Hôtel d'Ornacieux
La maison Vaucanson, également connue sous le nom d'hôtel d'Ornacieux, famille à l'origine de l'édifice, est un monument historique, situé au 8, rue Chenoise, dans le centre piétonnier du quartier Notre-Dame de Grenoble.
Édifiée durant la seconde moitié du 17ᵉ siècle, l'ingénieur Jacques Vaucanson, natif de Grenoble, y vécut au milieu du 18ᵉ siècle et lui donna son nom.
Situation et accès
Situation
Cet édifice est situé au début de la rue Chenoise, au cœur du centre ancien de la ville de Grenoble, à proximité de la cathédrale Notre-Dame de Grenoble.
Accès
À pied
L'entrée du bâtiment, installé dans la zone piétonne du centre-ville, est accessible aux passants depuis n'importe quel point de l'agglomération. Il s'agit cependant d'une propriété privée.
Transports publics
L'édifice est desservie par la ligne B du réseau de tramway de l'agglomération grenobloise. La station la plus proche se dénomme Notre-Dame - Musée.
Historique
L'hôtel d'Ornacieux est construit aux alentours de 1652. Le bâtiment prend le nom de « maison Vaucanson », d'après le célèbre ingénieur grenoblois, Jacques Vaucanson, créateur des premiers automates, qui y séjourne après la mort de son père en 1717. L'ensemble (portail et escalier à balustre en pierre) est inscrit aux titre des Monuments Historiques le 4 novembre 1983.
C'est dans cette maison que le jeune Henri Beyle, futur Stendhal, aurait eu sa première aventure amoureuse en venant rejoindre au Troisième étage, Victorine Bigillion grâce la complicité d'une servante. La jeune fille resta toujours fidèle à son grand homme, car elle mourut seule et très âgée.
En 2020, la fin des travaux de restauration qui ont permis de rénover la façade de l'édifice, les cours intérieures avec les volutes, de style Louis XIII ainsi que le portail en pierres bicolores est terminé. La même année, des visites organisées sont mises en place à l'occasion des journées européennes du patrimoine.
Description
La façade sur rue, a conservé son portail Louis XIII en pierre bicolore à bossages et fronton brisé. Au-delà de ce portail monumental, un passage permet d'accéder à la cour, autour de laquelle s'organisent les logis principaux et les loggias qui les relient, inspirées de l'architecture italienne.
À l'arrière des larges ouvertures en anse de panier des galeries avec un très bel escalier orné de balustres de pierre qui en occupe le côté donnant ainsi un aspect très majestueux. Les galeries de la façade opposée ont été partiellement obturées au 19ᵉ siècle, cassant la symétrie des loggias mise en place au 17ᵉ siècle.