonds. Les œuvres d'art sont envoyées au Louvre, devenu le musée central des arts en 1792.
Après le 10 août 1792, le concierge du palais, Boucheman, qui était déjà en poste sous Louis XVI, fut chargé de dresser la liste des personnes habitant toujours le château, il en dénombra 70 ; celles qui étaient installées sans motif reçurent l'ordre d'évacuer les lieux, entre le 12 et le 25 août des scellés furent apposés sur les portes des différents appartements. Les habitants qui étaient restés dans le château étaient essentiellement des personnes chargées de son entretien et de sa surveillance.
De la Convention au Directoire
La Convention, le 10 juin 1793, après la chute de la monarchie, vend à l'encan le mobilier du château (17 000 pièces, qui vont de l'argenterie aux boutons de porte) : 17 182 lots, étalés sur les années 1793-1796. Les plus belles pièces partent pour l'Angleterre, achetées par des mandataires du roi Georges III, et meublent ou décorent le palais de Buckingham ou le château de Windsor. Charles-François Delacroix, le père du peintre Eugène Delacroix, pense en 1793 qu'il faudrait le démolir et y passer la charrue ; la Convention pense par ailleurs, un temps, à raser le château. Les sans-culottes arrachent les fleurs des jardins pour planter des pommes de terre et des oignons, le Petit Trianon devient une gargote et des clubs révolutionnaires s'installent dans l'opéra et la chapelle royale.
Le château toutefois n'était pas totalement fermé au public, au mois d'août 1793 treize citoyens et huit « gardes-bosquets » disposaient des clés du château, ils étaient habilités à y faire entrer des groupes de visiteurs et à leur faire découvrir les salles du château et le parc de Versailles en échange d'une rémunération.
Entre la fin de l'année 1793 et le début de l'année 1794 le pourtour du Grand Canal fut mis en culture ; 200 pommiers furent plantés à son extrémité en 1795. Les matelots et les gondoliers du canal conservèrent leur logement, étant chargés de l'entretien de la flottille. En avril 1794 les animaux de la Ménagerie furent transférés au Muséum d'Histoire naturelle à Paris.
Il est quelque temps dépôt central du département de Seine-et-Oise pour les œuvres d'art pillées chez les nobles émigrés. En 1795, il devient un « muséum » (confirmé par Bonaparte en 1799) ; le 18 avril 1796, il prend le nom de musée central des arts, puis en 1797 de musée spécial de l'École française, abritant 350 chefs-d'œuvre, dont de Nicolas Poussin, alors que le musée du Louvre présente les collections de Hollande et des Pays-Bas. Alors, « le château n'est plus qu'une carcasse vide, à l'exception notable des deux institutions qu'il abrite : le Muséum national et le dépôt central des objets d'art de Seine-et-Oise. Un fourre-tout où se distingue, entre autres, une partie des anciennes collections royales ».
En 1796 l'École centrale de Versailles fut installée dans l'aile des ministres nord du château, les salles de classes étaient meublées avec le mobilier de l'hôtel des Affaires étrangères, le potager du château fut mis à la disposition du professeur de sciences naturelles.
Consulat et Empire (1799-1814)
Le 1er novembre 1804, Duroc, grand maréchal du palais, prit possession du palais au nom de la couronne impériale. Le 3 janvier 1805 le pape Pie VII, venu pour le sacre de l'Empereur, bénissait la foule depuis la fenêtre centrale de la galerie des Glaces. Les 13 et 22 mars 1805, l'Empereur visita le château et décida de repousser son installation dans le palais au profit du Grand Trianon.
L'Empire installé, les aménagements de Versailles commencent : on commande en 1806 une série de tentures destinées à l'ameublement et on décida de faire tisser à la manufacture des Gobelins des tapisseries d'après des sujets impériaux : l'Empereur et sa famille, l'Empereur et ses chefs de corps, les Grands Hommes de l'Antiquité et les statues du musée dont le Laocoon. Le 11 mars 1806, l'empereur confia à l'architecte Jacques Gondouin la transformation du palais. Gondouin présenta deux projets :
- le premier, économique se contentait de doubler le pavillon Gabriel sur la cour par la construction d'une aile qui aurait abrité un théâtre, et les deux pavillons auraient été reliés par une galerie, ménageant une cour impériale au fond de laquelle la cour de marbre aurait simplement été remaniée par un plaquage de pierre ;
- le second projet, plus ambitieux, ménageait un ensemble de cours intérieures en s'inspirant des projets de Gabriel. À cela s'ajoutait la réfection du Grand Commun, de l'orangerie et du petit parc, la remise en eau du Grand Canal.
En 1806 et 1807, les dépenses liées aux nouvelles guerres entraînèrent l'arrêt des travaux, ce qui permit à Guillaume Trepsat et Pierre Fontaine de proposer leurs propres projets très proches du premier projet de Jacques Gondouin. Après une visite du château le 11 mars 1808, l'Empereur abandonna le projet de Jacques Gondouin et ordonna la consolidation des bâtiments et la remise en état immédiate des lambris, glaces et serrures.
En 1810, après son mariage avec l'archiduchesse Marie-Louise, Napoléon premier souhaita de nouveau s'installer dans un Versailles transformé ; il ordonna que des crédits spéciaux soient alloués et fit appel à Alexandre Dufour qui lança les premiers travaux très rapidement dont la remise en eau du Grand Canal. Dufour souhaitait détruire la cour de marbre et de construire en avant une aile avec un pavillon central qui aurait abrité la salle du trône ; en pendant de la chapelle, il envisageait un théâtre qui en aurait repris le plan.
En 1811, à la suite de la naissance du roi de Rome, Napoléon premier songea un temps à faire de Versailles son palais impérial, voire un palais pour son fils, avant qu'il ne décide la construction du palais du Roi de Rome à Chaillot. La maison des enfants de France devait s'installer dans l'aile du Midi, près de leur mère, Marie-Louise qui aurait logé dans les appartements de la Reine. Deux projets retinrent l'attention de Napoléon premier :
- celui de Jean-François Heurtier qui proposa une vaste colonnade sur fond de cour ;
- celui de Pierre Fontaine et Alexandre Dufour qui proposèrent un nouveau projet prévoyant la construction d'un bâtiment faisant pendant au Grand Commun, l'un et l'autre intégrés au château et reliés par une façade sur la cour, la colonnade masquant l'arrière de la chapelle du palais.
La fin précipitée du Premier Empire empêcha la réalisation de ces travaux et Versailles resta inutilisé jusqu'au retour de la monarchie, l'empereur séjournant néanmoins de façon régulière au Grand Trianon. Dans le Mémorial de Sainte-Hélène, Napoléon premier rappela ses projets pour Versailles. Il s'agissait de transformer en un palais digne de l'Empire qu'il entendait construire.
Restauration (1814-1830)
Après la Restauration, Louis XVIII entreprend des travaux en vue de faire du château sa résidence d'été pour six millions de francs : néanmoins, conscient du risque couru à se réinstaller à Versailles, pour son image de souverain non absolu, il recule, mais permet aux bâtiments une restauration bienvenue à la suite des déconvenues des deux dernières décennies, travaux que poursuit Charles X.
En 1815, Philippe Louis Marc Antoine de Noailles, prince de Poix devient gouverneur de la Maison royale de Versailles et de Trianon, lieutenant-général, marguillier d'honneur de la paroisse et secrétaire général du gouvernement de Versailles. À ce titre, il représente le roi à Versailles et a en plus le soin de tout ce qui regarde la fabrique et l'œuvre de la paroisse Saint-Louis. Auguste de Rambaud, fils de son amie Agathe de Rambaud, ancien commissaire des guerres, est son secrétaire intime.
Philippe Louis Marc Antoine de Noailles meurt le 15 février 1819 à Paris. Son éloge est prononcé à la Chambre des pairs par Armand-Maximilien-François-Joseph-Olivier de Saint-Georges, marquis de Vérac, mari d'une de ses nièces, et son successeur dans le gouvernement de Versailles.
De 1830 à 1870
Louis-Philippe premier confie à son ministre Camille Bachasson, comte de Montalivet, la tâche de transformer le château en musée : c'est de cette époque que date la dédicace « À toutes les gloires de la France », présente sur les frontons de l'aile Gabriel et du pavillon Dufour.
Les galeries historiques du musée
En 1833 Louis-Philippe premier décide, pour sauver Versailles de la ruine, de le transformer en un musée de l'histoire de France célébrant les conquêtes militaires de l'Ancien Régime, de la Révolution française, de l'Empire et même de la Restauration. Très attaché à ce projet destiné à marquer l'entreprise de réconciliation nationale (entre monarchie et république) menée par la monarchie de Juillet, le roi surveille de très près l'exécution des travaux et les commandes des tableaux.
La restauration du château est dirigée par l'architecte Pierre Fontaine. Les travaux, payés sur la cassette personnelle du roi, s'élèvent à plus de 23 millions de francs.
Louis-Philippe fait également restaurer le Grand Trianon pour son usage personnel. En octobre 1837, il y célèbre le mariage de sa fille, la princesse Marie avec le duc de Wurtemberg.
Installée dans l'aile du Midi à la place des appartements des princes (ceux-ci sont littéralement détruits), la galerie des Batailles a été conçue personnellement par Louis-Philippe. Elle surprend par ses vastes dimensions (120 mètres de long sur 13 mètres de large). Elle est ornée de trente-deux tableaux de grandes dimensions célébrant les actions militaires glorieuses de l'histoire de France depuis la bataille de Tolbiac en 496 jusqu'à celle de Wagram en 1809. Le peintre le plus sollicité a été Horace Vernet.
Le musée de l'histoire de France du château de Versailles, dédié « à toutes les Gloires de la France », est inauguré officiellement par Louis-Philippe le 10 juin 1837, dans le cadre des festivités qui marquent le mariage du prince royal avec la princesse Hélène de Mecklembourg. Il comprend notamment la salle des Croisades dont les frises portent les armes et les noms des chevaliers croisés, ouverte au public en 1843.
Le musée rencontre un très grand succès. Victor Hugo commente :
« Ce que Louis-Philippe a fait à Versailles est bien. Avoir accompli cette œuvre, c'est avoir été grand comme roi et impartial comme un philosophe ; c'est avoir fait un monument national d'un monument monarchique ; c'est avoir mis une idée immense dans un immense édifice ; c'est avoir installé le présent dans le passé, 1789 vis-à-vis de 1688, l'empereur chez le roi, Napoléon chez Louis XIV ; en un mot, c'est avoir donné à ce livre magnifique qu'on appelle l'histoire de France cette magnifique reliure qu'on appelle Versailles. »
Les collections du musée, consacrées d'abord aux peintures (6 000) et aux sculptures (1 500), puis aussi au remeublement du château, comptaient environ 65 000 œuvres en 2014, dont 18 861 en ligne sur le site du château au 1er décembre 2017 (8 593 estampes, 3 689 peintures et miniatures, 1 577 objets d'art, 1 403 dessins et pastels, 1 178 meubles, etc.). À lui seul, le Cabinet des dessins et gravures comprend au total 90 pastels, environ 1 400 dessins et environ 28 000 gravures, soit près de 30 000 œuvres et le Cabinet des médailles en compte 2 600.
Les réceptions officielles de Napoléon III
Sous le Second Empire, on assiste seulement à la « mise en place d'une salle commémorant les victoires de Crimée et d'Italie. Toutefois Napoléon III s'attache à conserver le château et ses dehors dans les meilleures conditions possibles ». En 1855, il dîne avec la reine Victoria dans la galerie des Glaces.
L'impératrice Eugénie, qui vouait un culte à Marie-Antoinette, fut à l'origine d'un regain d'intérêt pour le château de Versailles. C'est sous son influence que lors de l'Exposition universelle de 1867, des meubles prestigieux furent réintégrés dans le Patrimoine du château. Ainsi, le grand serre-bijoux de Schwerdfeger ou le bureau de Roentgen.
De 1870 à nos jours
Les troubles de 1870-1871
La France est vaincue et le château devient le quartier général de l'armée prussienne lors du siège de Paris pendant la guerre de 1870. La galerie des Glaces sert d'hôpital, 400 lits sont installés dans le château et 1 000 pièces d'artillerie sur la place d'Armes. Le roi et sa cour investissent Versailles le 5 octobre ; ils fêtent Noël et le réveillon dans les appartements royaux, dînant de plats à base de salade de hareng. Le Kronprinz royal prussien décore ses soldats sous la statue équestre de Louis XIV. L'Empire allemand est proclamé dans la galerie des Glaces le 18 janvier 1871, avec l'union décidée entre la confédération de l'Allemagne du Nord et les États du Sud sous l'égide du chancelier Otto von Bismarck. Le roi de Prusse ne loge alors pas au château, mais à la préfecture. Les troupes ne partent que le 6 mars, alors qu'Adolphe Thiers signe l'armistice.
L'état de délabrement du château fait dire à Émile Zola en 1874 : « Quand l'homme ferme portes et fenêtres et qu'il part, c'est le sang de la maison qui s'en va. Elle se traîne des années au soleil, avec la face ravagée des moribondes ; puis, par une nuit d'hiver, vient un coup de vent qui l'emporte. C'est de cet abandon que meurt le château de Versailles. Il a été bâti trop vaste pour la vie que l'homme peut y mettre ».
La République s'installe à Versailles
En 1871, la Commune de Paris amène le gouvernement français et son administration à s'établir à Versailles et notamment à la préfecture. On installe alors l'Assemblée nationale dans l'ancien Opéra royal, puis on regroupe les 23 000 prisonniers de la Commune dans l'orangerie. Quelques-uns sont exécutés dans le parc, au mur des Fédérés (à Satory). En 1875, les lois constitutionnelles organisent un Parlement bicaméral : le Sénat continue de siéger dans l'Opéra royal alors que la Chambre des députés se dote d'une nouvelle salle, la salle du Congrès, plus grand hémicycle parlementaire d'Europe construit dans l'ancienne grande cour de l'aile du Midi.
En application de la loi du 22 juillet 1879 relative au siège du pouvoir exécutif et des chambres à Paris, les deux assemblées regagnent Paris en 1879, tout en conservant des locaux au sein du château jusqu'en 2005.
Sous les Troisième, Quatrième et Cinquième Républiques, le château reste en effet le lieu de réunion du Congrès du Parlement, chargé d'élire le président de la République française jusqu'en 1962 et de réviser la Constitution.
Le Versailles de Nolhac
Pierre de Nolhac arrive au château de Versailles en 1887, en tant qu'attaché de conservation, puis est nommé conservateur du musée le 18 novembre 1892. Entre-deux, le château et les jardins a été déserté pendant vingt ans, si bien qu'on en a même oublié le nom des bassins. Dès son arrivée au château, il envisage de mettre en place de véritables galeries historiques, organisées de façon scientifique, par opposition à Louis-Philippe qui avait créé les premières galeries d'histoire dans une optique de glorification de l'histoire de France. Parallèlement, il entreprend de rendre au château son aspect antérieur à la Révolution. Pour atteindre ces deux buts, Nolhac supprime des salles, décroche des œuvres, remet au jour certains décors historiques, etc. Il raconte par exemple dans ses Mémoires : « la première salle sacrifiée fut celle des rois de France qui alignait sur la cour de Marbre les effigies imaginaires, ou authentiques, de nos rois depuis Clovis ».
La révolution opérée par Nolhac donne une notoriété nouvelle au château. Des membres de la haute société et de la noblesse se pressent pour découvrir les nouveaux aménagements, tel le duc d'Aumale, l'ancienne impératrice Eugénie ou encore Marcel Proust. Nolhac s'emploie également à faire venir des personnalités étrangères. Le 8 octobre 1896, le tsar Nicolas II et son épouse arrivent à Versailles, accueillis par le président Félix Faure. Nolhac organise également des événements qui visent à faire connaître le château à des donateurs potentiels. Le propriétaire du journal New York Herald, Gordon Bennett, donne 25 000 francs permettant de restructurer les salles du 18ᵉ siècle. Le développement des dons privés amène à la création de la Société des amis de Versailles, en juin 1907.
Les deux guerres mondiales
À l'approche de la Première Guerre mondiale, Nolhac met en place différents dispositifs visant à protéger le château. Les tapisseries de l'Histoire du Roy sont mises en caisse. Les œuvres et les objets précieux sont stockés sous l'aile Gabriel et l'accès est muré. Ces précautions ont été inutiles parce qu'aucune destruction n'a été à déplorer au cours du conflit.
En souvenir de l'humiliation subie par la France en 1871, le gouvernement français décide de faire signer dans la galerie des Glaces le traité de Versailles. Le 28 juin 1919 est signé ce traité de paix par David Lloyd George, Georges Clemenceau, et Thomas Woodrow Wilson aux côtés des représentants allemands. Ainsi la France récupère l'Alsace-Lorraine au même endroit où elle l'avait perdue. Le château et ses jardins demeurent néanmoins dans un piteux état.
Le 3 juillet 1919, Nolhac quitte ses fonctions, après trente-deux ans consacrés à Versailles.
L'effort de Nolhac pour sortir de l'oubli le château n'a pas permis d'établir un financement pérenne. Ainsi, au sortir du conflit, le château qui n'a pas été entretenu fait face à d'importantes difficultés financières. À la suite de sa visite en France, John Davison Rockefeller décide de financer la réhabilitation du château de Versailles, notamment le gros œuvre et les pièces d'eau, dans le parc. Il effectue un premier versement en 1924, un second en 1927. La générosité de ce ressortissant américain incite le gouvernement français à allouer un budget de restauration annuel au château.
À l'approche de la Seconde Guerre mondiale, l'inspecteur général des Beaux-Arts Pierre Ladoué prend des dispositions pour protéger les œuvres (les boiseries sont déposées et les pièces majeures sont envoyées en Sarthe ; on mure les accès à la galerie des Glaces). Le drapeau nazi flotte sur le château, mais lorsque les Allemands arrivent, il ne reste pour tout personnel que le conservateur en chef, son épouse, et un pompier handicapé. Cette période est marquée par les images de soldats allemands visitant la galerie des Glaces, lieu de naissance de l'Empire allemand. En juillet 1941, Goebbels visite le château. À la fin de la guerre, les œuvres sont raccrochées et des travaux de restauration commencent, notamment dans la chambre de la Reine. En septembre 1944, le quartier général allié s'installe à l'hôtel Trianon Palace tout proche. Fred Astaire danse pour les soldats américains devant le château (du côté des jardins), lesquels visitent aussi les bâtiments pour observer les toiles.
La période Mauricheau-Beaupré
Déjà, en 1951, le conservateur en chef, Charles Mauricheau-Beaupré alerte le sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts, André Cornu, sur l'état de délabrement de Versailles : il pleut dans la galerie des Glaces, et les peintures sont menacées. Après une visite d'une journée, le ministre chiffre les travaux de rénovation à environ 5 milliards de francs ; en février 1952, il sollicite, par voie radiophonique, l'aide des Français en leur faisant prendre conscience de l'état de l'ancien palais royal : « Vous dire que Versailles menace de ruine, c'est vous dire que la culture occidentale est sur le point de perdre un de ses plus nobles fleurons. Ce n'est pas seulement un chef-d'œuvre que l'art de la France doit craindre de voir disparaître, mais en chacun de nous une image de la France qu'aucune autre ne saurait remplacer ». Aussitôt, plusieurs mécènes se font connaître : le gouverneur de la Banque de France (il donne dix millions de Francs), Georges Villiers (président du Conseil national du patronat français) ainsi que de nombreux artistes (les écrivains Roger Nimier et Jean Cocteau, les peintres Henri Matisse et Maurice Utrillo), et surtout la population (enfants, soldats, etc.).
La période Van der Kemp
Versailles a servi de palais national à la disposition de la présidence de la République. Il sert à accueillir des chefs d'État étrangers, comme Nikita Khrouchtchev en 1960, John Kennedy en 1961, Élisabeth II en 1957 et 1972, le shah d'Iran en 1974, Mikhaïl Gorbatchev en 1985, Boris Eltsine en 1992 ou Vladimir Poutine en 2017. Pour cela, en 1959, le général de Gaulle réaménage le Grand Trianon, pour loger les chefs d'État étrangers et leur entourage : une aile est par ailleurs réservée au président de la République française (avec « chambres, salons, cuisines, chapelle », et cetera) ; en 1999, ces pièces sont restituées au château. Le pavillon de la Lanterne est, lui, réservé au Premier ministre, jusqu'à 2007 où Nicolas Sarkozy en fait une résidence présidentielle secondaire.
Lieu symbolique, le château de Versailles est l'objet d'un attentat dans la nuit du 25 au 26 juin 1978. La bombe à retardement posée par deux nationalistes bretons endommage une dizaine de salles dont la galerie des Batailles, faisant pour trois millions de francs de dégâts.
En 1982, du 4 au 6 juin, il abrite le « sommet de Versailles », la Huitième réunion du G7 avec les dirigeants des sept pays démocratiques les plus industrialisés.
La création de l'Établissement public
Le 28 avril 1995, par le décret numéro 95-463, le gouvernement a procédé à la création de l'Établissement public du musée et du domaine national de Versailles regroupant dans une structure unique le musée national du château de Versailles et le domaine national de Versailles. Ce nouveau statut confère à l'établissement public une autonomie de gestion financière et une personnalité juridique. En 2010, par le décret numéro 2010-1367, le nom de l'établissement public est modifié et devient Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles. Depuis 2001, le château fait partie du réseau des résidences royales européennes.
Dernières institutions publiques disposant de locaux au sein du château (environ 25 000 mètre carré de locaux principalement dans l'aile du Midi), en vertu de la loi du 22 juillet 1879 relative au siège du pouvoir exécutif et des chambres à Paris et de l'ordonnance numéro 58-1100 du 17 novembre 1958, l'Assemblée nationale et le Sénat acceptent en 2005, en adoptant une proposition de loi émise par Jean-Louis Debré, alors président de l'Assemblée nationale, de « mettre à la disposition du public les locaux dits du Congrès, au château de Versailles ». Toutefois, en adoptant un amendement, le Sénat a refusé la restitution de la salle des séances du Congrès, considérée comme un « lieu de mémoire de l'histoire parlementaire de notre pays ».
Dans la lignée du « Grand Louvre » débute en 2003 le projet du « Grand Versailles », série de modernisations et de restaurations du château, de ses parcs, dépendances et du Petit Trianon, financés par l'État et le mécénat d'entreprise. Menée en deux phases, cette succession de travaux s'achève en 2017 et apporte au château des décors extérieurs et intérieurs restaurés, la réfection des toitures et menuiseries, un nouveau système de chauffage et autres modernisations techniques, la réhabilitation du Grand Commun. Pour adapter le château au tourisme de masse, l'accès des visiteurs est simplifié, avec la fermeture de la cour royale par la construction d'une « grille royale » (déplaçant la statue équestre de Louis XIV du 19ᵉ siècle) et la mise en place de deux entrées uniques — le pavillon Dufour pour l'accueil des visiteurs individuels, l'aile Gabriel pour les groupes —, alors qu'il y avait auparavant six entrées possibles. Le projet « Grand Versailles numérique » permet également le développement des premiers outils numériques culturels français, avec l'élaboration d'outils numériques enrichissant la visite du château et du domaine ou permettant de les visiter virtuellement,.
La réalisation majeure du « Grand Versailles » est la transformation du pavillon Dufour et sa « Vieille aile » pour accueillir les visiteurs,. Jusqu'alors, ils abritaient plusieurs services du château (conservation, communication, présidence…) qui ont déménagé en 2014 dans le Grand Commun,. Le pavillon et l'aile sont entièrement modifiés par l'architecte Dominique Perrault, désigné par concours,. Si l'administration du château prétend que l'aile et son pavillon « comportent très peu d'éléments historiques », l'aménagement détruit en réalité un escalier datant de la construction du pavillon (19ᵉ siècle), les pièces du rez-de-chaussée de la « Vieille aile » de Mansart (l'antichambre, la salle de Conseil, la salle des Ambassadeurs, la salle du Grand maître de la Maison du Roi) et l'entresol, ainsi que les salles du Premier étage du pavillon (dont le Salon central datant de la Restauration). Dans le pavillon Dufour et la « Vieille aile » décloisonnés, Perrault aménage au rez-de-chaussée un espace d'accueil (portiques, consigne, audioguide), au Premier étage un restaurant nommé Ore affecté à Alain Ducasse, au Second étage un auditorium sous les toits, au sous-sol des boutiques et commodités dans d'anciens réservoirs, et creuse un escalier pour la sortie des visiteurs dans la cour des Princes. Pour le restaurant, il supprime la différence de niveau entre l'étage du pavillon et de l'aile, de deux époques différentes, en rehaussant le plancher du pavillon d'un mètre. La décoration de l'accueil est critiquée pour son apparence trop moderne et clinquante, semblable aux hôtels de luxe de pays du Golfe. La nouvelle configuration est ouverte en février 2016 et inaugurée au mois de juin par le président de la République.
À partir de 2008, le domaine de Versailles accueille chaque année une exposition d'art contemporain, dans les jardins, cours ou à l'intérieur du château.
Les onze salles au rez-de-chaussée de l'aile du Nord — d'anciens appartements des princes du sang, dont il ne subsiste aucune décoration — sont remaniées pour en faire la « galerie de l'Histoire du Château », racontant la construction et l'évolution du domaine de Versailles, à travers des maquettes, des films et des tableaux. Cette présentation, ouverte en 2009, permet d'initier les visiteurs à l'histoire et la topographie complexe du château de Versailles, avant d'entrer dans les Grands Appartements.
Le château actuel
Le château de Versailles témoigne de l'art français aux 17ᵉ et 18ᵉ siècles. Pour cela, le château ainsi que le domaine font l'objet de plusieurs protections au titre des monuments historiques. Après une première mention sur la liste des monuments historiques de 1862, un arrêté détaillé est pris le 31 octobre 1906. Il concerne le palais et ses dépendances, le petit parc et ses dépendances, le Grand et le Petit Trianon avec leurs parcs respectifs et dépendances (dont la ferme de Gally), ainsi que le grand parc. Un périmètre de protection étendu, en lieu et place des 500 mètres habituellement créés autour des monuments historiques est créé par décret du 15 octobre 1964. Il concerne une zone de cinq kilomètres de rayon autour de la Chambre du Roi et d'un quadrilatère dans le prolongement du grand canal, de six kilomètres de long et de 2 à 3,5 kilomètres de large suivant les endroits. L'ensemble du domaine est inscrit depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial établie par l'UNESCO.
En septembre 2016, la presse évoque l'hypothèse selon laquelle 4 lots de mobilier présents dans le château sont des faux,. Ces copies avait été acquises entre 2008 et 2012 pour 2,7 millions d'euros.
Organisation générale
Le château proprement dit s'organise autour de trois cours ouvertes ; il intègre un corps central en forme de U reliant deux ailes au Nord (dite aile du Nord) et au Sud (dite aile du Midi).
Place d'Armes et Cours ouvertes
Le château est situé à l'Ouest de la ville de Versailles, au sommet de la butte Montbauron, il vient couronner une succession de quatre cours successives se surplombant les unes aux autres.
Chacun de ces degrés, de plus en plus prestigieux et à l'espace resserré, créent une progression qui se veut impressionnante vers le cœur du pouvoir symbolisé par la chambre royale au milieu du corps central du château :
- La place d'Armes : cette esplanade a été aménagée à partir de 1660 et est sise à la convergence des avenues de Saint-Cloud (Nord-Ouest), de Paris (Est) et de Sceaux (Sud-Est). Comme son nom l'indique, c'était une place de parade et de revue militaire. Elle est encadrée à l'Est par les Grandes et Petites Écuries. Depuis 2009, elle accueille la statue équestre de Louis XIV, auparavant placée dans la cour d'honneur.
- La cour d'Honneur : séparée de la place d'Armes par la grille d'honneur (bleue et or), la cour d'Honneur constitue l'entrée principale du château ; elle dessert les ailes des Ministres au Nord et au Sud et la cour royale à l'Ouest.
- La cour royale : clôturée à l'est par la grille d'honneur plaquée d'or (détruite en 1792 et restituée en 2009), elle dessert le côté du Roi au Nord (par l'escalier des Ambassadeurs aujourd'hui disparu) et le côté de la Reine au Sud (par l'escalier de la Reine) ainsi que la Cour de marbre à l'Ouest.
- La cour de Marbre : Surélevée de cinq marches, la cour de Marbre est pavée de marbre noir et blanc et constitue la Cour de ce qui était le Château vieux. Réservée à l'usage exclusif du Roi, y accéder et y être admis constituait alors un privilège.
Cours intérieures
Chaque aile Nord et Sud comprend deux cours intérieures permettant la desserte des appartements privés :
- Petite Cour du Roi (Nord-Est)
- Cour des Cerfs (Nord-Ouest)
- Cour du Dauphin (Sud-Ouest)
- Cour de la Reine (Sud-Est)
Corps central
Le corps central est en fait constitué de deux parties : le Château Vieux côté est et le Château Neuf, qui vient le chemiser et l'agrandir du Nord Ouest eu Sud-Ouest.
Le Château Vieux
On peut aujourd'hui observer sa façade de briques rouges encadrant la cour de Marbre. Il se présente sous la forme d'un rez-de-chaussée surmonté de deux étages et intègre à l'intérieur :
- les petits appartements privés du Roi au Nord
- le cabinet du Conseil
- la chambre Royale
- le salon de l'Œil de Bœuf
- la grande Antichambre
- la salle des Gardes au Sud
Le Château Neuf
Le Château Neuf vient chemiser le château vieux et double sa largeur sur le corps central. Il lui adjoint deux ailes une au Nord et l'autre au Sud. On le reconnait pas sa façade de pierre blonde. Il se présente sous la forme d'un rez-de-chaussée surmonté d'un étage de grande hauteur et d'une attique.
Le rez-de-chaussée
Le rez-de-chaussée abrite des appartements princiers réservés à la famille royale au 18ᵉ siècle, avec du nord au sud :
- en dessous du Grand Appartement du Roi, l'appartement de Madame Adélaïde et l'appartement de Madame Victoire, ou appartements de Mesdames ;
- l'appartement du Capitaine des gardes, donnant sur la cour de Marbre ;
- au centre, le petit appartement de la Reine, donnant sur la cour de Marbre. Au milieu de cet appartement, le vestibule de Marbre et, en dessous du milieu de la galerie des Glaces, la galerie basse conservent les originaux de plusieurs statues de grands sculpteurs, dont Girardon et Le Hongre, commandées en 1674 pour orner le jardin où elles ont été remplacées par des copies autour de 2010 ;
- l'appartement du Dauphin ;
- en dessous du Grand Appartement de la Reine, l'appartement de la Dauphine.
Le premier étage
Au premier étage, le corps central comprend le Grand Appartement du Roi au nord, la galerie des Glaces à l'ouest côté jardin et le Grand Appartement de la Reine au sud :
- du côté nord, le Grand Appartement du Roi est relié à l'aile du Nord par le salon d'Hercule et comprend une enfilade de salles portant des noms d'allégorie (Abondance) ou de dieux grecs (Vénus, Diane, Mars, Mercure, Apollon), aboutissant au salon de la Guerre qui donne sur le jardin. Dans la même partie du bâtiment, l'appartement intérieur du Roi regroupe des pièces encadrant la petite cour du Roi ou donnant sur la cour de Marbre et la cour Royale. Le petit appartement du Roi contient quelques pièces et passages situés entre le Grand Appartement et la cour des Cerfs ;
- au milieu du corps central, face au jardin, la galerie des Glaces relie le salon de la Guerre au Grand Appartement de la Reine. Elle jouxte l'appartement particulier du Roi qui donne sur la cour de Marbre et comprend en particulier la Chambre du Roi, le salon de l'Œil-de-bœuf et le cabinet du Conseil. L'appartement de madame Du Barry est situé au-dessus du Petit Appartement du Roi ;
- du côté sud, le Grand Appartement de la Reine, symétrique à celui du Roi, occupe la partie sud du corps central et comprend une enfilade de pièces : salon de la Paix, chambre de la Reine, Grand Cabinet ou salon des Nobles, antichambre du Grand Couvert, salle des Gardes. Les cabinets intérieurs de la Reine occupent plusieurs côtés de la cour du Dauphin et l'appartement de madame de Maintenon regroupe quelques pièces donnant sur la cour Royale.
Le deuxième étage et l'attique
Le petit appartement du roi et les cabinets intérieurs de la Reine se poursuivent au deuxième étage.
L'appartement de madame du Barry et l'appartement du marquis de Maurepas sont situés au-dessus de l'appartement intérieur du roi. Celui de la marquise de Pompadour surplombe en attique le Grand Appartement du Roi.
Aile du Midi
- Galerie des Batailles
- Salle du Congrès
- Galerie de Pierre haute Sud
- Galerie de Pierre basse Sud
- Hôtel du Grand Contrôle (dans le prolongement de l'aile du midi)
Aile du Nord
- Chapelle du château de Versailles, côté sud
- Opéra royal du château de Versailles, côté nord
- Salles du 17ᵉ siècle
- Salles du 19ᵉ siècle
- Salles des Croisades
- Galerie de Pierre haute Nord
- Galerie de Pierre basse Nord
Dépendances
- Petite Écurie
- Grande Écurie
- Grand Commun
- Ailes des Ministres
Jardin
Au pied du château se trouvent les parterres d'Eau, du Nord et du Midi sous lequel se trouve l'orangerie.
Dans l'axe de la grande perspective qui part du parterre d'Eau, se trouvent le parterre de Latone et le Tapis vert qui ouvrent sur le Grand Canal.
Les bosquets principaux sont : le bosquet des Bains d'Apollon, le bosquet de la Colonnade, le bosquet des Dômes et celui des Rocailles.
Les jardins accueillent les grandes eaux musicales et nocturnes organisées par Château de Versailles Spectacles, d'avril à octobre.
Parc
- La pièce d'eau des Suisses,
- Le Grand Canal,
- Les Trianons.
Six structures subsidiaires sont situées aux alentours du château de Versailles comptent dans l'histoire et dans l'évolution du château : la Ménagerie, le Trianon de porcelaine, le Grand Trianon — dit également Trianon de Marbre, le Petit Trianon, le hameau de la Reine et le pavillon de la Lanterne.
Visiteurs et fréquentation
- 3 924 786 (2003)
- 4 329 611 (2004)
- 4 480 081 (2005)
- 4 741 758 (2006)
- 5 326 317 (2007)
- 6 725 000 (2009)
- 7 396 929 (2010)
- 7 721 244 (2011)
2019 | 2018 | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 | 2012 | 2011 | 2010 | 2009 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Château | 4,6 | 4,5 | 4,3 | 4 | 4,4 | 4,6 | 4,5 | 4,4 | 4 | 3,8 | 3,5 |
Galerie des carrosses | 0,186 | 0,171 | 0,154 | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué |
Châteaux de Trianon et Domaine de Marie-Antoinette | 1,4 | 1,5 | 1,5 | 1,3 | 1,5 | 1,6 | 1,5 | 1,4 | 1,3 | 1,1 | 1,3 |
Spectacles | 2 | 1,9 | 1,7 | 1,4 | 1,6 | 1,5 | 1,5 | 1,5 | 1,5 | 1,1 | 0,8 |
Total | 8,2 | 8,1 | 7,7 | 6,7 | 7,4 | 7,7 | 7,5 | 7,3 | 6,7 | 6 | 5,7 |
2019 | 2018 | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
France | 19 % | 21 % | 21 % | 21 % | 19 % | 20 % | 21 % |
États-Unis | 16 % | 15 % | 15 % | 14 % | 14 % | 13 % | 15 % |
Chine | 13 % | 10 % | 12 % | 13 % | 13 % | 9 % | 6 % |
Italie | 4 % | 5 % | 3 % | 3 % | 5 % | 5 % | 4 % |
Japon | 4 % | 4 % | 3 % | 2 % | 4 % | Non communiqué | Non communiqué |
Allemagne | 4 % | 5 % | 3 % | 3 % | 5 % | 5 % | 4 % |
Brésil | 4 % | 4 % | 4 % | 3 % | 4 % | 4 % | 5 % |
Corée du Sud | 4 % | 3 % | 4 % | 4 % | 5 % | Non communiqué | Non communiqué |
Espagne | 3 % | 3 % | 2 % | 3 % | 3 % | 3 % | 3 % |
Royaume-Uni | 3 % | 3 % | 3 % | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué |
Canada | 3 % | 3 % | 3 % | 3 % | 3 % | 3 % | 4 % |
Russie | 2 % | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué |
Australie | 2 % | 2 % | 2 % | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué |
Mexique | 2 % | 2 % | 2 % | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué |
Argentine | Non communiqué | 2 % | 3 % | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué |
Autres pays | 17 % | 19 % | 19 % | 20 % | 26 % | 29 % | 34 % |
Versailles et les arts
Dans la littérature
Compte tenu de sa place dans l'histoire de France, le château a également marqué la littérature française : par exemple avec L'Allée du Roi de Françoise Chandernagor, la série des Angélique de Anne et Serge Golon. L'intrigue des romans d'Annie Jay s'y déroule au temps de Louis XIV.
Au cinéma et à la télévision
Le domaine est le cadre de nombreux films, et ce dès le début du 20ᵉ siècle. Certains films ont marqué le château.
En 1954, Sacha Guitry réalise Si Versailles m'était conté..., qui retrace l'histoire du château de Versailles au travers de quelques épisodes et portraits des personnalités qui y ont vécu.
En 2006, Sofia Coppola réalise Marie-Antoinette, qui reçoit l'Oscar des meilleurs costumes.
En 2007, la série britannique Doctor Who sort un épisode intitulé La Cheminée des temps dans lequel l'histoire se déroule au château de Versailles et où Madame de Pompadour apparaît.
En 2012 Benoît Jacquot réalise Les Adieux à la reine tiré du livre éponyme de Chantal Thomas.
En 2014, Alan Rickman réalise Les Jardins du roi, qui met en scène la construction des jardins de Versailles.
En 2015, Canal+ sort la série franco-canadienne de fiction historique Versailles, qui met en scène les premières années au trône de Louis XIV ainsi que ses relations au sein de la cour.
Le film fantastique The King's Daughter de Sean McNamara, prévu pour 2018, y a été tourné.
Bande dessinée et manga
Le château fut représenté en 1979 dans la série animée Lady Oscar, créée d'après le manga shōjo de Riyoko Ikeda La Rose de Versailles paru en 1972.
Jeux et jeux vidéo
- Castlevania: The New Generation sur Megadrive : le cinquième niveau du jeu se déroule au château de Versailles.
- Versailles 1685 : Complot à la Cour du Roi-Soleil sur CD-Rom, coproduit avec la Réunion des musées nationaux et Cryo Interactive en 1996, ainsi que sa suite, Versailles II : Le Testament.
- Assassin's Creed: Unity : plusieurs séquences de mémoires d'Arno Dorian se situent dans le château de Versailles, pendant la Révolution française.
- Paris 1919 : à vous de gagner la paix !, jeu de société pédagogique créé par Louis-Gilles Pairault et Stéfan Crisan, permettant de rejouer le traité de Versailles de 1919, éditions Astéroid-games, 2019.
Réduire
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article adapté de château de Versailles de Wikipédia en français (auteurs)
Ca vous plait ? Partagez !

Alexandre-Antoine Hureau, baron de Sénarmont, né le 21 avril 1769 à Strasbourg et tué le 26 octobre 1810 d'un éclat d'obus lors du siège de Cadix, est... En savoir plus

L'Allée d'Eau, ou Allée des Marmousets, est située dans les jardins de Versailles, en France et fait la jonction entre le Bassin du Dragon et le Bain... En savoir plus

Amédée Emmanuel François Laharpe (avant la Révolution « Amédée de la Harpe ») né le 17 septembre 1754 près de Rolle dans le Pays de Vaud, mort au combat... En savoir plus

André Bruno Frévol, comte de Lacoste, né le 14 juin 1775 à Pradelles en Haute-Loire et mort le 1er février 1809 à Saragosse, en Espagne, est un général... En savoir plus

André Baptiste de Brancas, seigneur de Villars, connu sous le nom d'« Amiral de Villars », est un amiral de France, mort le 24 juillet 1595.... En savoir plus

André de Montalembert (1483–1553), seigneur d'Essé, était un noble et officier français. François premier, digne appréciateur des hommes de guerre,... En savoir plus

Anne de Joyeuse, Premier duc de Joyeuse, est un chef militaire des guerres de Religion et un favori du roi Henri 3, né fin 1560, probablement au château... En savoir plus

Anne de Montmorency, né à Chantilly le 15 mars 1493 et mort à Paris le 12 novembre 1567, est connétable, duc et pair de France, maréchal puis grand... En savoir plus
L'antichambre du Grand Couvert est une des pièces du Grand Appartement de la Reine dans le château de Versailles, château français situé dans les... En savoir plus

Antoine Charles Louis, comte de Lasalle, est un général de cavalerie du Premier Empire, né à Metz le 10 mai 1775 et mort au combat lors de la bataille... En savoir plus

Antoine de Bourbon, né le 22 avril 1518 au château de La Fère et mort le 17 novembre 1562 aux Andelys, est un prince du sang de la maison capétienne de... En savoir plus

Antoine de Brabant, aussi appelé Antoine de Bourgogne, né en août 1384, mort à Azincourt le 25 octobre 1415, comte de Rethel (1405-1406), duc de Brabant... En savoir plus

Armand de Gontaut, seigneur de Biron, dit « le Boiteux », né en 1524 et tué lors du siège d'Épernay le 26 juillet 1592, est un officier et homme d'État... En savoir plus

Le bain des Nymphes est un bassin des jardins de Versailles. Localisation Le bain des Nymphes se trouve au Nord-Est du parc, dans l'axe de... En savoir plus

Barthélémy-Catherine Joubert, né le 14 avril 1769 à Pont-de-Vaux dans la Bresse et mort le 15 août 1799 à la bataille de Novi, en Italie, est un général... En savoir plus

Le bassin du char d'Apollon ou bassin d'Apollon est un bassin artificiel du parc du château de Versailles et nommé d'après Apollon. Il est situé sur... En savoir plus

Le bassin de Bacchus est un bassin des jardins de Versailles, appartenant à l'ensemble des bassins des Saisons : le bassin de Cérès, le bassin de Flore,... En savoir plus

Le bassin de Cérès est un bassin des jardins de Versailles, appartenant à l'ensemble des bassins des Saisons : le bassin de Cérès, le bassin de Flore,... En savoir plus

Le bassin de Flore est un bassin des jardins de Versailles, appartenant à l'ensemble des bassins des Saisons : le bassin de Cérès, le bassin de Flore,... En savoir plus

Le bassin de l'Encelade est une fontaine des jardins de Versailles, en France. Localisation Le bassin de l'Encelade est située en bas du bosquet... En savoir plus

Le bassin de la Pyramide est un bassin des jardins de Versailles. Localisation Le bassin de la Pyramide se trouve au croisement de l'allée de... En savoir plus

Le bassin de Neptune est un bassin artificiel situé dans le parc du château de Versailles et nommé d'après le dieu romain Neptune. Il se situe dans... En savoir plus

Le bassin de Saturne, ou de l'Hiver est un bassin des jardins de Versailles, appartenant à l'ensemble des bassins des Saisons : le bassin de Cérès, le... En savoir plus

Le bassin du Dragon est un bassin des jardins de Versailles. Localisation Le bassin du Dragon se trouve au niveau de l'intersection entre... En savoir plus

Le bassin du Miroir est un bassin des jardins de Versailles. Localisation Le bassin du Miroir est délimité au Nord par l'allée de... En savoir plus

La Bataille de Cocherel, 16 mai 1364 est un tableau de Charles-Philippe Larivière, peint en 1839. Il s'agit de l'une des œuvres visibles dans la galerie... En savoir plus

Béat Jacques II de Zurlauben, comte de Zurlauben, né le 25 février 1656, mort le 21 septembre 1704 à Ulm, est un militaire suisse au service du Royaume... En savoir plus

Bernard de Nogaret de La Valette (1553-1592) est un aristocrate et un militaire français de la Renaissance. Histoire Fils aîné de Jean de... En savoir plus

Le bosquet de l'Arc-de-Triomphe est un bosquet des jardins de Versailles. Localisation Le bosquet de l'Arc-de-Triomphe est délimité au Sud par... En savoir plus

Le bosquet de l'Encelade est un bosquet de Versailles. Localisation Le bosquet de l'Encelade est situé dans le jardin de Versailles, entre le... En savoir plus

Le bosquet de l'Obélisque est un bosquet des jardins de Versailles. Localisation Le Bosquet de l'Obélisque jouxte le Bosquet de l'Encelade dont... En savoir plus

Le bosquet de la Colonnade est un bosquet des jardins de Versailles. Localisation Le bosquet de la Colonnade est délimité à l'ouest par l'allée... En savoir plus

Le bosquet de la Girandole est un bosquet des jardins de Versailles. Localisation Le bosquet est délimité au Nord par le tapis vert, au Sud par... En savoir plus

Le bosquet de la Reine est un bosquet des jardins de Versailles. Localisation Le bosquet de la Reine est délimité par l'allée du Mail au Sud,... En savoir plus

Le Bosquet des Bains d'Apollon est un décor des jardins du Château de Versailles. Situé immédiatement à l'ouest du château, il est réalisé par Hubert... En savoir plus

Le bosquet des Dômes est un bosquet du jardin de Versailles, originellement appelé bosquet de la Renommée. Localisation Le bosquet des Dômes est... En savoir plus

Le bosquet des Rocailles ou salle du Bal est un bosquet des jardins de Versailles. Localisation Le bosquet des Rocailles se situe dans la partie... En savoir plus

Le bosquet des Trois-Fontaines est un bosquet des jardins de Versailles. Localisation Il est situé au nord de la terrasse, entre le bosquet de... En savoir plus

Le bosquet du Dauphin est un bosquet des jardins de Versailles. Localisation Le bosquet du Dauphin forme le pendant du bosquet de la Girandole.... En savoir plus

Le bosquet du Rond-Vert est un bosquet des jardins de Versailles. Créé sous le nom de Bosquet du Théâtre d'eau, il fut l'un des bosquets préférés de... En savoir plus

Le buste de Louis XIV est une sculpture de Gian Lorenzo Bernini sculptée en 1665. L'œuvre fait partie des collections du château de Versailles.... En savoir plus

La cathédrale Saint-Louis de Versailles est une église de style rocaille construite par l'architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne. Elle fut bénie... En savoir plus

La Chambre de la Reine est une salle du Grand appartement de la Reine dans le château de Versailles, château français situé dans les Yvelines, en... En savoir plus

La chapelle du château de Versailles est une chapelle palatiale située dans le château de Versailles, près de l'angle que forment l'aile du Grand... En savoir plus

Charles de Blois, aussi appelé Blois, né en 1319 à Blois et mort le 29 septembre 1364 à Auray est un noble français. Fils de Guy premier de... En savoir plus

Charles de La Rochefoucauld (né en 1520 et mort en 1583) est un militaire français. Chevalier de l'ordre de Saint Michel. Il naquit en 1520, d'Antoine... En savoir plus

César Charles Étienne Gudin, comte de l'Empire, né le 13 février 1768 à Montargis dans le Loiret et mort le 22 août 1812 à Smolensk, est un général... En savoir plus

Charles premier de Blanchefort de Créqui (Charles premier de Créquy), (v. 1571 à Canaples- 17 mars 1638 à Breme), prince de Poix, seigneur de Créquy, de... En savoir plus

Charles de Bourgogne, dit Charles le Hardi ou Charles le Travaillant, plus connu sous son surnom posthume de Charles le Téméraire, né le 10 novembre... En savoir plus

Charles-Paris d'Orléans (né à Paris le 29 janvier 1649, tué au passage du Rhin près du fort de Tolhuis le 12 juin 1672), duc de Longueville et... En savoir plus

Claude Louis Constant Esprit Juvénal Gabriel Corbineau, né le 7 mars 1772 à Laval et mort le 8 février 1807 à Eylau, est un général de brigade du... En savoir plus

Claude 2 de Lorraine, né à Joinville le 18 août 1526, mort au siège de La Rochelle le 3 mars 1573, fut marquis de Mayenne, duc d'Aumale de 1550 à 1573... En savoir plus

La cour d'Honneur est une cour du château de Versailles, en France. Elle est située devant le château de Versailles, juste après la place d'Armes... En savoir plus

La cour de l'Apothicairerie est une cour intérieure du château de Versailles, en France. Localisation La cour de l'Apothicairerie est située... En savoir plus

La cour de la Bouche (ou cour des Bouches, ou encore cour de la Bouche du Roi, pour la distinguer de la cour de la Bouche de la Reine, détruite) est une... En savoir plus

La cour de la Reine est une cour intérieure du château de Versailles, en France. Localisation La cour de la Reine est située dans la partie... En savoir plus

La cour de Marbre est une cour du château de Versailles pavée de marbre noir et blanc, située dans le renfoncement du vieux château, au pied de la... En savoir plus

La cour des Cerfs est une cour intérieure du château de Versailles, en France. Localisation La cour des Cerfs est située dans la partie ouest de... En savoir plus

La cour des Princes est une cour du château de Versailles, en France. Localisation et description La cour des Princes est située sur le côté... En savoir plus

La cour royale est une cour du château de Versailles, en France. Localisation La cour royale est située devant le château de Versailles, dans un... En savoir plus

Le domaine de Versailles est l'ensemble des terres et édifices dépendant du château de Versailles. Outre le château, il comprend le jardin et le parc... En savoir plus

Dominique Martin Dupuy, né le 8 février 1767 à Toulouse (Haute-Garonne), mort le 21 octobre 1798 au Caire (Égypte), est un général de la révolution... En savoir plus

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier, duc de Trévise, né au Cateau-Cambrésis le 13 février 1768 et mort à Paris le 28 juillet 1835, est un militaire... En savoir plus

L'Enlèvement de Proserpine par Pluton, chef-d'œuvre de François Girardon inspiré par l'histoire du rapt de Perséphone ou Proserpina, est un groupe relié... En savoir plus

L'escalier des Ambassadeurs ou Grand escalier de Versailles est un ancien escalier monumental du château de Versailles, demeure des rois de France de... En savoir plus

Ferdinand de Marsin comte de Marchin, né le 10 février 1656 à Liège, aujourd'hui en Belgique et mort le 9 septembre 1706 à Turin, aujourd'hui en Italie,... En savoir plus

La fontaine du Point du jour est une fontaine du parc du château de Versailles. Elle se situe à l'angle sud-ouest du parterre d'Eau, face au... En savoir plus

La fontaine du Soir est une fontaine du parc du château de Versailles. Elle se situe à l'angle nord-ouest du parterre d'Eau, face au parterre du... En savoir plus

François de Bourbon-Vendôme, Deuxième duc de Beaufort dit « le Roi des Halles » (1665), né le 16 janvier 1616 et mort le 25 juin 1669, est un... En savoir plus

François Paul de Brueys d'Aigalliers, né le 12 février 1753 à Uzès et tué au combat le 1er août 1798 en baie d'Aboukir, est un vice-amiral français.... En savoir plus

La galerie des Carrosses — anciennement musée des Carrosses, jusqu'en 2006 — est un musée d'histoire et des transports situé à Versailles (Yvelines), en... En savoir plus

La galerie des Glaces ou Grande Galerie est une galerie de grand apparat de style baroque située dans le château de Versailles, dont elle est l'une des... En savoir plus

Gaston de Foix, né à Mazères le 10 décembre 1489 et mort à Ravenne le 11 avril 1512, est duc de Nemours, comte d'Étampes et vicomte de Narbonne. Il est... En savoir plus

Gautier VI de Brienne, (1302 – 19 septembre 1356), est un condottiere italien, d'origine française, qui fut comte de Brienne, de Lecce et de Conversano,... En savoir plus

Le Grand Canal de Versailles est le plus grand bassin du parc du château de Versailles. En forme de croix, il fut construit entre 1667 et 1679, à... En savoir plus

La grille d'honneur du château de Versailles est une grille séparant la place d'armes de la cour d'honneur. La grille est encadrée par deux corps de... En savoir plus

Guillaume II Gouffier, seigneur de Bonnivet, amiral de France, né vers 1482 et mort le 24 février 1525 lors de la bataille de Pavie, est un des... En savoir plus

Le hameau de la Reine est une dépendance du Petit Trianon située dans le parc du château de Versailles, dans les Yvelines, en France. Ce hameau... En savoir plus

Henri de La Tour d'Auvergne, dit Turenne, né au château de Sedan (Ardennes) le 11 septembre 1611 et mort près de Sasbach (Principauté épiscopale de... En savoir plus

Henri LXI de Reuss-Schleiz, né le 8 décembre 1784 à Köstritz et mort le 29 août 1813 à Kulm, est un prince de la confédération du Rhin et général des... En savoir plus

Hugues Quieret (vers 1290 – 24 juin 1340), seigneur de Tours-en-Vimeu et de Hamicourt, en Picardie, est un noble français, chevalier, puis amiral de... En savoir plus

Jacques d'Albon de Saint-André, né en 1512 au château de Saint-André-d'Apchon, en Roannais, et mort le 19 décembre 1562 à la bataille de Dreux, est un... En savoir plus

Jacques de Châtillon, seigneur de Dampierre, né en 1365 et mort le 25 octobre 1415 à la bataille d'Azincourt, est un militaire et aristocrate français... En savoir plus

Jacques de Castelnau-Bochetel (1620 - 1658), marquis de Castelnau, est un aristocrate et militaire français du 17ᵉ siècle. Il se distingue pendant la... En savoir plus

Jacques de Rougé du Plessis-Bellière (1602-1654), marquis de Faÿ, dit « le marquis du Plessis-Bellière », est un général français. Biographie... En savoir plus

Jacques Jardin, dit Desjardin, né le 9 février 1759 à Angers (Maine-et-Loire), où son père exerçait la profession de voiturier, et mort le 11 février... En savoir plus

Jacques premier Fitz-James, duc de Berwick, né le 21 août 1670 prétendument à Moulins, dans le Bourbonnais, et tué le 12 juin 1734 au siège de... En savoir plus

Jacques François Coquille dit Dugommier, né le 1er août 1738 à Trois-Rivières (Guadeloupe) et mort le 18 novembre 1794 lors de la bataille de la Sierra... En savoir plus

Jacques premier de Bourbon, né en 1321, mort à Lyon le 6 avril 1362, est comte de la Marche de 1342 à 1361, comte de Ponthieu de 1351 à 1360 et... En savoir plus

Jacques 2 de Chabannes, dit Jacques de La Palice, seigneur de La Palisse, né en 1470 au château de Montaigu-le-Blin dans le Bourbonnais et mort le 24... En savoir plus

Jean-Armand de Maillé (né le 18 octobre 1619 à Milly-le-Meugon - mort le 14 juin 1646 à la bataille d'Orbetello), duc de Fronsac, marquis de Brézé,... En savoir plus

Jean-Baptiste Bessières, duc d'Istrie, né le 6 août 1768 à Prayssac dans le Quercy et mort au combat le 1er mai 1813 à Weißenfels, dans le royaume de... En savoir plus

Jean-Baptiste Budes de Guébriant, comte de Guébriant, né à Saint-Carreuc le 2 février 1602 d'une ancienne famille bretonne, mort le 24 novembre 1643 de... En savoir plus

Jean-Baptiste Cervoni, né le 29 août 1765 à Soveria en République corse, mort le 23 avril 1809, d'un boulet de canon, à la bataille d'Eckmühl, est un... En savoir plus

Jean Charles Abbatucci, fréquemment orthographié Abatucci, né le 15 novembre 1770 à Zicavo en Corse et mort le 2 décembre 1796 à Huningue, dans le... En savoir plus

Jean de Gassion, né le 20 août 1609 à Pau, mort le 2 octobre 1647 à Arras et inhumé au temple de Charenton, était un chef militaire français du 17ᵉ... En savoir plus

Jean du Caylar d'Anduze de Saint-Bonnet, seigneur de Toiras, né le 1er mars 1585 à Saint-Jean-de-Gardonnenque (aujourd'hui Saint-Jean-du-Gard,... En savoir plus

Jean de Vienne naît à Dole vers 1325 et meurt sur le champ de bataille de Nicopolis le 25 septembre 1396. Issu de la lignée franc-comtoise des comtes de... En savoir plus

Jean Gilles André Robert, né le 10 novembre 1755 à Puysségur (Haute-Garonne), mort le 10 janvier 1797 à Ferrare (Italie), est un général de brigade de... En savoir plus

Jean-Jacques Causse, né le 29 août 1751 à Caux dans le Languedoc et mort le 15 avril 1796 à Dego en Italie, est un général de brigade de la Révolution... En savoir plus

Jean Lannes, Premier duc de Montebello, né le 10 avril 1769 à Lectoure (Occitanie) et mort le 31 mai 1809 sur l'île de Lobau, en Autriche, à la suite... En savoir plus

Jean VI d'Aumont, comte de Châteauroux et baron d'Estrabonne, né à Châteauroux en 1522 et mort à Rennes en 1595 des suites de ses blessures au siège du... En savoir plus

John Stuart ou Stewart (vers 1381 – 17 août 1424), noble écossais, Troisième comte de Buchan, connétable et général français durant la guerre de Cent... En savoir plus

Joseph Sécret Pascal-Vallongue, né le 14 avril 1763 à Sauve dans le Gard et mort le 17 juin 1806 à Castelleone, en Italie, est un général français de la... En savoir plus

Joseph Antoine Poniatowski (en polonais Józef Antoni Poniatowski), né le 7 mai 1763 à Vienne dans l'archiduché d'Autriche et mort le 19 octobre 1813 à... En savoir plus

La Cour des senteurs, un site originellement consacré à la culture des parfums, a été inauguré en 2013 à Versailles, France. Le bâtiment à l'entrée... En savoir plus

La Pêche à la ligne est un tableau de François Boucher, datant de 1757. Description La peinture mesure 150 × 188 centimètres. Elle se trouve au... En savoir plus

La Renommée du Roi ou La Renommée écrivant l'histoire du Roi de Domenico Guidi est un groupe en marbre se trouvant au bassin de Neptune dans les jardins... En savoir plus

Le Congrès de Paris est une peinture à l'huile, réalisée le 1856 par le peintre français Édouard Dubufe. Elle est exposée au Palais de Versailles. La... En savoir plus

Le Khalife de Constantine, de son titre complet Ali Ben-Hamet, Khalifat de Constantine, chef des haractas, suivi de son escorte, est un tableau... En savoir plus
Sculpture réalisée par Étienne le Hongre. Elle représente une figure allégorique de l'Air, drapée d'un long voile. À côté de sa jambe gauche se trouve... En savoir plus

Sculpture de Pierre Ier Legros. L'Eau porte sous son bras droit un pot d'eau s'écoulant. Elle passe par-dessus un dauphin, symbolisant les océans, en... En savoir plus

Sculpture réalisée par Benoît Massou. Elle représente une figure allégorique de la Terre, portant à gauche une corne d'abondance. À côté de sa jambe... En savoir plus

Sculpture de Nicolas Dossier. Le Feu porte sur son bras gauche un brasero d'où échappent des flammes. Sa main droite, brisée, protège de feu. À côté de... En savoir plus

Sculpture de Jean de Rouilly. Le Poème héroïque est représenté sous les traits de Louis XIV vêtu à l'antique, couronné de lauriers et tenant une... En savoir plus

Sculpture de Jean-Baptiste Tuby. Le poème lyrique est représenté par Erato, muse de la poésie lyrique et érotique. Elle est couronnée de roses, de... En savoir plus

Sculpture Gérard-Léonard Héfard et Pierre Granier, sculptée de 1675 à 1680. Le poème pastoral est figuré sous les traits d'un berger couronné de... En savoir plus

Sculpture de Philippe Buyster, sculptée de 1674 à 1679 Le poème satyrique est représenté par un satyre offrant un sourire moqueur. Il s'appuie... En savoir plus

Sculpture de Gaspard Marsy. L'Heure de Midi est figurée sous les traits de Vénus et de Cupidon pour suggérer l'heure brûlante du soleil à son zénith. En... En savoir plus
Sculpture de Jean Raon. La Nuit est figurée par Proserpine, reine des Enfers, couronnée de pavots et de quelques fleurs qui rappellent qu'elle est la... En savoir plus

Sculpture de Gaspard Marsy représentant une femme coiffée de l'étoile du matin. À ses côtés se trouve un coq. En savoir plus

Dit aussi le Soir sous les traits de Diane, statue de Gaspard Marsy représentant Diane en chasse, accompagnée de son lévrier. L'arc que tient la statue... En savoir plus

Statue de Georges Sibrayque et Jean Cornu. L'Afrique est figurée par une femme drapée et coiffée d'une tête d'éléphant, levant le bras droit duquel elle... En savoir plus

Statue de Gilles Guérin, coiffée de plumes et vêtue d'un pagne, elle porte un carquois au dos et un arc à la main. À ses pieds, un alligor symbolise la... En savoir plus
Cette statue de Léonard Roger est vêtue à l'orientale et porte à sa gauche un pot d'encens fumant qui évoque tous les épices et les parfums venant de... En savoir plus
Statue de Pierre Mazeline. L'Europe est représentée par une femme vêtue à la romaine, drapée et casquée, avec des trophées d'armes à ses pieds.... En savoir plus

Statue de Thomas Regnaudin. L'Automne est figurée par Bacchus couronné de pampres et de lierres, tenant une coupe de vin de la main gauche, une... En savoir plus

Statue de Pierre Hutinot. L'Eté est figurée par une femme tenant à ses pieds une gerbe de blé, symbolisant la moisson et est couronnée d'épis. Elle... En savoir plus

Statue de François Girardon représentant l'Hiver. Il s'agit d'une statue d'homme, enroulé dans un vêtement. Il est accoudé à un tronc coupé ; à ses... En savoir plus

Statue de Phillipe Magnier. Le Printemps, dit aussi Flore, est figuré par une femme tenant une corbeille de fleurs qui évoque celles que les Sabines... En savoir plus
Statue de Jacques Houzeau. Ce tempérament est représenté par l'emportement d'un homme, en train de bondir vers l'avant, le bras levé. Derrière lui,... En savoir plus

Statue de Matthieu Lespagnandelle. Le tempérament flegmatique, qui fait preuve d'un caractère froid et lent, est représenté par un vieil homme, les... En savoir plus
Statue de Michel de La Perdrix. Le Mélancolique est représenté par un jeune homme avec un bandeau sur la bouche pour signifier qu'il parle peu et... En savoir plus
Statue de Noël Jouvenet. Le Sanguin est figuré par un jeune homme couronné de raisins et jouant de la flûte, attributs de Bacchus. À ses pieds, une... En savoir plus

Louis d'Armagnac, mort en 1503, fut comte de Pardiac, duc de Nemours de 1500 à 1503, et comte de Guise de 1481 à 1503. Biographie Il était fils... En savoir plus

Louis Joseph de Montcalm-Gozon, marquis de Saint-Véran (dit de Montcalm), né le 28 février 1712 à Candiac dans le Bas Languedoc (royaume de France) et... En savoir plus

Le vicomte Louis Marie Antoine de Noailles, né à Paris le 17 avril 1756 et mort à La Havane (Cuba) le 7 janvier 1804, est un général et homme politique... En savoir plus

Louis Marie Maximilien de Caffarelli du Falga, dit Maximilien Caffarelli, né le 13 février 1756 au château du Falga (Haute-Garonne) et mort le 27 avril... En savoir plus

Manassès de Pas, marquis de Feuquières, lieutenant général sous Louis XIII, né à Saumur le 1er juin 1590 et mort le 16 mars 1640. Biographie... En savoir plus

Martial Beyrand, né le 9 septembre 1768 à Limoges, mort le 3 août 1796 à la bataille de Castiglione, est un général de brigade de la Révolution... En savoir plus

Le musée de l'Histoire de France est le musée célébrant l'histoire de France que devient le château de Versailles sous Louis-Philippe premier, en 1837.... En savoir plus

Napoléon premier décore à Tilsitt le grenadier Lazareff de la croix de la Légion d'honneur est un tableau peint par Jean-Baptiste Debret en 1808 et... En savoir plus

Napoléon premier, empereur est une peinture à l'huile sur toile de l'artiste français François Gérard, datant de la première décennie du 19ᵉ siècle.... En savoir plus

Nicolas Béhuchet de Musy de La Loupe d'Escrignolles était un financier et un amiral français du 14ᵉ siècle, né en 1288 et mort exécuté le 24 juin 1340.... En savoir plus

Nicolas Bernard Guiot de Lacour, né le 25 janvier 1771 à Carignan dans les Ardennes et mort le 28 juillet 1809 à Gundersdorf, en Autriche, est un... En savoir plus

Nicolas de La Brousse, comte de Verteillac, né le 11 octobre 1645 au château de Saint-Martin-le-Pin et mort le 4 juillet 1693 à Boussu-lez-Walcourt près... En savoir plus

L'opéra royal du château de Versailles est une salle d'opéra construite sous Louis XV à l'extrémité de l'aile nord du château de Versailles (Yvelines).... En savoir plus

L'orangerie du château de Versailles a été construite par Jules Hardouin-Mansart entre 1684 et 1686, elle remplace celle construite par Le Vau en 1663... En savoir plus

Le parterre de Latone est un élément du Jardin de Versailles. Situé au-dessous du Parterre d'Eau, il fut dessiné par le Nôtre, puis modifié par... En savoir plus

Le Pavillon frais ou Salon frais est une fabrique construite pour Louis XV et Madame de Pompadour par Ange-Jacques Gabriel au sein du Jardin français du... En savoir plus

Le Pavillon français est une fabrique de jardin construite pour Louis 15 et Madame de Pompadour par Ange-Jacques Gabriel au sein du Jardin français du... En savoir plus

Le Petit Appartement de la Reine est un ensemble de plusieurs pièces sur trois étages, situés dans le corps principal du château de Versailles. Ces... En savoir plus

Le Petit Appartement du Roi — dit également l'appartement intérieur du Roi — est constitué d'un ensemble de pièces du château de Versailles qui furent... En savoir plus

Le Petit Trianon est un domaine du parc du château de Versailles, dans les Yvelines, en France, comportant un château entouré de jardins de styles... En savoir plus

Pierre Banel, né le 30 juillet 1766 à Lectoure et mort le 13 avril 1796, lors de l'attaque du château de Cosseria (Ligurie), est un général de brigade... En savoir plus

Pierre François de Rougé, seigneur de la Bellière, dit « marquis de Rougé », né à Saint-Pierre-Montlimart le 23 décembre 1702 et mort à Soest, en... En savoir plus

Pierre de France ou Pierre d'Alençon (né le 29 juin 1251 à Château-Pèlerin, en Palestine, mort le 6 avril 1283 à Salerne, en Italie) est un prince... En savoir plus

Pierre premier, né en 1311, mort à Poitiers le 19 septembre 1356, est duc de Bourbon de 1342 à 1356. Il est fils de Louis premier, Premier duc de... En savoir plus

Piero Strozzi, cousin de Catherine de Médicis, connu en France sous le nom de Pierre Strozzi (né v. 1510 - mort le 21 juin 1558, à Thionville,... En savoir plus

Le Chevalier sans peur et sans reproche Pierre Terrail, seigneur de Bayard, plus connu sous le nom de Bayard ou du chevalier Bayard, né en 1475 ou... En savoir plus

La place d'Armes est une place de Versailles en France. Situation et accès La place d'Armes est une place grossièrement en forme d'éventail,... En savoir plus

Le potager du Roi est le jardin potager créé en 1683 au château de Versailles (les travaux s'échelonnèrent de 1678 à 1683) pour le roi Louis XIV par... En savoir plus

Prigent VII de Coëtivy (1399 - 20 juillet 1450 à Cherbourg) est un noble breton, qui met son épée au service de la couronne de France au 15ᵉ siècle, et... En savoir plus

L'Abolition de l'esclavage dans les colonies françaises en 1848 ou L'Émancipation des Noirs ou Proclamation de la liberté des Noirs aux colonies ou... En savoir plus

Le rond-point des Philosophes est un carrefour entre plusieurs allées des jardins de Versailles. Localisation Le rond-point des Philosophes est... En savoir plus

La salle des Gardes est une salle du Grand appartement de la Reine dans le château de Versailles, château français situé dans les Yvelines, en... En savoir plus