Gindou est une commune française, située dans l'ouest du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans la Bouriane, une région naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forêt avec comme essence principale des châtaigniers.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de l'Ourajoux et par deux autres cours d'eau. Elle est incluse dans le bassin de la Dordogne.
Gindou est une commune rurale qui compte 343 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 813 habitants en 1861. Ses habitants sont appelés les Gindounais ou Gindounaises.
Histoire
Époque préhistorique
Le village de Gindou était déjà habité à l'époque du Paléolithique supérieur comme le prouvent les différents outils trouvés sur place tel qu'un grattoir, un fragment de pointe et de burin.
Les chercheurs ont également trouvé des restes de chevaux et des débris de céramique.
Antiquité
Dans l'Antiquité, les habitants de Gindou faisaient partie de la tribu des Cadourques.
La voie romaine reliant Cahors à Périgueux traversait le village ce qui a permis la diffusion de la culture romaine et notamment la diffusion de la viticulture.
Moyen Âge
L'église de Gindou est l'église Saint-Barthélemy, elle date du 13ᵉ siècle et est du style roman. La région a été touchée par la peste et les paroisses de Gindou, Cazals (Lot) et Montclera ont dû être unifiées faute de moyens financiers.
En 1548, Gindou passe sous le culte protestant.
En 1558, l'armée de Biron rend Cazals et remet le canton sous culte catholique.
Liste des consuls
Les consuls de Gindou sous l'Ancien Régime sont :
Année
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Nom
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Résidence (Lieu dit)
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1734
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Mouraisse
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Bargues
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1736
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Arnaud Vaquié
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1737
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Raymond Soulié
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1738
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Jean Delrieu
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Rigal-Haut
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1739
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Vialard Lasserre
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1742
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Bouissou
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1747
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Vialard Lasserre
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1751
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Miran (L'ainé)
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1752
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Bargues (L'ainé)
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1753
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Raymond Bargues
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1754
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Jean Galan
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1755
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Lavernhe
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Lapounette
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1756
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Albet
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1757
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Ambroise Celié
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1758
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Soulié
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Branlez
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1759
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Arnal
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1760
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Mathurin Mouraisse
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1761
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Jacques Combarel
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1762
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Jean Bartelemy dit laigat
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1763
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Salinier
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Mas Delort
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Révolution
De violents affrontements ont eu lieu à Gindou pendant la Révolution.
Le 7 juin 1790 les citoyens ont informé les autorités de leur refus de payer la dîme.
20ᵉ siècle
26 habitants de Gindou sont décédés lors de la Première Guerre mondiale ; le manque de main-d'œuvre amène alors les agriculteurs à se tourner vers l'élevage puis peu à peu vers la vigne.
La Seconde Guerre mondiale n'a pas épargné Gindou, où s'est installée une résistance, délogée en juillet 1944 par les soldats allemands, notamment lors des combats au Mas de Lort le 26 juillet 1944.
Dans les années 1950, l'église est rénovée et perd sa nef.
L'école de Gindou ferme en 1979, lorsque l'effectif atteint le seuil de onze élèves.
Toponymie
Attestée sous la forme Parochia de Gindo, mentionné dans un traité entre les rois de France et d'Angleterre en 1287.
Le toponyme est basé sur un anthroponyme issu du germanique Gindo, un homme devenu citoyen romain.
Géographie
La commune de Gindou est située sur le territoire de l'ancienne province du Quercy, en pays de Bouriane, à 30 kilomètres à l'ouest de Cahors.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Jean-Baptiste de Maussac. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie. Plusieurs objets sont référencer dans la base Palissy.
- Église Saint-Bathélémy de Gindou, de style roman fondée au XIIe siècle. L'intérieur et une partie de la toiture ont été restaurés en 1979. La toiture de la nef a été refaite en 2010. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie. Plusieurs objets sont référencer dans la base Palissy.
- Chapelle de Braulés.