Fontaine (Fontana en francoprovençal ou arpitan) est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune, également située dans l'aire urbaine de Grenoble, est également adhérente de Grenoble-Alpes Métropole, depuis la création de ce qui fut tout d'abord communauté d'agglomération, puis une métropole.
En 2021, la commune de Fontaine, reste très densément peuplée. Son territoire est situé dans la banlieue immédiate de la ville de Grenoble, dont elle n'est séparée, à l'est, que par le cours du grand torrent alpin, le Drac. Son identité urbaine et humaine est marquée par l'héritage de l'industrie et de la présence d'une population modeste, constituée essentiellement d'ouvriers, d'employés et leurs familles, ainsi que de retraités, issus de ces mêmes classes professionnelles.
Son territoire, positionné, voire « coincé » entre la montagne et la rivière, et dont la population s'est accru de manière significative dans les années 1960, avant de stagner dans les décennies suivantes, est divisé en deux cantons qui la partagent en deux parties à peu près équivalentes en population. À la suite d'un nouveau découpage territorial mis en application à l'occasion des élections départementales de 2015, ce même territoire est toujours divisé par le même nombre de cantons, mais désormais dénommés : canton de Fontaine-Vercors au nord, et canton de Fontaine-Seyssinet au sud. La création du nouveau canton de Fontaine-Vercors est la conséquence de la fusion de deux anciens cantons, l'ex canton de Villard-de-Lans et l'ex canton de Fontaine-Sassenage. Historiquement, la commune, de population essentiellement ouvrière, fut gérée et administrée par un maire adhérent au PCF durant 75 ans, mais, en 2020, elle bascule en faveur d'une liste d'union d'opposition menée par un candidat du MoDem.
Le tracé de la ligne de séparation entre ces deux cantons est assez complexe, car celle-ci traverse le quartier « Saveuil-Pont du Vercors » en empruntant la rue Paul Vaillant-Couturier, oblique ensuite vers le sud pour emprunter l'avenue Joliot-Curie jusqu'à l'avenue du Vercors, pour remonter jusqu'à la rue Charles Michels, qu'elle longe jusqu'au quartier « Hôtel de ville-Alpes-Marcel Cachin » pour enfin emprunter la rue Henri Boudet et le Boulevard Paul Langevin jusqu'à l'ancienne mairie qu'elle contourne avant de rejoindre les falaises du Vercors.
En 2010, la commune de Fontaine a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »,(|???) lequel est renouvelé en 2013. Ses habitants sont dénommés les Fontainois.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
En raison de la présence de nombreux sites archéologiques, le territoire de Fontaine a une relative importance dans la préhistoire des Alpes, dont notamment trois sites ayant bénéficié de fouilles :
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La balme de Glos, site qui, durant l'époque Magdalénienne (15 000 à 13 000 ans av. J.-C.), a abrité des chasseurs de bouquetins, de rennes et de castors : au-dessus des couches de silex a été découverte des couches et une sépulture datant du Néolithique, ornée d'une défense de sanglier, en dessous de niveaux de l'âge du Bronze final.
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L'abri de Barne-Bigou, site se positionnant au pied des falaises et qui également été habité au Néolithique, à l'âge du Bronze et à l'âge du Fer possédant un très abondant matériel de céramiques et de silex.
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Le scialet funéraire du bois des Vouillants, site datant du néolithique et qui se présente sous la forme d'unscialet (grotte ou gouffre en langage local) localisé sur le plateau des Vouillants. Un corps inhumé à 6 mètre de profondeur a été daté du 6ᵉ siècle avant Jésus-Christ (début du Deuxième âge du fer) et d'autres à 22 mètre datent de la fin de âge du Bronze (13ᵉ avant Jésus-Christ ou 12ᵉ avant Jésus-Christ siècle avant Jésus-Christ, époque des champs d'urnes). Ils étaient accompagnés de splendides vases, conservés au Musée dauphinois depuis 1967. Enfin, à l'Échelette, une sépulture de femme datait du 6ᵉ avant Jésus-Christ ou 5ᵉ avant Jésus-Christ siècle avant Jésus-Christ,,.
Du Moyen Âge au 19ᵉ siècle
Fontaine est longtemps demeuré un petit village adossé aux derniers contreforts du massif du Vercors à l'abri des crues dévastatrices du Drac, affluent de l'Isère qui rejoignait celle-ci plus à l'est. Le village n'a connu son essor qu'après l'endiguement de cet important torrent alpin et la construction d'une digue.
En 1753, le village et la région de Grenoble connaissent le premier tremblement de terre dont l'Histoire ait gardé trace.
En 1827, un premier pont (projet établi en 1808) situé au bout de l'actuelle avenue Aristide Briand relie la commune de Fontaine à Grenoble. De nouvelles constructions font alors leur apparition dans la plaine alluvionnaire.
Le 16 février 1863, la commune de Fontaine est amputée d'une partie de son territoire situé sur la rive droite du Drac, au bénéfice de la ville de Grenoble, qui s'attribue toute cette rive du torrent, appliquant ainsi une loi impériale promulguée 6 mois auparavant.
En 1889, un nouveau pont entièrement ferré, situé au niveau de l'actuelle avenue du Vercors est ouvert à la circulation. Celui-ci permettra quelques années plus tard le passage du tramway qui relie Grenoble à Veurey-Voroize puis à Villard-de-Lans. Un bureau de poste, situé à proximité de la ligne de tramway est ouvert en 1895.
Le 20ᵉ siècle
Dès la fin du 19ᵉ siècle, la petite commune de Fontaine devient une banlieue industrielle (tannerie, ganterie) et voit sa population croître très rapidement. Coincée entre le Drac et le Vercors, la ville ne s'étend quasiment plus et le chiffre de sa population reste constant depuis la fin des années 1960.
L'année 1933 connait les premiers travaux d'adduction et de distribution d'eau potable. La première colonie de vacances est créée au Le Percy-en-Trièves. L'année 1951 connait les premiers feux tricolores de circulation. L'année suivante, la ligne de tramway qui traversait le Vercors est supprimée. En 1954 Fontaine ouvre sa première école maternelle, Danièle-Casanova et sa bibliothèque en 1957. La première piscine municipale est inaugurée la première année. La MJC est créée au Château Borel en 1960.
En 1986, les maires de Grenoble et de Fontaine inaugurent le pont Esclangon, troisième pont de la commune la reliant avec le centre-ville et la Presqu'île de Grenoble qui héberge de nombreux sites scientifiques.
Le 21ᵉ siècle
La résidence Les Floralies, située dans le quartier Hôtel de Ville - Alpes - Mail Cachin est le plus grand ensemble de Fontaine et elle compte environ 2 600 habitants. La cité est classée en zone urbaine sensible par le ministère du logement en 2006.
En 2008, la commune de Fontaine devient une ville porte du Parc naturel régional du Vercors. En février 2012, le conseil municipal de Fontaine inaugure la salle de spectacle de La Source.
Projet de téléphérique
Durant les années 2010/2012, le lancement d'une éventuelle étude sur un nouveau moyen transport pour relier Fontaine avec le massif du Vercors, un téléphérique qui aurait pu relier Lans-en-Vercors avec l'agglomération grenobloise. Une étude a été proposée par la Métro, mais celui-ci ayant fait l'objet d'une certaine controverse, ce projet a été mis de côté à la suite des élections municipales de 2014.
Cependant, un nouveau projet de ce même type de transport, mais reliant Fontaine et Saint-Martin-le-Vinoux, a été lancé dans la foulée et porte le nom de « métrocable ». Entièrement intégré aux services de transports en commun local, son accès se ferait au moyen du même ticket que les moyens de transports publics de l'agglomération grenobloise. Une mise en service éventuelle est prévue pour les années 2021-2022, conjointement avec le projet immobilier, dit des « Portes du Vercors », nouvelle zone d'aménagement concertée, située entre les communes de Fontaine et Sassenage.
Affaire de favoritisme
À la suite d'une enquête préliminaire ouverte en mars 2018, le maire de Fontaine durant cette période, Jean-Paul Trovero et son ancienne directrice des services municipaux, comparaissent devant le tribunal correctionnel de Grenoble le 10 septembre 2019. Lors de l'attribution d'un marché public en 2015 à un cabinet de conseil, ces personnes auraient, selon l'accusation, favorisé un des candidats à l'appel d'offre. Le dirigeant du cabinet concerné par cette affaire doit également être jugé le même jour.
À la suite de la délibération du tribunal, le maire a été condamné le 15 octobre 2019 (en première instance) à un mois de prison avec sursis et 5 000 Euro(s) d'amende pour favoritisme. Il briguera un second mandat en présentant une liste lors des élections municipales de 2020, mais celle-ci sera devancée par une liste d'opposition lors des deux tours de scrutin.
Toponymie
Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de nom de la commune de Fontaine proviendrait du terme « Fontanis », apparu au cours du 12ᵉ siècle. La paroisse, puis la commune tire son nom du latin « Fontana » (la fontaine ou la source) qui n'était autre que la « fontaine de cent francs (ou aux cents arpents) », un petit ruisseau qui alimentait autrefois l'ancien village et située aujourd'hui dans le parc du Lycée Jacques Prévert,.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Bâtiments historiques
Le château des Balmes (ou Borel)
La date de construction reste inconnue, il s'agit probablement d'une ancienne maison forte du 13ᵉ siècle. On sait grâce aux archives départementales que durant le 15ᵉ siècle, ce château a eu pour propriétaire Jean Achtuyer, notaire delphinal à Grenoble. Sa famille en resta propriétaire jusqu'au milieu du 16ᵉ siècle. Le château a appartenu ensuite à la famille de Chaulnes dont le membre le plus connu fut Antoine de Chaulnes, président des Finances du Dauphiné, seigneur du château de Chaulnes à Noyarey et coseigneur de Pariset.
Le château eut ensuite de nombreux propriétaires dont, en 1834, l'écrivain grenoblois Edmond Badon, coauteur d'un vaudeville avec le dramaturge Lockroy dénommé Un duel sous le Cardinal de Richelieu qui intéressa un temps l'auteur d'opéra Gaetano Donizetti mais qui préféra en fait composer l'opéra Adelia.
La demeure changea ensuite encore de propriétaires, et fut durant quelques années, la propriété d'un certain Borel (d'où le nom quelquefois attribué au château) et qui préféra enfin la céder à la municipalité de Fontaine. Celle-ci y installa la maison des jeunes, puis à la fin des années 1970, l'office municipal des sports.
Le château de la Rochette (ou de Planta)
Le château de la Rochette (également dénommé château de Rochette ou maison forte de Planta), datant du 17ᵉ siècle est à l'origine une maison forte du 15ᵉ siècle. Il fut édifié par Jacques de Sassenage, seigneur du lieu pour le compte de son fils Claude.
Au 18ᵉ siècle, le château passa dans le giron de la famille Falquet de Planta, famille originaire de Seyssel mais installée dans le Dauphiné dès le 17ᵉ siècle.
Après de nombreux changements de propriétaires et surtout l'acquisition par la commune d'une grande partie de son domaine (notamment pour y construire l'ancienne mairie), le château passa finalement dans les mains de la famille Dotto, dont l'entreprise de travaux publics exploitait les carrières de Fontaine.
En 1945, le château devint propriété de l'union paroissiale de Fontaine qui le céda à la commune. En assez mauvais état, l'ancienne demeure seigneuriale a pu être restauré et réaménagée grâce à une association de sauvegarde du site. Depuis 2012, le château de la Rochette est une belle résidence étudiante, composée de 47 logements et gérée par un office public d'habitation à loyer modéré local.
La maison forte de l'Abbaye
Le bâtiment se situe à une centaine de mètres au nord du château de la Rochette, longée par la RD 532 et faisant face à un centre commercial.
La maison forte de l'Abbaye fut probablement une dépendance du château de la Rochette, possession d'un ordre religieux à identifier. Selon la tradition elle date du 14ᵉ siècle. Elle devient ensuite le bâtiment principal d'une exploitation agricole. Elle fut ensuite laissée en friche dans le courant des années 2000 et longtemps conservé l'enseigne de l'ex-discothèque du "Drac Ouest" qui s'était installée sur le site dans les années 1980.
Elle fait depuis 2018, l'objet d'une réhabilitation totale dans le cadre d'un projet immobilier.
Bâtiments religieux
L'Église de La Nativité de La Poya
Cette église est située dans le village ancien, quartier "Poya-Vivier" et porte le nom de "La Nativité". Ce bâtiment religieux de confession catholique faisait partie du mandement de la baronnie de Sassenage. L'église s'apparente au style roman. À l'extérieur, au-dessus de la porte d'entrée, se trouve une sculpture représentant la confrérie des pénitents célébrant l'office. Fermée en 1910 à la suite d'un litige avec la municipalité, L'église fut rouverte au culte en 1934, avec l'arrivée du père Vincent, connu, plus tard, à Fontaine et dans la région comme un résistant. Surnommé le "curé terroriste" par l'occupant nazi durant la guerre, sa tête fut mise à prix pour un million de francs par les autorités d'occupation allemandes. Cette église ancienne fait partie du patrimoine municipal, son entretien est donc à la charge de la mairie.
L'Église de Saint-François-d'Assise
Cette église a été créée au début du 20ᵉ siècle dans le quartier « Saveuil-Pont du Vercors », rue de la Liberté. Le fort accroissement de la population de ce quartier durant cette période a entraîné une décision de la part du diocèse de construire une nouvelle église. La fermeture d'une tannerie permettra de libérer un terrain. L'évêché fit bâtir cette l'église en 1959, celle-ci fait donc partie de son domaine et non du patrimoine communal.
Parcs et Jardins Publics
La commune de Fontaine présente sept squares et six parcs ou jardins publics sur son territoire. En tenant compte de la partie montagneuse la commune compte donc environ 40 % d'espaces verts. La liste ci-dessous présente ces parcs par ordre croissant de superficie.
Le parc de La Poya
Ce parc paysager naturel, le plus grand de la commune, est proche du bois des Vouillants. Accessible par le tramway ligne A (arrêt La Poya). On peut y découvrir dans un cadre champêtre de nombreux arbres centenaires d'essences variées dont des cèdres, des chênes et des platanes. Une grande allée centrale conduit à une ancienne grande demeure familiale dénommé « Château de la Rochette » (datant de la fin du Quinzième siècle). La présence de chiens et de vélos est interdit, toutefois une partie du parc situé à l'entrée a été aménagé en « Bike-Park » pour les jeunes adeptes de cette activité.
Le parc Karl Marx
Anciennement parc du château des Balmes (datant du début du 15ᵉ siècle), encore visible aujourd'hui, sous l'appellation de « Château Borel », nom de son dernier propriétaire qui le vendit à la commune. Ce parc, ses jardins et ses terrains de tennis, situé aux confins du territoire communal, au pied des falaises du Vercors, est d'ailleurs partagé avec la commune de Seyssinet-Pariset.
Le parc Jean Moulin
D'une superficie de 15 907 mètre carré, ce parc, le troisième de la commune par sa superficie, est situé entre le mail Marcel Cachin et la place des Écrins.
Le parc Pierre Villon
Ce nouveau parc d'une superficie de 5 743 mètre carré présente un coin aménagé et sécurisé de jeux pour les enfants, un terrain réservé aux jeux de balle et un espace de détente pour les adultes. Il est situé a l'angle de la rue des Buissonnées et du boulevard Joliot-Curie.
Le parc André Malraux
Ce parc, de dimensions assez modestes, bénéficie de sa proximité avec l'Hôtel de ville, situé juste en face et au carrefour des deux principales avenues de Fontaine : l'avenue du Vercors et l'avenue Aristide Briand. Cet espace boisé est souvent utilisé pour les photos de mariage.
Le parc Dragon
Ce petit parc est situé à proximité de l'arrêt de tramway (ligne A) Vog, les Fontainades et abrite des jeux pour enfants. Il porte le nom d'une ancienne usine démolie après sa fermeture et à laquelle il s'est substitué.
Les squares
Les services techniques de la ville de Fontaine entretiennent et gèrent les sept squares municipaux qui sont :
- le square de Schmalkalden, le plus petit square de Fontaine, est situé au carrefour de la rue de la Liberté et de l'avenue Aristide Briand, dans le quartier « Hôtel de Ville - Alpes - Mail Cachin » ;
- le square Komarov, est également de surface très réduite, est situé avenue du Vercors, face à la MJC, dans le quartier « Saveuil-Pont du Vercors » ;
- le square Louis Maisonnat a été réaménagé en 2019 et 2020. Il est situé dans le quartier « Hôtel de Ville - Alpes - Mail Cachin » ;
- le square André Hermitte est un espace vert situé rue Joseph Bertoin, non loin du collège Gérard Philipe, dans le quartier « Les Buissonnées - l'Argentière-Les Plans » ;
- le square Jean Jaurès, le plus grand de la commune (agrandi en 2019 de quelques m2, à la suite de la démolition d'une salle publique), est situé entre la rue Jean Jaurès, la rue Henri Barbusse et la bibliothèque municipale dans le quartier « Saveuil-Pont du Vercors » ;
- le square Monmousseau est un nouvel espace vert situé face à la salle de spectacle La Source, près de l'arrêt de tramway « Hôtel de Ville de Fontaine », dans le quartier « Hôtel de Ville - Alpes - Mail Cachin » ;
- le square Paul Éluard est un petit square, de taille très modeste, proche du centre social George Sand, dans le quartier « Les Balmes - George-Sand ».
Patrimoine rural et montagnard
Le bois des Vouillants
La partie de la commune, dénommée le « bois de Vouillants », correspond aux premiers contreforts du massif du Vercors sur lesquels s'étend la partie la plus élevée du territoire communal. Ce secteur, couvert de forêts et de prairies, présente une flore et une faune relativement importantes malgré sa forte proximité avec la zone urbaine de Fontaine. Au niveau de la couverture forestière de cette zone, on peut découvrir notamment certaines espèces d'arbres :
- l'érable de Montpellier (Acer monspessulanum) ;
- l'érable plane (Acer platanoides) ;
- l'érable champêtre (Acer campestrie) ;
- l'érable sycomore (Acer pseudoplatanus) ;
- le chêne pubescent (Quercus pubescens) ;
- le chêne sessile (Quercus petraea) ;
- le charme (Carpinus betulus) ;
- le hêtre (Fagus sylvatica).
Au travers d'une convention forestière, Grenoble-Alpes Métropole et les communes ont confié à l'Office national des forêts (ONF) la gestion du site : entretien, nettoyage, flèchage et surveillance des espèces sauvages.
Il y est interdit de pratiquer des feux de bois, que ce soit pour un pique-nique ou toute autre activités festives. La pratique de la moto tout terrain ou quads est également proscrite.
Les sentiers de randonnée et leurs sites : Tous les lieux, indiqués ci-dessous, sont des buts de randonnées, dont les points de départ sont tous indiqués depuis la station de tramway « Fontaine la Poya » par des panneaux jaunes et verts installés à la sortie de la plateforme de la station et tout le long du parcours forestier, notamment dans le parc de la Poya et dans le parc Karl-Marx.
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Le scialet du bois des Vouillants
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Un scialet est une cavité se présentant comme un gouffre, d'origine karstique dans la zone dialectale francoprovençale du Dauphiné et de la Savoie. En pays gavot on appelle cela également un chourum et un aven, dans le Languedoc. Le scialet du bois des Vouillants, découvert en 1956 par deux spéléologues est situé à proximité des réservoirs de la commune près de la falaise. La zone est donc dangereuse et on ne s'aventure pas dans ce genre de cavité sans équipement. Ce scialet présente un gisement archéologique de type céramique et datant de la fin de l'âge du bronze moyen (voir également le sous chapitre « Préhistoire et Antiquité »).
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Le Coup de sabre
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Ce site, situé dans la partie basse du bois des Vouillants, juste après le hameau de la Poya, est une curiosité géologique qui présente comme un goulet étroit et encaissé entre deux blocs de calcaire de la roche sédimentaire typique qui compose l'essentiel du massif du Vercors.
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Le Désert de Jean-Jacques Rousseau
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ce lieu de méditation fréquenté par le philosophe genevois, est une gorge boisée entre deux hautes falaises de calcaire, en grande partie situé sur le territoire de Seyssinet-Pariset ;
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La ferme Froussard
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Sur le même sentier qui s'élève au-dessus du coup de sabre, après une heure de marche, on peut découvrir les ruines d'une ancienne ferme appartenant autrefois à la famille Froussard et dont il ne subsiste que quelques ruines assez pittoresques.
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La ferme Durand
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Aux limites des territoires de Fontaine et de Sassenage et accessible depuis ce même sentier en direction du mollard Gargot, l'ancienne « ferme Durand », aujourd'hui totalement désaffectée, est située sur un petit plateau qui culmine à 855 mètres d'altitude. Ce site offre un des plus beaux panoramas sur l'ensemble de l'agglomération grenobloise jusqu'à la vallée du Grésivaudan. Dans les environs immédiats de cette ancienne ferme, on peut découvrir les seuls troupeaux de moutons venant paître sur le territoire de Fontaine et de Sassenage à la belle saison. L'environnement forestier est essentiellement composé de hêtraies.
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Le mollard Gargot
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ce mollard (mot désignant une élévation du relief), sommet modeste du Vercors, est le point culminant du plateau qui domine le territoire de Fontaine à l'altitude de 1 069 mètres et bien qu'il ne soit pas situé sur le territoire communal, il est particulièrement visible dans le prolongement de l'avenue du Vercors, depuis le pont jusqu'à l'Hôtel de ville. Un sentier de randonnée (identique à celui qui mène à la ferme Durand et sur le site du coup de sabre) permet de s'y rendre depuis le hameau de La Poya.
Manifestations et festivités
La Vogue
Autrefois, comme de nombreux villages du Dauphiné, la paroisse puis la municipalité de Fontaine organisait une « vogue », fête traditionnelle régionale (souvent d'origine religieuse car liée au saint patron de la cité) consistant en une série de réjouissances avec des bals champêtres et des animations diverses (escalade du fameux mât de cocagne) comme a pu le décrire le journal régional L'impérial dauphinois. Ce genre d'animation, qui existe encore sur certaines communes, notamment à Saint-Pierre-d'Entremont, a disparu de Fontaine lors de la Première Guerre mondiale.
La Fête du Travailleur Alpin
En référence à un journal communiste à parution mensuelle, la fête du travailleur alpin est généralement organisée au début du mois de juillet dans le parc de la Poya.
Elle est notamment considérée comme l'équivalent de la Fête de l'Huma pour la région Auvergne-Rhône-Alpes. Autour de cette manifestation champêtre organisée par le PCF local, on peut découvrir des restaurants et des buvettes, une cité du livre avec des auteurs engagés, un village solidaire composés de nombreuses associations et de collectifs divers qui présent leurs divers engagements politiques généralement basés sur la solidarité et les valeurs politique de ce parti,.
La Fête des Associations
En septembre, la municipalité organise, dans le parc de la Poya, une animation festive ayant pour objet de présenter l'ensemble des associations aux citoyens de la commune et des environs. Cette manifestation s'organise autour de stands de présentation des diverses associations culturelles et sportives, une buvette et plusieurs restaurants.
Le Festival de « Fontaine en Montagne »
Organisé à la fin du mois de septembre, ce festival permet aux fontainois et aux amoureux de l'altitude de découvrir les montagnes du monde entier au travers de nombreuses expositions, des projections de films, des débats et des discussions ayant pour thème l'univers montagnard. Tous les sujets sont abordés et notamment la randonnée, le Grand reportage, le sport (ski, escalade) mais aussi la musique, la peinture, la littérature.
La Foire d'Automne
Le premier week-end d'octobre, de nombreux commerçants et artisans proposent leurs produits divers dans leurs stands. En parallèle une fête foraine est organisée. L'ensemble de cette manifestation se déroulait sur le mail Marcel Cachin, en plein centre-ville, entre l'hôtel de ville et le marché Cachin jusqu'en 2015, puis déplacé dans le parc de La Poya depuis 2017, à l'occasion de sa Trente-septième édition.
Personnalités liées à la commune
- Sébastien Falquet de Planta (né en 1770), châtelain de Fontaine, officier sous l'Empire, philosophe kantien, ami de Maine de Biran.
- Alexandre Licata, footballeur français. Professionnel en contrat avec l'AS Monaco, puis avec l'AJ Auxerre. Blessé lors de son arrivée, il ne joue aucun match en équipe première durant les trois saisons suivantes et met finalement un terme à sa carrière le Premier juin 2012.
- Gérard Revol, ancien député du Gard. Il siège au sein du PS. Il fut membre de la commission de la production et des échanges à l'Assemblée Nationale. Il ne se représentera pas aux élections législatives de 2007.
Fontaine dans les arts
Fontaine au cinéma
- 1972 : César et Rosalie de Claude Sautet
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Une des scènes finales du film permet de découvrir l'avenue Ambroise Croizat à Fontaine. La scène montre, en premier plan, le trolleybus de la ligne numéro 4, ancienne ligne de la SGTE qui circulait alors à l'époque de Fontaine à La Tronche, puis Romy Schneider, actrice principale du film, sur le balcon d'un immeuble de douze étages qui fait face à l'ancienne mairie, non loin de l'entrée du Centre commercial Record (aujourd'hui Géant Casino) avec les contreforts du Vercors en arrière-plan. Cet immeuble est encore visible en 2016,.
- 1981 : Clara et les Chics Types de Jacques Monnet
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Au début du film qui a été tourné dans la région grenobloise, on suit les aventures d'un groupe de jeunes (dont Marianne Sergent, Daniel Auteuil, Christophe Bourseiller et Christian Clavier) partis pour une promenade dans le Vercors. En début de film, on assiste à la scène de l'altercation avec un chauffeur de poids-lourds sur la route de Saint-Nizier-du-Moucherotte, on peut découvrir, alors, de magnifiques vues sur la cuvette grenobloise et en premier plan le territoire de Fontaine.
Logotype et Héraldique
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Blason de Fontaine: Tranché: au premier d'or au faucon d'azur allumé d'or et longé de gueules, au deuxième de sinople à une fontaine héraldique d'argent remplie de gueules et traversée de trois sources aussi d'argent.
À noter que Fontaine a été une paroisse dépendante du Prieuré de Notre-Dame des Vignes (Les Côtes-de-Sassenage) et appartenant à Eymar de Fontaine, gentilhomme de la terre de Sassenage. cette famille avait un blason à trois faucons d'argent au fond d'azur.
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