Garrigues-Sainte-Eulalie est une commune française située dans le centre du département du Gard en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Bourdic, Valat de Gouloubert et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Garrigues-Sainte-Eulalie est une commune rurale qui compte 731 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Garrigois ou Garrigoises.
Histoire
Moyen Âge
Garrigues est mentionné en 1179 sous le vocable de Garricæ dans le cartualaire de l'abbaye de Franquevaux
Sainte-Eulalie est répertorié par Locus de Sancta-Olha en 1384 dans le dénombrement de la sénéchaussée.
Époque moderne
Le village de Garrigues est cité par Jean-Baptiste l'Ouvreleul dans son Histoire du Fanatisme renouvelé. Pendant la Guerre des Camisards, Garrigues est incendié par les milices civiles catholiques des Cadets de la Croix. (Tome III, page 245).
Révolution française et Empire
Le village de Sainte-Eulalie porte provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de Canteperdrix,.
Époque contemporaine
La commune actuelle est le fruit de la fusion, en 1814, des deux communes voisines de Garrigues et de Sainte-Eulalie,, peuplées respectivement, au recensement de 1806, de 192 et de 50 habitants.
Lion Feuchtwanger était interné dans un camp des Garrigues-Saint-Nicolas ou encore camp de Saint-Nicolas-des-Garrigues en 1940, situé à Sainte-Anastasie.
Toponymie
Occitan Garrigo, du roman garriga, guarriga, du bas latin garrica, garica, jarrigia, jarria : garrigue.
Racine occitane garric, du roman garric, guarric, garrig.
Ses habitants sont appelés les Garrigois et Garrigoises.
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
Le domaine de Privadière à Sainte Eulalie. Ce domaine composé de plusieurs mas appartient au début du 17ᵉ siècle à Maurice de Brueys, sieur de Privadière. En 1637, il passe à Nicolas de Brueys, puis à Jacques de Brueys et à son épouse Olympe de Restaurand. Il est ensuite vendu à Jean Combiès, habitant de Saint Chaptes. Ce dernier modifie son nom en Descombiès, puis Descombiès de Privadière. Au 18ᵉ siècle, les Descombiès, qui habitent Uzès, vont agrandir le domaine et les bâtiments et vont conserver l'entière propriété. En 1788, le mas passe à Marie Charlotte Descombiès de Privadière, puis à son mari, sur le cadastre de 1811, Jean Antoine Pomme, arlésien, dont le père Pierre Pomme, médecin du Roi, fût maire d'Arles, en 1795.
Édifices religieux
- Église Saint-Michel-et-Sainte-Eulalie de Garrigues.
- Chapelle Sainte-Eulalie de Sainte-Eulalie.
- Temple protestant de Garrigues-Sainte-Eulalie.
Patrimoine culturel
La mairie de Garrigues conserve 2 compoix (anciens cadastres) datés de 1662.