La Rouvière, Ecclesia Sancti-Martini de la Roveria (cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, chapitre 176) en 1108, est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de Braune, le Pierrau, le Rouvégade et par deux autres cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
La Rouvière est une commune urbaine qui compte 607 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Roviérois ou Roviéroises.
Histoire
La Rouvière était autrefois l'un des nombreux fiefs de la famille de La Farelle, famille qui émigra ensuite vers la Petite Camargue et Aimargues.
Toponymie
Étymologie
De l'occitan rovièra (rouvraie, bois plantés de chênes), dérivé du latin robur (chêne) avec le suffixe -ariam. Ce toponyme a donné aussi sur le Gard le nom d'un ruisseau et également un nom de famille très fréquent, y compris sur la commune.
Géographie
Communes limitrophes de La Rouvière
Montignargues
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Saint-Geniès-de-Malgoirès
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Saint-Bauzély
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La Calmette
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Gajan
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Nîmes
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La Rouvière est l'une des 79 communes membres du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin de La Rouvière.
- Temple de l'Église réformée de France de La Rouvière.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Joseph Triaire (1764-1850), général des armées de l'Empire y est né.
- Les deux frères Allignol : nés à La Rouvière, ils devinrent tous deux curés. Ils publièrent en 1839 un ouvrage qui fit grand bruit en France, et provoqua d'importants remous dans la hiérarchie catholique. L'abbé Vital Augustin, le cadet fut reçu au Vatican en 1840. Dans cet ouvrage, ils s'élevaient contre la toute-puissance des évêques et autres princes de l'Église. Soutenus par Jean-Louis-Auguste Clavel dans sa revue « Le Bien social », il se soumirent en avril 1845 à l'autorité ecclésiastique.