L'hôtel de Marsilly est un hôtel particulier situé à Paris en France.
Localisation
Il est situé rue du Cherche-Midi, dans le Sixième arrondissement de Paris.
Histoire
Il a été construit entre 1738 et 1744 par l'architecte entrepreneur du Roi Claude Bonneau, mais le concepteur était probablement Jacques Hardouin-Mansart. Il a été décoré par l'ornemaniste Nicolas Pineau.
Resté dans la descendance de Claude Bonneau, il est occupé, dans les décennies qui précèdent la Révolution, par des locataires, Emmanuel Dieudonné d'Hautefort , seigneur de Champien, ancien ambassadeur du roi Louis XV près la cour d'Autriche, mort en 1777, puis Raymond Pierre, marquis de Bérenger, maréchal de camp, chevalier de l'ordre du Saint Esprit.
De 1803 à 1823, il appartient au ministre et parlementaire Charles Lambrechts, mort dans l'hôtel en 1823.
En 1841, le nouveau propriétaire, le collectionneur d'art et artiste peintre Nicolas Henri Gustave Mailand, commande des travaux d'agrandissements à l'architecte Amable Ravoisié .
Après la mort de Nicolas Mailand, en 1880, l'hôtel est acheté en 1881 par Alfred Manigot, Gustave Pelletier et Jules Jorré, alors dirigeants des Archives Généalogiques, qui occupent toujours ses murs aujourd'hui.
Il a été pendant quarante ans le siège social de la Chambre des généalogistes de France, et est actuellement le siège de la société Archives généalogiques Andriveau.
Protection au titre des monuments historiques
Les arrêtés de protection au titre des monuments historiques détaillent l'hôtel comme il suit : l'immeuble entre rue et cour, l'aile sur cour à droite en entrant et l'aile sur cour à gauche en entrant.
Les façades et toitures sur rue, sur cour et sur jardin des bâtiments composant l'hôtel (en dehors des deux premiers niveaux de l'immeuble entre rue et cour), le sol de la parcelle sont inscrits au titre des monuments historiques depuis un arrêté du 9 décembre 1997.
L'ancien corps de logis entre cour et jardin, en totalité ainsi que façades sur rue et sur cour des deux premiers niveaux de l'immeuble entre rue et cour sont classés depuis un arrêté du 17 novembre 1998.
Deux autres inscriptions effectuées en 1928 et 1997 ont été annulées.
On remarque en particulier l'élégante façade incurvée donnant sur la cour et la rampe en fer forgé de l'escalier principal.
Galerie
Autres vues