Mont-de-Marsan est une commune du sud-ouest de la France, préfecture des Landes, en région Nouvelle-Aquitaine.
Fondée au Moyen Âge autour de ses trois rivières sur la voie de Vézelay du chemin de Compostelle, Mont-de-Marsan était la principale ville fortifiée des Landes. Son histoire a laissé des vestiges qui agrémentent encore aujourd'hui le centre-ville : donjon Lacataye, qui abrite un musée de sculptures, rues médiévales, sections des anciens remparts, vieilles maisons bourgeoises, ancien port fluvial, parcs, jardins et promenades fleuries, etc.
Mont-de-Marsan se situe au sud de la forêt des Landes, le plus grand massif forestier d'Europe occidentale. Les plages de sable fin de la Côte d'Argent et la chaîne des Pyrénées sont facilement accessibles.
Au dernier recensement de 2018, la commune comptait 29 807 habitants, il y a eu une augmentation de la population de 1,94 % par rapport à 2009, appelés les Montois et les Montoises. Mont-de-Marsan est aussi à la tête d'une agglomération qui compte 18 communes rassemblant 56 000 habitants. L'aire urbaine de la ville regroupe quant à elle 47 communes pour un total de 68 500 habitants comptabilisés en 2009.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Des fouilles ont révélé que la zone située entre les deux rivières est occupée de façon intermittente depuis le Paléolithique. Les découvertes fortuites des archéologues semblent attester de la présence d'un groupe sans doute important de cultivateurs néolithiques au niveau du castrum médiéval, situé sur le promontoire de la Midouze. La situation du lieu au confluent des rivières est en effet propice à l'implantation de populations.
Des fouilles archéologiques réalisées dans les années 1980 puis dans les années 2000 ont montré une occupation importante à l'âge du bronze. Les très nombreux vestiges de céramiques richement décorées prouvent l'importance de ce secteur sans toutefois nous en donner son rôle (habitats, fermes, lieux de cultes…).
Durant l'occupation romaine, les vestiges deviennent plus abondants. Un bâtiment construit en dur a été fouillé sous le jardin du donjon Lacataye. Son mobilier archéologique est abondant avec un nombre impressionnant de fragments d'amphores des 1ᵉʳ et 2ᵉ siècles après Jésus-Christ Sous l'actuel bâtiment du conseil général, les fouilles ont aussi confirmé une occupation importante durant le Haut-Empire, avec notamment la présence de fosses dépotoirs de cette période, fosses qui trahissent la présence d'habitats. Pour le Bas-Empire, les vestiges d'un habitat ont été trouvés dans le quartier de Nonères. Compte tenu de son implantation à la confluence de rivières et des vestiges antiques que l'on y a découverts, il est fort probable que le site de Mont-de-Marsan fut aussi un port fluvial durant la période romaine.
Les fouilles archéologiques des années 1980 et 2000 ont été utiles pour mieux comprendre comment se structurent les vestiges dans l'enceinte de Mont-de-Marsan. En effet, les niveaux archéologiques sont peu profonds et regroupés sur une faible épaisseur (40 centimètre environ). On peut aisément comprendre que les constructions antérieures aux années 1980 ont complètement détruit les vestiges archéologiques et donc empêché de mieux connaître l'occupation ancienne de la ville.
Fondation au 12ᵉ siècle
La fondation de Mont-de-Marsan est due à Pierre de Lobanner, vicomte du Marsan, du Tursan et du Gabardan. Jusque-là, les vicomtes étaient basés à Roquefort, plus à l'est, confluent entre deux cours d'eau, la Doulouze et l'Estampon. Intéressé par le confluent de la Midouze, Pierre fonde en 1133 une ville nouvelle sur des terres issues des paroisses de Saint-Pierre-du-Mont et de Saint-Genès-des-Vallées (se situant aux alentours du lieudit Saint-Louis, à Saint-Pierre-du-Mont).
Il érige d'abord une forteresse, qui prendra plus tard le nom de Château-Vieux, à l'emplacement actuel du théâtre, pour pouvoir contrôler la confluence et lever les taxes sur les marchandises qui circulent sur la Midouze. Il s'assure ainsi de substantiels revenus. La nouvelle capitale de la vicomté prend part à un échange commercial important : céréales et résine descendent de Mont-de-Marsan pour aller vers Bayonne d'où remontent du sel ou des métaux. Pour le vin et l'armagnac, il faudra attendre le 14ᵉ siècle.
Pierre de Lobanner va ensuite faire appel aux habitants de Saint-Pierre et de Saint-Genès pour qu'ils s'établissent autour du nouveau château. Ce sont pour la plupart des serfs auxquels il promet la liberté en contrepartie de leur concours à sa défense. À cette époque, Saint-Pierre-du-Mont se vide de sa substance, tout comme les environs.
Ces terres dépendent alors, tant spirituellement que temporellement, de la puissante abbaye de Saint-Sever. Aussi, Pierre de Lobanner accorde-t-il à l'abbaye le droit d'ériger une église et un prieuré bénédictin dans sa nouvelle ville afin d'apaiser la grogne de l'abbé. La première église montoise est ainsi bâtie à l'emplacement de l'actuelle église de la Madeleine.
Mont-de-Marsan se développe très rapidement, notamment vers le nord-est. Au 13ᵉ siècle, des murailles en pierres coquillères entourent une ville déjà bien peuplée. L'aménagement d'un débarcadère et d'un pont sur le Midou, au pied même du château, entraîne l'apparition d'un bourg sur la rive opposée. On distingue alors le bourg vieux entre Douze et Midou, de type castelnau, et le bourg de la fontaine plus au sud, du côté de l'actuelle mairie.
Le port de Mont-de-Marsan s'établit plus loin, sur la rive gauche de la Midouze. Il connaît un développement rapide grâce à la position stratégique de la ville, à la limite de la Haute Lande, de la Chalosse et de l'Armagnac, entre Bayonne et Toulouse, Pau et Bordeaux. Ainsi, Mont-de-Marsan constitue une sorte de verrou entre toutes ces villes. Un nouveau quartier se développe autour du nouveau port. S'y installe notamment le couvent des Cordeliers vers 1260. Ce quartier est lui aussi entouré de murailles percées de portes donnant accès aux routes d'Aire-sur-l'Adour, Saint-Sever et Tartas. Le couvent de sainte Claire ou des Clarisses, installé à Beyries (sur la commune actuelle du Frêche) en 1256, est transféré à Mont-de-Marsan en 1275 non loin du Château-Vieux.
En un peu plus d'un siècle, une véritable ville est née, le long de trois axes. Elle prend par conséquent un caractère triple : défensif, portuaire et religieux.
Moyen Âge et guerre de Cent Ans
Aliénor d'Aquitaine apporte le duché d'Aquitaine en dot en 1152 à son mari Henri Plantagenêt, qui devient Henri II d'Angleterre en 1154. Mont-de-Marsan passe ainsi sous domination anglaise pendant près de trois siècles, jusqu'en 1441. La population trouve refuge derrière les murailles de la cité durant les troubles liés à la guerre de Cent Ans, pendant que s'élèvent des bastides dans les environs. Durant cette période, la ville s'érige en forteresse. Elle passe sous domination de la maison de Foix-Béarn au 13ᵉ siècle. En 1344, Gaston Fébus, vicomte de Marsan, fait restaurer le château Nolibos et renforce les fortifications et défenses de la ville. La cité connaît ensuite peu de transformations du 14ᵉ au 17ᵉ siècle.
La domination anglaise entraîne une singulière tradition, qui veut que chaque nouveau maire aille prêter serment en l'église de Saint-Pierre-du-Mont avant de prendre ses fonctions. Cette pratique perdure cinq siècles, pour prendre fin à la Révolution française.
Centre commercial important de Guyenne, la ville écoule vers le port de Bayonne les produits de l'arrière-pays (céréales et vins d'Armagnac notamment) durant tout le Moyen Âge et l'Ancien Régime. Le développement du trafic fluvial assure la prospérité des bateliers, organisés en confréries. La navigation se fait sur des gabares, barques à fond plat localement appelées « galupes ». La ville est en rivalité quasi constante avec les autres cités commerciales, notamment Dax.
Des guerres de religion à la Révolution française
En 1517, le Marsan est rattaché au domaine de la famille d'Albret, bordant la vicomté à l'ouest. Cette famille règne alors sur la Navarre. Possession de Jeanne d'Albret (convertie au calvinisme en 1560), puis de son fils Henri III de Navarre, le futur roi Henri IV de France, la ville devient une place forte protestante. Elle se trouve totalement engagée dans les conflits armés opposant, à partir de 1560 en Gascogne, catholiques et réformés. Blaise de Monluc s'en empare le 16 mai 1569, avant que les troupes huguenotes menées par Montgomery ne la reconquièrent en 1577. De continuels assauts s'ensuivent, la ville passe ainsi de mains en mains. Un décret tente de mettre fin à cette situation, mais sans résultat. Les faubourgs de la ville sont détruits ainsi que le couvent des Clarisses,, situé depuis le 13ᵉ siècle près de la porte de Roquefort,. Henri III de Navarre, dans sa conquête du pouvoir, entre en vainqueur en ville le 22 novembre 1583. Il adresse aux habitants une injonction qui ouvre la voie à une période de prospérité économique. Jusqu'en 1586, il fait construire des bastions fortifiés, les « Tenailles », protégeant les accès à l'est de la ville. Devenu le roi Henri IV de France, il réunit la ville à la couronne, en 1607.
Les guerres de Religion achevées, la parure militaire de la ville devient inutile. Richelieu, prétextant des troubles, fait raser en 1622 une partie du Château Vieux et le château Nolibos. Seuls subsistent aujourd'hui de ces fortifications quelques pans des anciennes murailles ainsi qu'une maison forte rue Maubec et une autre, appelée « donjon Lacataye », ancien poste d'observation. La ville est à nouveau envahie pendant la Fronde, conséquence de son ralliement aux princes félons et de sa rébellion en 1653.
Au cours du 17ᵉ siècle, plusieurs couvents s'installent : les Clarisses, les Ursulines, les Barnabites, qui seront tous à leur tour rasés. La ville garde une place éminente comme marché aux vins, eaux-de-vie d'Armagnac et céréales : en 1654, Mont-de-Marsan est encore considérée comme le grenier de la Basse-Guyenne. En 1777 est accordée l'autorisation de démolir les portes de la ville, et en 1809, on abattra définitivement les restes du Château Vieux. Tous ces travaux ont pour conséquence d'aérer les accès et de faciliter la traversée de la ville.
Naissance et essor d'une préfecture (1789-1945)
Le 12 janvier 1790 prend effet la création du département des Landes suivant un découpage englobant des régions hétérogènes. Un décret de l'Assemblée Constituante fait de Mont-de-Marsan le chef-lieu de ce département, au détriment de Dax, Saint-Sever et Tartas. Grâce à la détermination du député Dufau, la ville fut donc désignée mais l'Assemblée prévit d'abord une alternance avec Dax, siège de l'épiscopat landais. En réalité, cette alternance n'a jamais eu lieu.
Mont-Marat, nom que prend la ville sous la Révolution, n'est encore qu'une ville de campagne. Il faut rapidement y construire de nouveaux bâtiments pour accueillir l'administration. Ainsi, au cours du 19ᵉ siècle, la cité se transforme complètement en se dépouillant de son aspect de ville forte. Les grands chantiers s'enchaînent dans le sillon de l'actuelle rue Victor-Hugo : construction simultanée du palais de justice et de la maison d'arrêt de Mont-de-Marsan, construction de la préfecture des Landes. Après que l'ancienne église du 14ᵉ siècle s'est effondrée, l'église de la Madeleine s'élève en 1830, suivant un style néoclassique. Ailleurs, dans la ville, on refait les ponts et on commence la percée des boulevards. Mont-de-Marsan bénéficie du développement du réseau routier et de l'ouverture de voies ferrées.
En 1866, l'annexion des communes de Saint-Jean-d'Août-et-Nonères, Saint-Médard et d'une partie du territoire de Saint-Pierre-du-Mont augmente considérablement la superficie de la ville. La même année est inauguré le lycée Victor-Duruy.
Après 1860 et l'implantation de la forêt des Landes voulue par l'empereur Napoléon III, les activités liées au bois s'ajoutent à celles du port. De riches négociants s'installent et font bâtir plusieurs hôtels particuliers sur la place du Commerce (l'actuelle place Pancaut). Mais dès le début du 20ᵉ siècle, l'activité portuaire ralentit puis disparaît totalement en 1903.
Avant-guerre, sous le mandat de Jean Larrieu, maire de la ville de 1932 à 1944, sont réalisés les premiers pavillons du centre hospitalier Layné, des groupes scolaires ainsi que l'agrandissement des arènes du Plumaçon (édifiées en 1889).
Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville, occupée par l'armée allemande à partir du 28 juin 1940, est traversée par la ligne de démarcation. L'armée d'occupation réquisitionne la plateforme aérienne, et en fait la plus importante base de la Luftwaffe dans le Sud-Ouest de la France. Les hôpitaux Sainte-Anne, Layné et Lesbazeilles et les établissements scolaires et hôteliers sont réquisitionnés par l'armée allemande pour y loger les officiers et les soldats. Les structures de commandement de l'armée allemande (kommandantur) se partagent entre plusieurs sites : l'Orstkommandantur (centre de commandement de la ville) s'installe au 22 rue Victor Hugo, la Feldkommandantur (centre de commandement du département) occupe le deuxième étage du cercle des officiers (l'actuel hôtel de ville), la Standortkommandantur (centre de commandement de la garnison) est à la Caisse d'Epargne (actuel office de tourisme), la kommandantur départementale responsable des laissez-passer (Ausweis) pour les Landes et les Basses-Pyrénées est au 17 rue Lesbazeilles.
Xenia Dénikine est arrêtée à Mimizan par les Allemands et internée pendant douze jours à la feldgendarmerie de Mont-de-Marsan avec les onze autres réfugiés russes que compte le département pour y être interrogés. Après avoir été relâchée, elle note dans son carnet en date du 6 juillet 1941 l'aide qu'elle a reçu des habitants : trompant la vigilance des gardiens allemands, des anonymes lui ont demandé à travers la grille de la cour si elle n'avait besoin de rien. Répondant qu'elle souhaitait boire de l'eau, un habitant lui en ramène une bouteille en bravant l'interdit et disparaît avant qu'elle ait eu le temps de le payer ou de le remercier. En 1942, la montoise Renée Darriet s'engage dans la Résistance avec son jeune frère. Le 27 mars 1944, les installations militaires sont bombardées par une cinquantaine d'avions anglo-américains. Les dégâts collatéraux entraînent la mort de 12 civils, on compte également quinze blessés. La ville est finalement libérée le 21 août 1944.
De l'après-guerre jusqu'à nos jours
En 1946, s'installe le Centre d'expériences aériennes militaires (base aérienne 118), donnant un nouvel essor à la cité montoise. La population augmente rapidement, ce qui permet l'édification de premiers centres commerciaux.
Une politique d'urbanisation à l'horizontale, due à la volonté du maire Charles Lamarque-Cando (1962-1983), fondateur des Castors Landais, modifie considérablement l'aspect de la commune à partir de 1962, faisant reculer sans cesse les limites de la forêt de pins au profit de nouveaux quartiers. S'étend sur la partie est de l'agglomération un vaste ensemble résidentiel aisé qui ne cesse de grignoter de nouvelles terres du fait de la rurbanisation.
Le conseil général des Landes s'installe le 6 décembre 1975 dans la Maison Planté, rue Victor-Hugo. Construite sous le Second Empire, elle fut d'abord la propriété d'Adolphe Marrast, conseiller général d'alors, qui la légua à son neveu, le pianiste Francis Planté.
Sous l'impulsion du Maire socialiste Philippe Labeyrie (1983-2008), la ville se modernise à plusieurs égards (services publics, commerces de centre-ville attractifs, développement des politiques culturelles et de l'éducation). Le Maire sera à la base de grands projets : grande médiathèque du marsan, réhabilitation du site de l'ancienne caserne Bosquet, rénovation des places de centre-ville et création de parkings, modernisation des écoles de premier degré, développement du réseau associatif particulièrement important pour la commune, etc.).
Sur le plan économique, démographique ou urbanistique cette dynamique tend à changer le visage de la ville et à la rendre plus agréable et surtout, plus attractive.
Toponymie
Le nom officiel de la ville en français est Mont-de-Marsan [mɔ̃.də.mar.ˈsã] ; il n'y a pas d'article, contrairement au nom gascon. En français local la ville est souvent surnommée Le/Lou Moun [lu.mun] (avec article) en imitant la prononciation du nom gascon, et ce surnom est abondamment utilisé (centre commercial Grand Moun par exemple). Cependant, cette graphie est incorrecte en occitan gascon.
L'origine du nom de la ville est controversée. Certains y voient le souvenir d'un temple dédié au dieu Mars, que les Romains auraient élevé sur un coteau dominant la ville actuelle : Mons Martiani. Cette hypothèse est sans fondement archéologique.
Une autre explication provient des formes antiques de l'euskara et de l'ibérique qui dominaient alors la région : Marsan viendrait de ar : eau tranquille ou marais, ou de aar : rivière, et de an : contrée ou pays. Mont évoquerait les hauteurs surplombant au sud la cité (peut-être Saint-Pierre-du-Mont). De là découlerait le nom de Mont-de-Marsan : le mont du pays des marais ou des rivières.
Une troisième explication indique que la ville tient son nom du patronyme Marsan. Ce nom de famille vient de la paroisse de Marsan, dans l'actuel département du Gers, provenant lui-même du latin Martianus, rappelant sa fondation antique. C'est donc indirectement, par le biais du patronyme, que la ville tirerait son nom de Mars.
Une création de nom relativement récente, composé de "mont" pour indiquer le côté "fort" et "haut" de la ville, et de "Marsan", transfert du nom du fief gersois du vicomte qui fonde la ville en 1133 et l'abbaye Saint-Jean de la Castelle en 1140.
Nom gascon
En gascon le nom de la ville est Lo Mont,, [lu.ˈmũⁿ], voire Lo Mont de Marçan [lu.mũⁿ.de.mar.sãⁿ)], quand il faut distinguer la ville d'autres lieux aux noms similaires. Par le passé la graphie Lou Mount, à prononciation identique mais dans une graphie différente, a été utilisé, notamment par l'Escòla Gaston Fèbus, mais elle est aujourd'hui désuète. La graphie phonétique Lou Moun est incorrecte en gascon, malgré son usage abondant.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Mont-de-Marsan compte 13 monuments historiques protégés (1 classement, 12 inscriptions).
-
Administration
- Conseil départemental des Landes et son service d'archives départementales ;
- Hôtel de ville de Mont-de-Marsan (1901) ;
- Préfecture des Landes (1818), inscrite monument historique ;
- Hôtel Brettes (années 1750), accueillant la Direction départementale des finances publiques.
-
Justice
- Centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan (2008) ;
- Palais de justice de Mont-de-Marsan (1809) ;
(Une nouvelle cité judiciaire doit être construite et livrée en 2021) ;
- Maison d'arrêt de Mont-de-Marsan (1809), façade classée au MH (seul monument classé de Mont-de-Marsan) ;
- Écurie de la gendarmerie, 4 rue du Huit-Mai-1945 (1816), inscrite au MH.
-
Architecture médiévale
- Château Nolibos et Château Vieux, aujourd'hui disparus ;
- Donjon Lacataye (15ᵉ siècle), inscrit au MH ;
- Maisons fortes romanes (12ᵉ siècle), inscrites au MH ;
- Remparts de Mont-de-Marsan (12ᵉ siècle), inscrits au MH ;
- Couvent des Cordeliers et sa chapelle (12ᵉ siècle) ;
- Rue des Arceaux, remarquable pour ses cinq arches à colombages.
-
Lieux de culte
- Église de la Madeleine, rue de la Madeleine (1830), inscrite au MH ;
- Église Saint-Jean-d'Août, avenue Henri Farbos (1866) ;
- Église Saint-Médard-de-Beausse, avenue Jean Dupouy (11ᵉ siècle) ;
- Église Saint-Vincent-de-Paul, avenue de Canenx (1963), inscrite au MH.
- Ancienne chapelle romane, rue Gaston Phoebus (14ᵉ siècle), inscrite au MH ;
- Chapelle du Bon-Pasteur de l'hôpital Lesbazeilles, rue Augustin Lesbazeilles (1820) ;
- Chapelle de l'hôpital Layné, boulevard Saint-Médard.
- Chapelle du collège Jean Cassaigne, chemin de Thore.
- Chapelle Notre-Dame de l'Espace (base aérienne).
- Chapelle Sainte-Thérèse, rue Thomas Diaz.
- Chapelle de l'hôpital Sainte-Anne, avenue de Nonères.
- Chapelle du lycée Victor Duruy, avenue de Nonères.
- Temple de Mont-de-Marsan, Église Protestante Unie des Landes, place Joseph Pancaut (1870)
- Église Évangélique Méthodiste, avenue du 34ème Régiment d'Infanterie
-
Places remarquables
- Place Charles-de-Gaulle, entièrement pavée comprenant le théâtre municipal (1830), l'ancienne bibliothèque et des terrasses de bars ;
- Place Pitrac, petite place piétonne avec terrasses de bars, épicerie espagnole et animations régulières ;
- Place Saint-Roch, avec son marché classé parmi les cent plus beaux de France. De 1952 à 1980, la place était protégée par une halle métallique. Par la suite, la place a été repeinte en rouge pendant quelques années pour évoquer le passé tauromachqiue des lieux, ce qui lui a valu un temps le surnom de « place rouge » ;
- Place des Arènes bientôt réaménagée ;
- Place Joseph-Pancaut, réaménagement prévue en 2016.
-
Divers
- Arènes du Plumaçon, inscrites au "Patrimoine du 20ᵉ siècle", construites en 1889 d'après les plans de l'architecte de la ville, Jules Dupouy, puis restaurées et agrandies en 1933 par l'architecte Franck Bonnefous. Actuellement, l'entrée est gardée par la statue monumentale du torero en bronze de Mauro Corda (1991) ;
- Rotonde de la Vignotte, inscrite au MH, construite à partir de 1811 dans un style néoclassique d'après les plans dessinés par l'architecte français David François Panay. La villa Mirasol est érigée sur le même site, sur la rive droite de la Midouze, en 1912 pour le compte de l'industriel minotier Josephe Lapelle-Lateulère ;
- Maison Dupeyré (18ᵉ siècle), inscrite au MH ;
- Ancien site portuaire comprenant la minoterie (reconverti en office de tourisme communautaire), la cale de l'abreuvoir et ses vieux pavés, les quais, les différentes cales, les vieux entrepôts, moulins et lavoirs… ;
- Presqu'île historique avec ses immeubles 19ᵉ et 20ᵉ aux riches façades ainsi que les principaux bâtiments de la ville (théâtre municipal, hôtel de ville, poste centrale, bâtiment des Nouvelles Galeries…) ;
- Sculptures exposées dans les rues et jardins publics, notamment dans la rue Gambetta, principale artère commerciale de l'hyper-centre, et sur le pont Gisèle Halimi qui relie le théâtre à l'hôtel de ville, où cinq statuts de femmes ont été placées en hommage à cette militante féministe.
Parcs et espaces verts
- Parc Jean-Rameau (1813), jardin emblématique de la ville, d'une superficie de six hectares, situé sur la rive nord de la Douze ;
- Parc animalier de Nahuques (23 ha) avec aire de jeux et animaux en semi-liberté (poneys, chevreuils, lamas, wallabys, paons, chèvres naines…) ;
- Parc Étienne-Lacaze avec aire de jeux et terrain de pétanque ;
- Promenade du 21-Août-1944 aménagée en bordure du Midou ;
- Berges de la Midouze, en cours de réaménagement ;
- Square des Anciens-Combattants ;
- Étang du Rond avec cheminement en bois et ponton pour la pêche.
Les lavoirs
Construite le long de ses trois rivières, Mont-de-Marsan a conservé un riche patrimoine autour de l'eau. On compte sept lavoirs encore debout aujourd'hui dont six en ville, le septième étant situé à Saint-Médard. C'est sans oublier les lavoirs privés qui restent cachés dans les cours et les jardins.
- Lavoir du Bourg Neuf, considéré comme le plus ancien, situé au square des Anciens-Combattants, en contrebas de la chaussée. Il a été construit au pied des remparts du 12ᵉ siècle et du donjon Lacataye, au creux d'un ancien fossé défensif de la ville. Il est alimenté par une fontaine sur laquelle la date de 1734 a été gravée. En 1894, ce lavoir couvert et équipé de deux bassins (un destiné à l'éclaircissage, un au nettoyage) est reconstruit sur les plans d'Henri Dépruneaux, architecte de la ville, sous le maire Paul Dorian. En 1934, il fait l'objet de réparations : la toiture est remaniée, les peintures refaites, les boiseries changées, les marches réaménagées. Aujourd'hui, la toiture est couverte de tuiles et l'accès au lavoir est fermé par un portail ;
- Lavoir de la Cale de l'Abreuvoir, le plus emblématique de la ville. Construit en 1870 sous l'impulsion du maire de l'époque, Antoine Lacaze après le comblement du lavoir de la Fontaine du Bourg (actuelle place de la Mairie), il se dresse en bordure de la rive gauche de la Midouze, au niveau de la confluence. Il a la forme d'une demie ellipse et présente, en façade, dix arcades supportées par des piliers en pierre. Il a été rénové au printemps 2009 après des travaux d'étanchéité, la remise en état des bassins, le recaptage des eaux et le sablage des parois. Par ailleurs, il est cité dans un livre consacré aux cents plus beaux lavoirs de France ;
- Lavoir du Port ou du Quai, situé à l'angle du quai de la Midouze et de la cale des Chalands. Il est construit pour remplacer celui de la Fontaine de Laburthe (dit aussi de Rigole), supprimé en 1898 après un cas de fièvre typhoïde. Terminé en 1907, le lavoir du Port est le seul qui soit bordé d'immeubles de chaque côté. De 1978 à 1998, il est loué à l'association de pêche et de pisciculture qui avait organisé ici un bassin de grossissement des truitelles. Entièrement recouvert par la végétation, il a été totalement nettoyé au printemps 2010 pour le festival de sculpture. Depuis le mois de juin 2014, il sert de cadre à un restaurant semi-gastronomique appelé "Le Lavoir" ;
- Lavoir de Rigole ou de Tambareau, aujourd'hui investi par l'école de pêche montoise ;
- Lavoir de la Tannerie (également appelé lavoir de la Fontaine de la Porte Campet), en contrebas de la place Raymond-Poincaré, au bord de la Douze. Le lavoir reste isolé du regard des passants. L'édifice a été construit en 1845, avec des pierres provenant de la carrière d'Uchacq-et-Parentis. Des travaux de rénovation et d'amélioration sont effectués en 1868. Enfin, en 1950, le lavoir est recouvert d'une dalle de béton qui lui donne l'aspect qu'il a toujours aujourd'hui. En mai 1997, ce lavoir est le support d'une œuvre de la quatrième édition de Mont-de-Marsan sculptures ;
- Lavoir de Nonères, situé avenue Victor-Duruy. Il est aujourd'hui inaccessible puisqu'il est occupé par le stockage du matériel du club de canoë-kayak du Stade Montois.
Le chemin de Saint-Jacques
Mont-de-Marsan est une étape sur la voie limousine du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, au départ de Vézelay.
Dans le passé, les pèlerins entraient dans la ville en franchissant l'ancien pont de la May de Diu, dont une pile est encore visible au niveau du parc Jean-Rameau. Ils avaient alors le choix entre se diriger vers la chapelle du prieuré bénédictin (dépendant de l'abbaye de Saint-Sever, sur l'emplacement actuel de l'église de la Madeleine) et trouver refuge dans les hôpitaux du couvent des Clarisses ou des Cordeliers (aujourd'hui disparus). Ils remontaient ensuite l'actuelle rue Gambetta vers la place Jean-Jaurès (Sablar), quittaient la ville par la porte de Saint-Sever (détruite en 1777) et rejoignaient l'abbaye en passant par Saint-Pierre-du-Mont et Benquet.
Mont-de-Marsan possède en centre ville un refuge associatif de 14 places, géré par la société Landaise des Amis de Saint-Jacques.
Équipements culturels
Musées et galeries
- Musée Despiau-Wlérick, troisième musée d'Aquitaine, consacré à la sculpture figurative du 20ᵉ siècle (1968) ;
- Musée Dubalen (1885), dans une des maisons fortes romanes de Mont-de-Marsan depuis 1972 ;
- Musée du Trente-quatrième régiment d'infanterie (2006) ;
- Centre d'art contemporain Raymond Farbos ;
- Galerie de la Minoterie.
Spectacles
- Théâtre de Gascogne, les scènes de Mont de Marsan : le Pôle (Saint Pierre du Mont), le Molière (place Charles de Gaulle à Mont de Marsan) et le Péglé (rue du Péglé à Mont de Marsan). Saison culturelle avec concerts, théâtre, cirque, danse… ;
- CaféMusic, espace jeune consacré aux musiques actuelles (expositions, concerts, école de rock, studios de répétition…) ;
- Espace François-Mitterrand (spectacles, concerts, compétitions sportives) ;
- Cinéma Le Royal (cinéma Art et Essai) : premier cinéma de la ville, il est fondé en août 1920 et ferme définitivement en mai 2021, après plus de cent ans d'exploitation
- Cinéma le Grand club (multiplex de 8 salles), festival Cin'Air J.
Autres équipements
- Médiathèque du Marsan Philippe-Labeyrie ;
- Archives départementales des Landes (bibliothèque, expositions temporaires et cycle de conférences) ;
- Conservatoire des Landes ;
- Le cercle des citoyens est le seul cercle de Gascogne implanté en milieu urbain. Créé en 2000, il est à la fois un lieu de débat public et d'expression artistique (concerts, pièces de théâtre, expositions…).
Manifestations culturelles et festivités
La Madeleine
Les fêtes de la Madeleine constituent le plus gros événement organisé par la ville et celui auquel les Montois sont sans doute le plus attachés, selon une tradition qui remonterait au 17ᵉ siècle. Dans le style des ferias organisées dans le sud de la France et en Espagne pendant l'été, la Madeleine est avec les fêtes de Dax et celles de Bayonne, la plus importante du Sud-Ouest. Chaque année, la troisième semaine de juillet, près de 600 000 personnes assistent aux animations de rues et aux spectacles taurins dans les arènes du Plumaçon. Par ailleurs, la ville est membre de l'Union des villes taurines françaises.
Arte Flamenco
Le conseil général des Landes organise chaque année depuis 1989 à Mont-de-Marsan un des plus grands festivals consacrés au flamenco en France : Arte Flamenco. Lors de la première semaine de juillet et pendant cinq jours, les théâtres, les cafés et les rues de la ville s'animent au rythme des spectacles de danse et de chant proposés par des artistes majeurs de la discipline. Des animations pour enfants, des projections et des expositions complètent la programmation de ce festival devenu une référence.
Mont-de-Marsan Sculptures
Tous les trois ans, généralement au printemps, des artistes contemporains, des compagnies et autres collectifs artistiques investissent les sites patrimoniaux et les espaces naturels de la ville, faisant de tout le centre historique une galerie d'exposition à ciel ouvert. L'organisation de ce festival conforte la place de Mont-de-Marsan comme une des capitales de la sculpture contemporaine en France.
Festival Punk
C'est à Mont-de-Marsan, dans les arènes de la ville, qu'eut lieu le premier festival épinglé « punk » de l'histoire. Celui-ci fut organisé par Marc Zermati, directeur de la marque Skydog Records, contre l'avis du préfet et du maire de l'époque, Charles Lamarque-Cando, qui redoute les débordements.
Le 21 août 1976, de midi à trois heures du matin, sont à l'affiche Eddie and the Hot Rods (Angleterre), Ducks de Luxe, Brinsley Schwarz, Kursaat Flyers, Dr. Feelgood, Pink Fairies, Tyla Gang, Roogalator (Angleterre), The Gorillas (Écosse), Railroad (Suisse), The Damned, Passion Force, Little Bob Story (Le Havre), Bijou, Il Biarritz et Kalfon Roc Chaud. Cette première mouture du festival rassemblera près de 600 à 700 personnes.
Pour sa deuxième édition, le festival prend de l'ampleur et dure deux jours. Les 5 et 6 août 1977, les arènes accueillent notamment les groupes Little Bob Story, The Damned, Bijou, The Clash (un 33 tours pirate a d'ailleurs été enregistré pour l'occasion), The Police, Rings, Maniacs, Lou's, Shakin'Street, Marie et les Garçons, Tyla Gang, Boys, Hot Rods, Dr. Feelgood et Asphalt Jungle (emmené par Patrick Eudeline). On pourra également noter le passage de Lou Reed, le lendemain du festival punk. Finalement, le festival de 1977 compta pas moins de 4 000 spectateurs et il fit l'objet d'un film documentaire par Jean-François Roux nommé Hot Cuts From Mont-de-Marsan,.
Il faudra que les organisateurs attendent l'arrivée du nouveau maire, Philippe Labeyrie, en 1983 pour faire renaître le festival en 1984, 1985 et 1986. Il sera alors plus rock, le punk n'étant plus tellement à la mode. Toutefois, après cinq éditions, le festival tire sa révérence sans le soutien financier de la ville.
Autres événements
- La ville a accueilli du Premier au 5 juillet 2008 les Rencontres mondiales du logiciel libre ;
- En 2009, 2010 et 2011, Mont-de-Marsan a été retenue par les organisateurs du Festival international des sports extrêmes (FISE) comme ville-étape ;
- Mont-de-Marsan a remporté la finale d'Intervilles en 1997, 1998, 2006 et 2007 ;
- Chaque année, en février, l'espace François-Mitterrand accueille l'Atomic Re-SO, une des plus grandes Lan-party de France ;
- En 2014, est organisé le premier Moun Ride.
Musique
- Théâtre de Gascogne, les scènes de Mont de Marsan : le Pôle (Saint-Pierre-du-Mont), le Molière (place Charles-de-Gaulle à Mont de Marsan) et le Péglé (rue du Péglé à Mont de Marsan). Saison culturelle avec concerts, théâtre, cirque, danse…
- Mont-de-Marsan compte un Conservatoire à rayonnement départemental.
- L'Orchestre Montois ;
- Parmi les groupes de musique montois :
- Jumper lace;
- Wolfunkind ;
- The Inspector Cluzo ;
- Les Boulenvrac
Théâtre
- Théâtre de Gascogne [archive], les scènes de Mont de Marsan : le Pôle (Saint Pierre du Mont), le Molière (place Charles de Gaulle à Mont de Marsan) et le Péglé (rue du Péglé à Mont de Marsan). Saison culturelle avec concerts, théâtre, cirque, danse… ;
- La compagnie Le Théâtre de Feu, créée par Jean-Manuel Florensa en 1971, a représenté pendant longtemps le théâtre montois. Elle résidait au Théâtre du Péglé, que la compagnie a créé. Durant toutes ses années, le Théâtre de Feu a tourné ses spectacles dans le monde entier. La compagnie a déposé le bilan en 2008 sous la présidence de Catherine Betous ;
- En 2008, les anciens artistes du Théâtre de Feu ont créé une nouvelle compagnie professionnelle de théâtre : le Théâtre des Lumières. En résidence à l'année au Théâtre du Péglé, cette compagnie y dispense ses ateliers de pratique théâtrale pour tous les âges. Elle y créé également ses pièces.
Vie militaire
Ville partenaire de la Défense
- Base aérienne 118 ;
- Sixième régiment de parachutistes d'infanterie de marine, implanté à la caserne du Maréchal Bosquet le 18 décembre 1962 jusqu'à sa dissolution le 30 juin 1998 (transformé en espace culturel depuis) ;
- Groupement 2/II de gendarmerie mobile (sont implantés à Mont-de-Marsan les escadrons 21/2 et 22/2). La caserne Maridor de la Genradrmerie mobile est située 1908 avenue du Maréchal Juin. Elle est nommée en hommage à Jean Maridor, pilote des Forces aériennes françaises libres né le 24 novembre 2020 et mort en combat aérien le 3 août 1944. Le 7 octobre 1977, un Mirage IV s'écrase au pied du bâtiment 11N de cette caserne, entrainant la mort de l'équipage (le commandant Raymond Pardaillan, pilote, et le lieutenant James Martin, navigateur) et faisant quelques blessés parmi les habitants ;
- Groupement de gendarmerie départementale ;
- Centre d'information et de recrutement de l'armée de Terre.
- Cimetière militaire allemand de Mont-de-Marsan
Mont-de-Marsan au cinéma
-
J'embrasse pas, film réalisé par André Téchiné en 1991, a été partiellement tourné à Mont-de-Marsan ;
-
Un château en Espagne, court métrage réalisé par Delphine Gleize en été 1998 a été tourné à Mont-de-Marsan, notamment devant la gare ;
-
Sur le départ, moyen métrage (53 min) réalisé par Michaël Dacheux, a été tourné en 2010 dans les lieux emblématiques de Mont-de-Marsan et ses environs. Le film a été primé à Paris (prix du Jury, Dix-septième Festival de Films gays) et par la région Limousin (prix du scénario de moyen métrage).
Personnalités liées à la commune
Naissances
Par année de naissance :
- Dominique de Gourgues (vers 1530-1583), navigateur, qui, bien que catholique, fit une expédition en Floride, pour venger ses compatriotes protestants assassinés par les Espagnols (1587)
- Jacques Lefranc (1750-1809), général des armées de la République et de l'Empire, mort en détention à Malaga.
- Jean Falba (1766-1848), maréchal-de-camp de l'Artillerie de marine, commandeur de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre de Saint-Louis
- Pierre Couzin (1775-1845), baron de l'Empire français, officier et maire de Mont-de-Marsan
- Louis Anselme Longa (1809-1869), peintre académique et orientaliste, inhumé au cimetière du Centre de Mont-de-Marsan
- Pierre Joseph François Bosquet (1810-1861), maréchal de Napoléon III (1856)
- Arthur Latappy (1830-1919), homme politique
- Louis Pazat (1839-1897), homme politique
- Jean Henry Tayan (1855-1931), peintre décorateur
- Stéphane Strowski (1870-1954), essayiste
- Charles Despiau (1874 – 1946), sculpteur
- Robert Wlérick (1882 – 1944), sculpteur
- Maurice Delom-Sorbé (1898-1986), homme politique
- Vice-amiral Jean-Georges Gayral (1898-1964) commandant en chef des forces navales françaises libres en 1942, après le départ d'Émile Muselier et avant la prise de fonction de Philippe Auboyneau
- Renée Darriet : née en 1911, elle s'engage dans la Résistance dès 1942 avec son jeune frère. Elle est arrêtée la même année, internée au fort du Hâ à Bordeaux, puis déportée au camp de Ravensbrück. Elle est libérée en avril 1945.
- Jacques Foix (1930-2017), ancien joueur de football professionnel
- Pierre Cazals, né en 1931, ancien joueur de rugby à XV
- Monique Pantel, née en 1932, critique de cinéma
- Roger Pessidous, né en 1933, général de l'armée de l'air
- Jean-Louis Dehez, né en 1944, ancien joueur de rugby à XV
- Alain Juppé, né en 1945, homme politique, ancien Premier ministre et ancien maire de Bordeaux
- Alain Vidalies, né en 1951, ancien ministre
- Joël Bats, né en 1957, ancien footballeur professionnel
- Joëlle le Bussy Fal, née en 1958, conceptrice et galériste établie à Dakar
- René Manzor, né en 1959, réalisateur
- Pascal Drouhaud, né en 1964, industriel
- Hélène Duffau, née en 1965, auteur
- Pierre-Brice Lebrun, né en 1965, auteur et professeur de droit
- Olivier Roumat, né en 1966, ancien joueur de rugby à XV
- Jean Van de Velde, né en 1966, golfeur professionnel
- Hélène Darroze, née en 1967, chef cuisinier multi-étoilée
- Thomas Boraud, né en 1968, neurobiologiste et auteur de Matière à décision
- Philippe Richet, né en 1968, ultra-traileur
- Pascale Boistard, née en 1971, femme politique française. Députée de la Somme de 2012 à 2014 et en 2017, secrétaire d'État chargée des Droits des femmes de 2014 à 2016 et secrétaire d'État chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie de 2016 à 2017.
- Thomas Castaignède, né en 1975, rugbyman
- Benoît August, né en 1976, joueur de rugby à XV
- Olivier Canton, né en 1976, journaliste sportif
- Fabienne Feraez, née le 6 août 1976, athlète spécialiste du sprint
- Nicolas Morlaes, né en 1978, joueur de rugby à XV
- Guillaume August, né en 1980, joueur de rugby à XV
- Jean-Baptiste Dubié, né en 1989, joueur de rugby à XV
- Romain Cabannes, né en 1984, joueur de rugby à XV
- David Mora né en 1984, acteur de l'audiovisuel
- Olivier August, né en 1985, joueur de rugby à XV
- Thomas Dufau, né en 1991, matador de taureaux
- Gaëtan Laborde, né en 1994, footballeur
Autres
- Catherine de Navarre, née en 1468, morte en 1517 à Mont-de-Marsan, fut reine de Navarre (1483-1517).
- Marguerite de Navarre, reine de Navarre (1492-1549), sœur de François premier, mère de Jeanne d'Albret, qui sera la mère d'Henri IV. Pour étendre la Navarre, elle s'occupe de renforcer les défenses de Mont-de-Marsan, entré dans le domaine de la famille de son mari en 1517. Après son retrait des affaires, Marguerite fait de Mont-de-Marsan son lieu de retraite et de recueillement. Elle y aurait écrit son chef-d'œuvre inachevé, L'Heptaméron.
- Victor Lefranc, ministre du Second Empire et de la Troisième République, a été conseiller municipal de Mont-de-Marsan, inhumé au cimetière du Centre de Mont-de-Marsan.
- Frédéric Ritter, nommé en 1849 au service hydraulique des Landes à Mont-de-Marsan.
- Jean Sabathé, condamné à la peine capitale pour double meurtre par la cour d'assises des Landes à Mont-de-Marsan le 3 février 1871 et guillotiné le 13 mars 1871.
- Adrien Planté, politicien, nommé avocat à Mont-de-Marsan en 1876.
- Claude Lévi-Strauss (1908-2009), anthropologue, ethnologue et philosophe français, acteur majeur de la fondation du structuralisme, a enseigné pendant un an la philosophie au lycée Victor-Duruy de Mont-de-Marsan : « Après avoir passé au lycée de Mont-de-Marsan une année heureuse à élaborer mon cours en même temps que j'enseignais, je découvris avec horreur dès la rentrée suivante, à Laon où j'avais été nommé, que tout le reste de ma vie consisterait à le répéter ».
- Henri Fouques-Duparc, compositeur, mort à Mont-de-Marsan le 12 février 1933.
- Michel Ohl, écrivain, a étudié au Lycée Victor Duruy.
- Robert Soldevilla, né à Tarbes, alguazil des arènes du Plumaçon de 1948 à 2008.
- Jacques Pills (René Ducos), acteur et chanteur ayant vécu à Bretagne-de-Marsan. Épouse successivement les chanteuses Lucienne Boyer (1939) puis Édith Piaf (1952). En 1970, il est inhumé à Mont-de-Marsan au cimetière du Centre (Saint-Jean-d'Août).
- Le chanteur Castelhemis, de son vrai nom Philippe Laboudigue, y a passé son enfance, et une partie de son adolescence.
- Francis Lalanne, auteur chanteur compositeur, a vécu une partie de son enfance à Mont-de-Marsan, avec ses frères René Manzor et Jean-Félix Lalanne.
- la famille de Luis Ocaña, vainqueur du Tour de France 1973 immigra en France lorsqu'il avait douze ans dans la ville de Mont-de-Marsan.
- Marc Zermati, organisateur du premier festival punk au monde à Mont-de-Marsan en 1976.
- Chris Chambers, chanteur de Jumper Lace, seul membre de Mont-de-Marsan, où il a vécu de 1968 à 1971 et 1980 à 1994.
- Arnaud Binard, acteur (Alice Nevers, Le juge est une femme, Mystère), y vit.
- Geneviève Darrieussecq, maire de la ville entre 2008 et 2017, élue députée de la première circonscription des Landes. Elle est depuis le 21 juin 2017 secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées Florence Parly dans le Gouvernement Philippe (2).
Héraldique
|
Blason
|
D'azur à deux clefs d'argent posées en pal les pannetons en chef
-
Devise
-
In compitis fluminum ("À la croisée des rivières" = deux cours d'eau : la Douze et le Midou, se rejoignent à Mont-de-Marsan pour former la Midouze.)
|
Détails
|
Les armoiries de la ville de Mont-de-Marsan sont enregistrées dans l'Armorial général de France, dressé en vertu de l'édit du 20 novembre 1696. Le brevet en est délivré par ordonnance de Charles René d'Hozier, garde de l'Armorial général, le 21 février 1698. La plus ancienne représentation connue est antérieure, et figure sur un sceau apposé au bas d'un acte daté du 4 janvier 1312 entre les consuls de la ville et la vicomtesse de Marsan. Il existe deux versions sur la symbolique du blason. Selon les uns, les deux clefs sont celles de Saint-Pierre, en référence au saint patron de la paroisse Saint-Pierre sur laquelle la ville est établie, et en référence à Pierre de Marsan, son fondateur. Selon les autres, le blason évoque la situation de Mont-de-Marsan à la confluence de la Douze et du Midou. Les deux rivières seraient dans ce cas considérées comme les deux clefs ayant ouvert à la ville la voie de la prospérité.
Officiel
|
Alias
|
Grandes armes
|