Épinal (en lorrain et en vosgien : Pinau ou Pinaud /pi.noː/ ou encore Spinasch) est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est. Préfecture des Vosges, elle se situe au sud de la région historique et culturelle de Lorraine. Épinal est traversée par la...
Lire la suite
Épinal (en lorrain et en vosgien : Pinau ou Pinaud /pi.noː/ ou encore Spinasch) est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est. Préfecture des Vosges, elle se situe au sud de la région historique et culturelle de Lorraine. Épinal est traversée par la Moselle, un affluent du Rhin.
Au recensement de 2020, la commune intra-muros (sans sa banlieue) comptait 31 832 habitants. L'aire urbaine d'Épinal compte en 2018 quant à elle 119 955 habitants et 59 586 emplois en 2017 dans sa zone d'emploi. Il s'agit, de loin, de la première ville vosgienne, et de la quatrième de Lorraine, derrière Metz, Nancy et Thionville ainsi que de la douzième de la région Grand Est.
Épinal est le premier pôle économique et commercial du département et joue donc un rôle majeur à l'échelle régionale dans le cadre du Sillon lorrain. La population de l'unité urbaine d'Épinal a tendance à stagner depuis plusieurs décennies (61 880 habitants en 2019 contre 61 480 en 1968)
Connue d'abord pour son imagerie, fondée en 1796 par Pellerin, la ville l'est également pour son château et sa basilique.
Ses habitants sont appelés les Spinaliens
.
Histoire
De la fondation au 10ᵉ siècle à l'intégration au duché de Lorraine
La date mythique de fondation d'Épinal serait 983 puisque des célébrations ont eu lieu pour le « Millénaire » en juin 1983. Toutefois, on peut considérer aisément que cette date a été choisie de manière politique pour marquer un « point de départ » à la suite de l'élection de Philippe Séguin au poste de maire, en mars 1983.
Sur une terre qui appartenait à l'ancienne cité des Leuques, se trouve un promontoire qui surplombe les routes d'eau nord-sud de l'ancienne route de Germanie (voie romaine Metz-Bâle) et un embranchement de la voie Langres-Strasbourg. Thierry premier évêque de Metz décide de construire sur une des manses de la paroisse de Dogneville un château et un monastère. La manse s'appelait la manse de Spinal, mais la ville recouvrait aussi les terres des manses d'Avrinsart, Grennevo, Rualménil et Villers. Il dota l'ensemble d'un marché. Le but de Thierry était de protéger le sud de ses possessions qui était attaqué par les pillards bourguignons. À l'époque, la ville de Remiremont était bourguignonne. Il donna au monastère les reliques de saint Goëry qui se trouvaient dans le monastère messin de Saint-Symphorien. Ces reliques furent l'objet de nombreux pèlerinages ce qui permit l'essor économique de la ville.
Des fouilles archéologiques ont confirmé des traces d'une présence humaine au 10ᵉ siècle. Un dépotoir a été retrouvé, ainsi que des traces de clôtures et des latrines.
Le monastère ne fut réellement occupé que sous le règne de son successeur Adalbéron II. L'église et le monastère furent consacrés en l'honneur de saint Maurice et de saint Goëry. Le monastère aurait d'abord été occupé par des hommes (chanoines), puis rapidement par des femmes, bénédictines puis chanoinesses, au 12ᵉ siècle.
En 1444, la ville d'Épinal faisait encore partie du domaine des évêques de Metz. En septembre, des représentants de la ville profitent du passage du roi Charles VII à Nancy pour lui offrir la soumission de la ville et lui demander en retour sa protection. L'acte de soumission d'Épinal est daté du 7 septembre 1444,. Le roi promet de ne jamais aliéner la cité, mais Louis XI cède la place au maréchal de Bourgogne en 1465. Finalement, Épinal passe sous la tutelle du duc de Lorraine.
L'époque moderne : Épinal au cœur des relations entre la France et la Lorraine
Depuis 1466 Épinal appartient au duché de Lorraine. Celui-ci est indépendant depuis le traité de Nuremberg de 1542. À l'intérieur du duché, la ville bénéficie d'un statut de relative autonomie. Elle est administrée par un collège de quatre notables choisis tous les ans. En 1585, on recense un peu moins de 4 000 habitants. Il y a une importante activité textile parfaitement visible sur le plan peint par Nicolas Bellot en 1626 (tableau original visible au musée de la Cité des images à côté de l'imagerie, reproduction visible au musée du Chapitre). Sur cette peinture on distingue parfaitement le blanchiment sur prés des draps au lieu-dit les Gravots. Il existe également une industrie papetière utilisant les moulins sur le bord de la Moselle (également visible sur le plan Bellot). Le plan montre également le château ainsi que les remparts qui protègent la ville. La ville connaît dans la première partie du siècle une certaine prospérité grâce aux activités industrielles et commerciales. Avec l'avènement de Charles IV duc de Lorraine (début du règne le 28 novembre 1625), la situation d'Épinal et de toute la Lorraine change. Ce dernier a un caractère belliqueux et inconstant. Malgré une intelligence certaine et de bonnes qualités militaires, il se montre incapable de mener une politique qui sauvegarde les intérêts du duché. Il choisit les Habsbourg contre les Bourbons, ne comprenant pas que la France est en pleine évolution et devient la puissance dominante en Europe. Au même moment Richelieu récent conseiller du roi Louis XIII cherche à affaiblir la maison d'Autriche. La situation s'aggrave quand Charles IV accueille le frère du roi, Gaston d'Orléans alors en disgrâce et qui fuyait Paris. Ce dernier épouse Marguerite de Lorraine à Nancy.
En 1629, la ville est atteinte par une épidémie extrêmement violente de peste pendant les mois de juillet, août et septembre. La Lorraine est atteinte par les armées suédoises qui mènent des incursions meurtrières dans le duché en 1632 durant la guerre de Trente Ans.
Le 26 mars 1632, Charles IV reconnait par lettre patente les trente-deux religieuses de l'Annonciade sous la direction de la mère supérieure Seguin (ce couvent se situait sur la place du marché couvert).
En 1633, la ville est attaquée par les troupes françaises du maréchal Caumont de La Force. La ville se rend sans combattre ce qui lui permet de négocier des conditions favorables (proclamation du 17 septembre 1633).
En 1635, le maréchal de La Force empêche Jean de Werth et la ligue catholique d'occuper Épinal. La ville est assiégée par Charles IV, installé à Rambervillers. La défense de la ville est sous les ordres du colonel Gassion. Charles IV doit se replier en novembre sur Besançon sans prendre la ville.
La ville est touchée par une seconde épidémie de peste en 1636. La mortalité est énorme, à la fin de l'épidémie, il ne reste que 1 000 habitants dans la ville. La ville garde la mémoire de cet épisode, l'épidémie s'est appelée l'épidémie des quarante semaines (à cause de sa durée). Un quartier de la ville s'appelle toujours le quartier de la Quarante-Semaine (proche de l'endroit où furent enterrés les malades morts de la peste).
En octobre de cette même année, Charles IV reprend la ville grâce à la complicité d'un conseiller de la ville Denis Bricquel. À la suite de négociations de l'abbesse de Remiremont Catherine, tante de Charles IV, la neutralité de la ville est reconnue par le roi le 24 septembre. Le 2 avril 1641, Louis XIII et Charles IV signent la paix de Saint-Germain qui ne durera que quatre mois. Le 28 août, le lieutenant français du Hallier prend le château de la ville au baron d'Urbache. Commence alors une occupation de la ville par les troupes françaises qui dure jusqu'en 1650. Les habitants doivent supporter les frais de cette occupation (logement et nourriture des soldats et des chevaux).
Pendant que la France est affaiblie par la Fronde, les troupes de Charles IV commandées par le colonel Lhuiller reprennent la ville avec l'aide des habitants, le 16 août 1650. Malheureusement l'occupation lorraine est aussi lourde que l'occupation française. À la suite de négociations, la ville est de nouveau reconnue neutre par les deux parties. Mais les Français s'arrangent pour faire jouer la neutralité en leur faveur. La municipalité prête allégeance sous la menace au roi de France Louis XIV le 18 juillet 1653 à Nancy. Ainsi commence la troisième occupation française qui dure jusqu'au traité de Vincennes en 28 février 1661. La ville retourne dans le giron lorrain.
La ville est ruinée par les épreuves. Dans une requête datée de 1654 au duc Nicolas François, frère de Charles IV (celui-ci est alors prisonnier en Espagne), le rédacteur mentionne la ville comme étant la plus misérable de la province.
En 1670, les Français prennent la ville de Nancy, Charles IV se réfugie à Épinal. La ville défendue par le Lorrain comte de Tornielle est attaquée par les troupes du maréchal de Créqui. Il s'empare de la ville le 19 septembre et du château le 28 septembre. La ville est condamnée à verser aux Français une somme exorbitante de trente mille francs barrois et doit démolir à ses frais le château et les fortifications. Ces conditions exigées sur ordre du roi étaient destinées à effrayer la Lorraine. Le château est détruit mais les fortifications ne sont détruites que partiellement. Les remparts sont en fait intégrés progressivement à l'habitat. Les portes (porte des Grands-Moulins, porte Saint-Goëry, porte d'Ambrail, porte d'Arches) sont détruites entre 1723 et 1778. La porte du Boudiou n'est détruite qu'au 19ᵉ siècle (un jour avant l'arrivée de Prosper Mérimée qui venait déclarer la porte monument historique). Le montant de la somme d'argent à verser est fortement diminué après la reddition des autres places fortes lorraines. Mais la chute de la ville représente un tournant, la ville cesse d'être une place forte.
La ville se francise progressivement. En 1685, le bailliage est remplacé par le bailliage royal. Le système des quatre gouverneurs disparaît. Le premier maire royal de la ville, François de Bournaq est nommé.
La Révolution et l'Empire
En 1790, l'Assemblée constituante demande à l'assemblée départementale des Vosges de choisir entre Mirecourt et Épinal pour désigner le chef-lieu du département. L'assemblée départementale se réunit à Épinal le premier juin et choisit par trois cent onze voix contre cent vingt-sept la ville d'Épinal. Mirecourt devient une sous-préfecture.
19ᵉ siècle
1870 : la guerre mais aussi le début d'un nouvel apogée
Même si Épinal est moins concernée par le conflit que les régions françaises plus au nord, elle fut l'enjeu d'un combat le 12 octobre 1870. Les combats pour défendre la ville ont eu lieu dans les environs à Deyvillers, vers le château de Failloux, au bois de la Voivre et dans la tranchée de Docelles. À l'entrée des soldats par le faubourg Saint-Michel, s'illustre le Spinalien Sébastien Dubois qui, se plaçant un genou à terre avec son fusil au milieu de la rue, abat deux soldats avant d'être lui-même tué. En représailles de la résistance de la ville, les Allemands demandent 500 000 francs or. Cette somme est ramenée à 100 000 francs après négociation. La ville est occupée jusqu'au 30 juillet 1873.
Paradoxalement, la catastrophe pour la France de la défaite de 1870 est à l'origine d'un formidable développement de la ville. Avec le traité de Francfort, la ville d'Épinal comme la presque totalité du département des Vosges reste française. Commence alors un très fort développement basé sur l'immigration de nombreux industriels alsaciens, notamment du secteur textile, qui fuient l'annexion allemande. Ces industriels sont à l'origine de l'industrie textile dans les Vosges. Épinal prenant la place de Mulhouse, passé en territoire allemand, comme centre industriel du textile. Le développement est également provoqué par la position frontalière de la ville qui devient une des quatre places fortes avec Verdun, Toul et Belfort du système de défense Séré de Rivières.
20ᵉ siècle
Au début du 20ᵉ siècle, la ville dispose d'un réseau urbain de tramways, ce qui peut paraître étonnant au regard de sa population. Il disparaît avec la Première Guerre mondiale.
La Première guerre mondiale
Le 23 août 1914, tandis que les régiments du Vingt et unième corps d'armée quittent la place vers la frontière des Vosges à la suite du 149e régiment d'infanterie, on évacue la ville et notamment les « bouches inutiles ». Le 10 août l'évacuation terminée 14 000 Spinaliens sur 26 000 civils ont quitté la ville où l'on prépare la défense. Épinal n'a pas connu l'épreuve du feu et sera bombardé par des zeppelins ou de rares avions ennemis mais assura la liaison avec le rideau de la Haute Moselle.
La commune a été décorée le 22 octobre 1921 de la croix de guerre 1914-1918.
La Seconde Guerre mondiale
En juin 1940, pour protéger la retraite des troupes françaises le génie fait sauter les arches centrales du magnifique viaduc de la Taverne à Dinozé. Le 11 juin 1940, les Allemands vont à leur tour bombarder le viaduc de Bertraménil au cours de leur offensive de manière à couper tout lien ferroviaire aux troupes françaises dans ce secteur.
Le fort de Longchamp situé au nord d'Épinal, qui est le fort le plus puissant de la place, combat quatre jours en juin 1940 avec un effectif très réduit. Il tirera près de 300 obus de 155 millimètre et 400 de 75 millimètre. Les bombardements qu'il subit ne font aucun dégât majeur mais cinq soldats périssennt dans le fort pendant les combats (trois Allemands et deux Français). Il sera complètement démoli en 1943-1944.
La libération d'Épinal commence les 22 et 23 septembre 1944 par un duel d'artillerie particulièrement tragique pour la ville dont le centre est durement éprouvé.
Auparavant, débarquée en Normandie, la Troisième armée américaine commandée par le général Patton a libéré le nord de la région d'Épinal. La Deuxième DB commandée par le général Leclerc forme alors l'aile droite de la Troisième Armée américaine. Elle libère Dompaire et avance sur Épinal par le nord et l'ouest (Chaumousey, Les Forges, Chantraine).
Débarquée en Provence, la Première armée française, commandée par le général de Lattre de Tassigny, monte en parallèle avec la Septième armée américaine et libère la région sud d'Épinal après avoir pris Toulon, Marseille, Lyon…
Ainsi, les forces alliées ont décidé de prendre la ville d'Épinal en tenaille, en particulier grâce aux renseignements communiqués par les réseaux de résistance locale.
Très vite, l'ennemi est chassé de l'usine où il était replié dans l'actuel quartier du port, et les Alliés prennent le dessus sur des Allemands manquant de munitions.
Le 24 septembre 1944, vers 17 heures 30, le premier char américain de la Septième armée américaine commandée par le général Patch entre par le sud dans la ville d'Épinal sous les acclamations de la population : la victoire s'annonce enfin.
Les habitants vivent alors la fin de l'époque la plus dure et la plus cruelle de l'histoire de la ville.
Épinal est libérée, mais la ville est sinistrée. Son centre est détruit, le quartier de la gare totalement rasé après les séries de bombardements visant à chasser l'ennemi. L'hôpital, le lycée, la prison…, toutes les installations, la plupart des ponts, des écoles et l'église, un nombre considérable de logements sont entièrement ou partiellement détruits.
Au cours de la lutte, l'explosion des ponts est si forte que tous les immeubles et les magasins bordant les rives de la Moselle ont à souffrir. La ville compte ses morts au milieu des gravats.
Durant l'hiver 1947-1948, une forte crue de la Moselle accroît encore les dégâts.
Le cimetière américain d'Épinal, d'une superficie d'environ 22 hectares, est construit sur le site libéré le 21 septembre 1944 par la Quarante-cinquième division d'infanterie américaine. Le Mémorial est composé d'une chapelle et d'un musée ainsi que d'une cour d'honneur.
La commune a été décorée, le 22 mai 1950, de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme de bronze.
C'est une folie construite en 1892 par l'architecte Jean Marie Boussard pour une riche industrielle, Madame Leclerc-Morel. La maison et le péristyle sont imités des villas hellénistiques du Sud de l'Italie romaine. Sa propriétaire étant ruinée, la propriété inachevée fut achetée par la ville en 1902. L'ensemble est entouré d'une roseraie de style jardin à la française d'une superficie de 3 000 mètre carré et offre une collection de quelque 500 variétés de rosiers. Elle abrite aujourd'hui le centre du pôle images de la ville (Supermouche, The Picture Factory).
Parc et château d'Épinal, respectivement Inscrit MH (1992) et Classé MH (1992).
La tour chinoise, Classée MH (1992).
Elle est construite en 1809 par Hogart, conducteur des Ponts et Chaussées. Elle reliait l'immeuble du receveur général des Finances des Vosges à son jardin privé : le parc du château,.
La maison, au 30bis rue Thiers, construite en 1906 pour l'industriel Kaeppelin, par l'architecte spinalien Louis Mougenot, dans un style Art Nouveau, avec un décor de vitraux, Inscrite MH (1984).
Les maisons de la place des Vosges nommée autrefois place du Poiron (toutes inscrites monument historique en 1926) ;
dont la maison du Bailly classée monument historique par arrêté du 20 juin 1986.
En outre, la ville d'Épinal compte cinq orgues dans les édifices religieux et un dans l'école de musique :
l'orgue de 1905 d'Henri Didier, dans l'église Saint-Antoine-de-Padoue ;
l'orgue de 1960 de Curt Scwenkedel, dans l'église Notre-Dame-au-Cierge ;
le grand orgue de 1828 de Jean-Baptiste Gavot et l'orgue de chœur de 1891 d'Henri Didier, dans la basilique Saint-Maurice,;
l'orgue de 1874 des frères Wetze, dans l'église réformée.
l'orgue Haerpfer (1970) et Garnier (2005) de l'école de musique.
Édifices religieux
Édifices catholiques
La basilique Saint-Maurice est une église gothique du 13ᵉ siècle majoritairement de style gothique champenois. La première église a été bâtie au 10ᵉ siècle par l'évêque de Metz Thierry. La deuxième église a été construite au 11ᵉ siècle. Elle fut consacrée par le pape Léon IX. La basilique actuelle reprend les dimensions de cette dernière. Classée monument historique depuis 1846.
L'église Notre-Dame-au-Cierge (Avenue De Lattre de Tassigny) a été construite initialement en 1900 et achevée en 1939 sous l'impulsion d'Evrard, curé de Notre-Dame de 1920 à 1953, l'église Notre-Dame-au-Cierge a été détruite par les bombardements des 11 et 23 mai 1944 sur la ville d'Épinal. Elle est reconstruite en 1958, selon une conception résolument moderne avec Jean Crouzillard pour architecte qui fait appel pour le décor à deux artistes reconnus, Gabriel Loire pour les verrières, notamment celle du chœur d'une superficie de 180 mètre carré qui retrace la vie de la Vierge Marie et Léon Leyritz pour la réalisation de la porte centrale en émail cloisonné sur cuivre sur le thème du Christ rayonnant sur le monde. En outre, l'église abrite la statue de Notre-Dame-au-Cierge qui, selon la tradition, est arrivée à Épinal sur les flots de la Moselle en crue le 25 octobre 1778, lors du « déluge de la Saint-Crépin ». L'église fait partie des trois édifices lorrains retenus par le ministère de la Culture pour recevoir le label 20ᵉ siècle. Elle est classée monument historique par arrêté du 15 avril 2011.
L'église Saint-Laurent (Départementale 434) rue de la Septième Armée : la première pierre de l'édifice est posée en juin 1868 par Louis-Marie Caverot, évêque de Saint-Dié, alors que le village de Saint-Laurent n'est pas encore rattaché à Épinal. La nouvelle église construite dans le style néo-gothique est consacrée le 22 septembre 1869 en conservant le vocable de Saint-Laurent alors que la relique du saint martyr est transférée de la chapelle du Vieux-Saint-Laurent en la nouvelle église en 1883. La tour a été construite en 1892. La première cloche (800 kilogramme, fonderie de Robécourt) a été installée en 1870, les deuxième et troisième (1310 et 690 kilogramme) proviennent des ateliers Drouot d'Arras. Elle a conservé la totalité de son décor originel. Une remarquable chapelle est aménagée à droite de l'entrée après la Première Guerre mondiale en souvenir des soldats de la paroisse morts pour la France.
L'église Sainte-Maria-Goretti (quartier de la Vierge et de la Quarante-Semaine) (rue Jules Meline) : la première pierre de l'église a été posée le 30 juin 1956 en la fête de Notre-Dame-de-la-Consolation par Henri Brault, évêque de Saint-Dié. La construction s'opère sur des plans des architectes Deschler et Crouzillard sous l'impulsion de l'abbé Villaume. Dès 1959, la première messe est célébrée en l'église tandis que les travaux durent encore plusieurs années. Les cloches sonnent en 1964. L'église est consacrée sous le vocable de Sainte-Maria Goretti le 30 octobre 1966 par Jean Vilnet, évêque de Saint-Dié. En 1971, la statue de "Notre-Dame de Consolation", venue de la basilique Saint-Maurice revient près du lieu de ses origines. Le grand vitrail du chœur représentant l'Arbre de Vie est dû au maître verrier Gabriel Loire.
L'église Saint-Antoine-de-Padoue (quartier du Champ-du-Pin) (rue Armand Colle) : la première pierre est posée le 11 juillet 1897 au cœur des nouveaux quartiers industriels qui se développent après la guerre de 1870 avec l'afflux des réfugiés alsaciens. C'est un édifice de style romano-byzantin construit par l'architecte Lanternier de Nancy et l'entrepreneur spinalien Hiessler. La première messe est célébrée en mars 1898 mais l'église reste longtemps inachevée : son clocher n'est érigé qu'après 1950. Elle a conservé son décor d'origine, notamment les fresques achevées en 1902 qui représentent saint Antoine parlant aux poissons dans le transept droit et, dans le transept gauche, la vision de sainte Bernadette à la grotte de Lourdes. Le décor est complet avec un grand autel surmonté d'une statue du Sacré-Cœur ouvrant largement les bras à la population de ce quartier ouvrier d'Épinal. Enfin, dans le transept gauche, on peut admirer le vitrail de Notre-Dame des Usines offert par les ouvriers des établissements Boeringer et Steinbach en juillet 1901.
L'église de la Sainte-Famille (quartier du Saut-le-Cerf) (rue du Couarail) a été construite entre 1955 et 1958 sur les plans de l'architecte Jacquot et sous l'impulsion de l'abbé Sinteff, premier curé de la paroisse, qui se fit récupérateur de ferrailles, de bois ou de livres pour financer la construction de l'église. De nombreuses familles du quartier ont aidé à sa construction ce qui explique le vocable sous lequel la paroisse a été créée. L'autel en grès de Bourgogne a été consacré en 1969 par Jean Vilnet.
L'église Saint-Paul (place d'Avrinsart) a été construite en même temps que le quartier du plateau de la Justice, les premiers projets de l'église datant de 1962. Sa naissance est due aux efforts de l'abbé Paul Nicolas, qui se transforme en forain pour financer le projet. L'édifice est construit à partir de 1970 sur un plan triangulaire avec un plafond en bois qui monte depuis le chœur jusqu'à une flèche qui culmine à 20 mètres de hauteur. Elle est l'œuvre de l'architecte Igor Ivanoff. Jean Vilnet, évêque de Saint-Dié, y célèbre la première messe le 22 avril 1972. Par leur forme, l'église et le centre paroissial Saint-Paul sont parfaitement intégrés à l'architecture de la place d'Avrinsart, place centrale du quartier du plateau de la Justice.
La chapelle Notre-Dame-de-Consolation (dite chapelle de la Quarante-Semaine) a été construite en 1909-1910 grâce à une souscription des paroissiens de Saint-Maurice et des habitants du quartier en raison de l'éloignement de l'église Saint-Maurice. Elle rappelle par sa présence une première chapelle construite à proximité en 1658 qui, avant la Révolution, abritait un pèlerinage très actif à Notre-Dame-de-Consolation dont la statuette avait été découverte dans le tronc d'un chêne par des bûcherons vers 1650. Cette chapelle fut démolie pendant le Révolution. La statuette fut alors placée dans l'église Saint-Maurice puis dans la nouvelle église Sainte-Maria-Goretti du quartier de la Vierge en 1971.
La chapelle Saint-Michel (intersection rue Émile Zola-faubourg de Poissompré) a été fondée sur la colline dite Mont-le-Duc le 18 mars 1479 par un riche bourgeois d'Épinal, René Morlot, la chapelle Saint-Michel devient un ermitage à partir du 16ᵉ siècle et abrite un chapelain jusqu'à la Révolution. Après sa vente comme bien national, plusieurs propriétaires se succèdent jusqu'à ce que l'abbé Brenier, curé de la paroisse Saint-Maurice l'achète en 1876 et la fasse restaurer. Son intérêt artistique tient dans son architecture gothique et dans ses fresques des 15ᵉ et 16ᵉ siècles qui représentent le Jugement dernier, saint Pierre et saint Michel ainsi que les symboles des quatre évangélistes (un ange, un lion, un taureau et un aigle). Elle constitue un remarquable témoignage de l'art religieux du 15ᵉ siècle à Épinal. Inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du 6 mai 1992.
La chapelle du Vieux-Saint-Laurent (rue Haute) est d'origine inconnue. Elle a peut-être été construite à la fin du 15ᵉ siècle ou au début du 16ᵉ siècle à l'emplacement d'une autre église. L'autel du 18ᵉ siècle en bois doré est classé monument historique depuis 1960. Il est construit sur un autel en grès datant du 16ᵉ siècle. En 1752, elle a reçu une relique de saint Laurent. Cette dernière se trouve maintenant dans l'église paroissiale.
La chapelle de l'institution Notre-Dame (rue des Jardiniers) (actuellement ensemble scolaire Notre-Dame-Saint-Joseph) : d'une forme originale, sa première pierre a été posée en 1957. Elle est consacrée en 1961 sous le vocable de la Bienheureuse Alix Le Clerc, fondatrice de l'ordre des chanoinesses de Saint-Augustin de la Congrégation Notre-Dame.
La chapelle du lycée Saint-Joseph (rue des Soupirs).
La chapelle des Frères Franciscains actuellement, inspection académique (rue Antoine Hurault).
Autres Églises chrétiennes
L'Église évangélique (rue de Lorraine).
L'Église adventiste du Septième Jour (rue Roland Thiéry).
Salle du Royaume (rue Léon Valentin)
Édifices juifs
La synagogue (rue Charlet) date de 1863, détruite en 1940, reconstruite en 1952 ; le culte est toujours célébré dans une nouvelle synagogue de style moderne.
Édifices protestants
Le temple protestant (rue de la Préfecture) a été inauguré le 21 septembre 1873 sur les plans de l'architecte Risler, situé 28 rue de la Préfecture, et son orgue de 1874 des frères Wetze,.
Monuments aux morts et lieux de mémoire
Les monuments aux morts et lieux de mémoire de la ville,,, :
Monuments commémorant les morts des deux guerres mondiales,,, ;
Monuments aux morts, ;
Monument à la mémoire des harkis morts pour la France, ;
Monument aux morts rapatrié de Mostaganem, ;
Monument commémoratif des Israélites vosgiens, ;
Monument du Prix de la souffrance des Vosges pour la Liberté ;
Monument aux Vosgiens morts en Afrique du Nord, ;
Monument commémoratif départemental, guerre d'Indochine ;
Monument des Fusillés Vosgien ;
Aux morts du 152 et 352es RI ;
Aux Vosgiens victimes en 1870-71, ;
Voir aussi :
Cimetière américain d'Épinal, sur la commune de Dinozé,
Nécropole Nationale,
Stèles commémoratives ; Stèle commémorative aux Harkis ; Stèles commémoratives F.F.I. du Bois de la Vierge,,, ; Stèle commémorative Hôtel de Police,
Plaques commémoratives à l'église : plaques commémoratives 1914-1918 et 1939-1945 abbé Aimé CLAUDE,
Plaques commémoratives : SNCF 1939-194,; Grand Collège,
Carré de victimes civiles 1939-1945 ; carré de corps restitués ; carré militaire ; tombe collective 1870-1871.
Musées et galeries d'art
Cité de l'Image, comprenant :
Musée de l'Image : c'est dans ce musée que l'on trouve le fameux Plan Bellot (1626), symbole de la ville ;
Écomusée de l'Image (imagerie d'Épinal) ;
Musée départemental d'Art ancien et contemporain ;
Musée du Chapitre (historique et archéologique) ;
Planétarium, au dôme de 10 mètre de diamètre, installé à la MJC La Belle-Étoile Présentation du planétarium d'Épinal ;
La Plomberie (galerie d'art contemporain), située à côté de la bibliothèque multimédia intercommunale et du complexe cinématographique, rue Saint-Michel ;
La Lune en parachute : galerie d'expositions contemporaines située en contigu de La Plomberie ;
Galerie du Bailli : galerie d'art située place des Vosges, dans la Maison du Bailli, un édifice classé monument historique ;
Galerie Hattab : galerie d'art contemporain située rue des États-Unis.
Cinéma et salle de spectacles
Cinépalace, multiplexe 8 salles inauguré en 2011 en lieu et place de celui de la Rue des États-Unis.
Ce multiplexe situé rue Saint-Michel à proximité de la BMI et de la Patinoire, offre 1 600 places de cinéma à travers ces 8 salles.
Le multiplexe de la cité des Images jouit d'une excellente fréquentation en hausse tous les ans depuis son ouverture jusqu'à cette année 2020. Il est même celui dont sa fréquentation progresse le plus de Lorraine ! Le cabinet d'architecture Gilbert Long (en charge déjà de la construction initiale du multiplexe en 2011) prévoit donc 2 salles supplémentaires pour faire passer le multiplexe à 10 salles au total. Une petite salle de 64 places (places PMR comprises) va être construite au premier niveau alors qu'une salle plus importante de 174 places va voir le jour au rez-de-chaussée, sur une emprise d'une douzaine de places de stationnement actuelle. Cette dernière salle sera d'ailleurs la seule du multiplexe à être au rez-de-chaussée puisque les 9 autres salles sont toutes au premier niveau.
La souris Verte, salle de spectacle et de concert, a été inauguré en 2014 à la place de l'ancien cinéma rue des États-Unis.
Elle se compose de 2 salles de 150 et 500 places debout, 4 studios et un espace de convivialité.
Bibliothèques et médiathèques
La Bibliothèque multimédia intercommunale, qui remplace la précédente installée dans la Maison romaine (1892), copie d'une maison de Pompéi (villa pompéienne), est faubourg Saint-Michel, à la place des anciens locaux de la compagnie de bus de la STAHV. Au centre se trouve la salle des boiseries de l'abbaye de Moyenmoutier. Le fonds ancien recèle des livres exceptionnels consultables sur demande, comme l'Évangéliaire pourpre, mais aussi un des deux plus vieux livres connus (un livre se définissant comme un recueil de pages de même taille, reliées et contenues dans une couverture) : il s'agit du Glossaire d'Épinal, décrit comme le premier dictionnaire latino-anglais de l'histoire (734).
La médiathèque départementale (anciennement bibliothèque départementale de prêt) des Vosges, gérée par le conseil général des Vosges, se trouve dans la zone d'activité économique de La Voivre.
Bibliothèque de la maison diocésaine : la maison diocésaine d'Épinal, située rue De-Lattre-de-Tassigny, comporte une bibliothèque, composée d'ouvrages centrés sur la religion, l'histoire des religions et la théologie, qu'il est possible d'emprunter.
Bibliothèque du centre Léo-Lagrange.
La Bibliothèque pour tous, bibliothèque associative située rue Saint-Goëry.
Espaces verts
Épinal contient plusieurs espaces verts. La ville a d'ailleurs reçu le diplôme de Lauréat International des Villes les plus fleuries et arbore aujourd'hui encore quatre fleurs sur les panneaux d'entrées de ville.
Le parc du Cours : grand parc public le long de la Moselle, créé au début du siècle. Trente corbeilles y sont plantées chaque année, en mosaïculture.
La roseraie de la Maison Romaine : étonnante et magnifique reproduction d'une maison de Pompéi, construite en 1905 par la veuve d'un riche industriel qui se ruina dans cette aventure. Cette maison, devenue bibliothèque, est entourée d'une belle roseraie : plus de 500 espèces différentes y sont plantées.
Le parc du château : parc animalier de 23 hectare situé autour des ruines du château.
Le jardin médiéval reconstitué au pied du château et la vigne qui nous rappelle que jadis, on faisait du vin à Épinal.
Le port d'Épinal : trois hectares de verdure en centre-ville.
L'Île sous la Gosse : petit parc boisé situé entre le port d'Épinal et Golbey.
Le jardin des Cinq-Sens près de la maison de retraite.
Ville fleurie : quatre fleurs et mention Grand Prix au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris.
Les images d'Épinal
L'imagerie d'Épinal a été fondée en 1796 par Jean-Charles Pellerin où furent imprimées les premières images d'Épinal en série.
Des batailles napoléoniennes aux contes pour enfants en passant par des devinettes, l'Imagerie était au 19ᵉ siècle ce que sont aujourd'hui les journaux ou les magazines. Elle a d'ailleurs joué un rôle prépondérant dans la propagande du temps du Premier Empire.
L'imagerie a grandement participé à l'essor de la cité et lui a offert une réputation de dimension nationale et internationale. Aujourd'hui, l'Imagerie continue à fabriquer des images comme par le passé. Sept artistes différents et complémentaires créent les images nouvelles sur des thèmes aussi variés que le Piano, l'Équipe de France, championne du Monde de Football ou encore Cyrano de Bergerac.
Les bâtiments et les machines que renferme l'Imagerie Pellerin sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 24 avril 1986.
Épinal au cinéma
Le Censeur du lycée d'Épinal. Si le téléfilm prend Épinal pour cadre, c'est un Épinal reconstitué, le téléfilm ayant été réalisé dans la ville de Versailles.
Vie militaire
Unités ayant tenu garnison à Épinal :
État-major de la Quatrième division d'infanterie nord-africaine, 1939-1940 ;
Le Septième régiment de tirailleurs algériens-1962-1964-devient 170 RI en 1964.
Sous l'impulsion de Philippe Séguin, le Cent-soixante-dixième (cent septantième) (cent septantième) (cent septantième) RI est rebaptisé pour donner naissance au Premier régiment de tirailleurs en 1994. Il tient garnison au Quartier Varaigne.
Personnalités liées à la commune
Joseph Fratrel (1727 ou 1730-1783), peintre et graveur né dans cette ville.
Jean-Baptiste Jacopin (1755-1811), général des armées de la République et de l'Empire.
Joseph Augustin Crassous de Médeuil (1755-1830), député à la Convention nationale, mort à Épinal.
Jean-Charles Pellerin (1756-1836), né à Épinal, dessinateur, illustrateur et imprimeur français, célèbre pour les images populaires qu'il imprima à partir de 1800.
Pierre Joseph Alexis Roussel (1758-1815), écrivain.
Simon Lefebvre (1768-1822), né à Épinal, général des armées de la République et de l'Empire.
Henri Hogard (1808-1880), né à Épinal, géologue français.
Jean-François Cerquand (1816-1888), né à Épinal, découvreur du monument de La Turbie.
Paul Chevreux (1854-1913), archiviste et historien du département des Vosges.
Émile Durkheim (1858-1917), né à Épinal, fondateur de la sociologie moderne.
Louis-Ernest Mougenot-Méline (1862-1929), né à Épinal, architecte français.
Clémentine Delait (1865-1939), décédée à Épinal, tenancière de bar française connue pour être une femme à barbe.
Louis Lapicque (1866-1952), né à Épinal, physiologiste français, spécialiste du système nerveux et connu pour sa découverte de la chronaxie.
Marcel Mauss (1872-1950), né à Épinal, père de l'anthropologie française moderne et neveu d'Émile Durkheim.
Marc Boegner (1881-1970), né à Épinal, écrivain, penseur et pasteur, président de la Fédération protestante de France et du Conseil œcuménique des Églises, membre de l'Académie française.
Maurice Garçot (1883-1969), né à Épinal, écrivain.
Louis Guillon (1887-1947), homme politique français, député de la Troisième République.
Roger Gardet (1900-1989), né à Épinal, commandant la Deuxième brigade française libre, Compagnon de la Libération.
Henry Daniel-Rops (1901-1965), né à Épinal, écrivain et historien français.
André Jacquemin (1904-1992), né à Épinal, peintre et graveur, membre de l'Académie des Beaux-arts de l'Institut de France.
Marie-Antoinette Gout (1906-1986), infirmière et résistante.
Christian Megret de Devise (1908-1986), né à Épinal, Compagnon de la Libération.
Léo Valentin (1919-1956), né à Épinal, militaire et aventurier français, surnommé « l'homme-oiseau ».
Marceline Loridan-Ivens (1928-2018), née à Épinal, cinéaste française.
Odile Redon (1936-2007), née à Épinal, historienne française, spécialiste du Moyen Âge.
Jean-Marie Cavada (1940), né à Épinal, journaliste et homme politique français.
Philippe Séguin (1943-2010), maire d'Épinal, homme politique français, président de la Cour des comptes sous la Cinquième république.
Bernard-Nicolas Aubertin (1944), né à Épinal, archevêque de Tours.
Ségolène Royal (1953), a effectué ses études secondaires à Charmes, avant d'intégrer le lycée Saint-Joseph d'Épinal en 1968.
Laetitia Masson (1966), née à Épinal, réalisatrice et scénariste française.
Jean-Sébastien Petitdemange (1966), né à Épinal, auteur et animateur de radio et télévision.
Laurent Mariotte (1969), né à Épinal, animateur et journaliste culinaire.
Valérie Donzelli (1973), née à Épinal, actrice et réalisatrice française.
Nicolas Mathieu (1978), né à Épinal, écrivain, Prix Erckmann-Chatrian 2014, Prix Goncourt 2018.
Levalet, artiste plasticien.
Sportifs célèbres
Henri Lepage, né le 30 avril 1908 à Épinal et mort le 26 octobre 1996 à Épinal, escrimeur (épéiste) champion olympique.
Noël Tijou, né le 12 décembre 1941, coureur de fond licencié à l'ES Épinal de 1968 à 2001.
Patrice Vicq, né le 20 décembre 1944, ancien footballeur professionnel français de 1967 à 1978.
Guillaume Cecutti, né à Épinal le 20 octobre 1970 est un ancien joueur de football français.
Damien Nazon, né le 26 juin 1974 à Épinal est un cycliste français.
Fabrice Lepaul, né le 17 novembre 1976 à Épinal est un footballeur français.
Jean-Patrick Nazon, né le 18 janvier 1977 à Épinal est un cycliste français.
Julien Bontemps, né le 1er juin 1979 à Épinal est un véliplanchiste renommé de Gérardmer.
Grégory Gaultier, né le 23 décembre 1982 à Épinal, joueur de squash, vice-champion du monde et ancien numéro 1 mondial.
Estelle Vuillemin, née le 6 juin 1984 à Épinal, vététiste.
Maxime Mermoz, né le 28 juillet 1986 à Épinal, joueur international français de rugby à XV.
Matthieu Péché, né le 7 octobre 1987 à Épinal, est un céiste français pratiquant le slalom.
Gauthier Klauss, né le 17 décembre 1987 à Épinal, est un céiste français pratiquant le slalom.
Nacer Bouhanni, né le 25 juillet 1990 à Épinal, champion de France de cyclisme sur route 2012.
Romain Febvre, né le 31 décembre 1991 à Épinal, est un pilote français de motocross et champion du monde en 2015.
Rayane Bouhanni, né le 24 février 1996 à Épinal, frère de Nacer Bouhanni, également coureur cycliste.
Héraldique, logotype et devise
Héraldique
« D'argent, à une tour de sable à trois créneaux, au contour de laquelle est écrit : SCEL DES QUATRE GOUVERNEMENTS DE LA VILLE D'ÉPINAL. »
(Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884) - « armes de la ville avant la domination française »
« De gueules, à la tour crénelée et tourellée (donjonnée) d'argent, maçonnée de sable. »
Armorial des Villes, Bourg et Villages de la Lorraine, du Barrois et des 3 évêchés, de 1868, de Constant LAPAIX, graveur héraldiste d'après un manuscrit œuvre de Claude CHARLES (O 1661 + 1747) peintre du duc Léopold et héraut d'armes de lorraine et du Barrois.
Les armes actuelles sont « de gueules à la tour crénelée de quatre pièces d'argent, maçonnée et ajourée de sable, accostée de deux fleurs de lys d'or. »
La composition et le blasonnement ci-dessus ont été réalisés par Robert LOUIS (O 1902 + 1965), artiste héraldiste de renommée internationale. La ville d'Épinal utilise de fait ces armoiries depuis l'année 1957.
Logotype
Le logotype actuel se compose de la lettre E accompagnée de son accent, première lettre du mot Épinal, formant visuellement un cercle symbolisant la notion de ville-centre, chef-lieu de département.
Blason populaire
Les habitants étaient appelés « les Pinaudréyes » (Pi-nô-dreille) et les Pinaudrères ; toutefois, Nicolas Haillant fait remarquer que ce gentilé lorrain est prononcé « avec une pointe d'ironie ».
Outre leur gentilé dialectal, les habitants de la ville étaient surnommés « les gens d'Épinal » ce qui sous-entendait du dédain de leur part vis à vis des autres vosgiens ; Jean Vartier fait remarquer que ce « titre » est cependant moins prestigieux que ceux des villes en aval : « les Messieurs » de Charmes et « les Seigneurs » de Châtel-sur-Moselle. Le sobriquet des Spinaliens a été repris en 1891 comme titre d'un roman historique qui se déroule à Épinal, dans la première moitié du 15ᵉ siècle.