Marcey-les-Grèves est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 1 294 habitants.
Histoire
Selon le Domesday Book, un Raoul de Marcey était au côté de Guillaume le Conquérant à Hastings. Au 18ᵉ siècle, Jean-Louis de Carbonel est baron de Marcey. En 1794, sa veuve, Madeleine Tesson de La Mancelière (1747-1839), alors qu'elle figure dans la « fournée d'Avranches » échappera à la guillotine après l'arrestation de Robespierre.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme de Marceio en 1143.
Le toponyme serait issu d'un anthroponyme latin/roman tel que Marcius, Marcus ou Martius,.
En 1937, Marcey devient Marcey-les-Grèves.
Géographie
La commune est à l'ouest de l'Avranchin, au nord de l'estuaire de la Sée, au fond de la baie du mont Saint-Michel. Son bourg est à 3,5 kilomètre au nord-ouest d'Avranches et à 8,5 kilomètre au sud-est de Sartilly.
Communes limitrophes de Marcey-les-Grèves
Lolif
|
Lolif
|
Saint-Jean-de-la-Haize
|
Bacilly
|
|
Saint-Jean-de-la-Haize
|
Vains
|
Estuaire de la Sée
(baie du mont Saint-Michel)
|
Avranches
Estuaire de la Sée
(baie du mont Saint-Michel)
|
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pair(16ᵉ – 20ᵉ siècle) abrite une Vierge à l'Enfant du 16ᵉ siècle classée à titre d'objet aux monuments historiques.
- Château de Marcey (18ᵉ siècle), démoli en 1970, son fronton a été replacé sur le bâtiment reconstruit à sa place.
- Ancien moulin de Marcey transformé en chambre d'hôtes.
- Le monument aux morts, inauguré en 1921, sur le parking au bord de la rue des écoles (RD 31), à côté du cimetière et de l'église. Il est surmonté de la statue du Poilu au repos, réalisée par Étienne CamusÉtienne Camus.