Le Musée dauphinois, service du conseil départemental de l'Isère et situé à Grenoble, est un musée ethnographique, archéologique, historique et de société couvrant le territoire de l'ancienne province française du Dauphiné. Installé sur les hauteurs du quartier Saint-Laurent, l'édifice classé aux monuments historiques bénéficie du label « Musée de France » et participe à la nuit européenne des musées.
Créé en 1906, il est à l'époque le troisième musée de Grenoble. Le musée dauphinois va successivement intégrer deux bâtiments historiques du 17ᵉ siècle, l'ancienne chapelle Sainte-Marie d'en-Bas, puis à partir de 1968, l'ancien monastère Sainte-Marie d'en-Haut, classé monument historique.
Ses salles d'expositions temporaires lui permettent d'accueillir chaque année diverses expositions, faisant du lieu un pôle important de la vie culturelle grenobloise. L'une d'entre elles liée à l'Égypte antique, a permis au musée de franchir la barre des cent mille visiteurs en 2004.
Historique du musée
C'est dans un article de La Dépêche dauphinoise du 13 octobre 1905 que les Grenoblois apprennent qu'une commission chargée d'étudier la création d'un musée historique de la ville de Grenoble vient de se réunir. Le 27 janvier 1906, un rapport de l'architecte municipal concernant les travaux d'aménagement de la chapelle Sainte-Marie-d'en-Bas afin d'installer un musée épigraphique est remis au maire Charles Rivail. Le 14 décembre de la même année, cette commission consultative composée de douze membres désigne l'un de ses membres, l'ethnographe Hippolyte Müller, comme premier conservateur du musée. Le 25 mars 1907, la commission choisit la dénomination de musée dauphinois d'après l'idée de l'un de ses membres, l'archiviste Auguste Prudhomme, et détermine également divers détails de fonctionnement et d'organisation du musée comme son caractère payant. L'année suivante, une délibération du conseil municipal du 13 avril 1908 approuvée par un décret présidentiel du 6 avril 1910 signé Armand Fallières décrète dans son premier article l'approbation de l'ouverture au budget de la ville de Grenoble d'un crédit provisoire de 4 800 francs destiné aux frais d'aménagement et d'installation du musée dauphinois.
Le musée est installé à ses débuts rue Très-Cloîtres, dans la chapelle Sainte-Marie-d'en-Bas appartenant, avant 1905, à la communauté des sœurs de la Visitation. En 1647, par manque de place dans le monastère situé sur les hauteurs de la ville, elles avaient fait construire un couvent et une chapelle annexe, rue Très-Cloîtres, sur la rive gauche, qui prit le nom de Sainte-Marie d'en-Bas.
C'est dans cette ancienne chapelle totalement reconstruite en 1786 et désaffectée après le vote de la Loi de séparation des Églises et de l'État, où est gravé dès 1907 l'inscription lapidaire Musée dauphinois, que s'installe Hippolyte Müller. Il y accumule tous les objets et documents relatifs à la vie quotidienne des habitants des Alpes, du patrimoine industriel jusqu'aux arts décoratifs régionaux, de la période gallo-romaine jusqu'au 19ᵉ siècle. Á l'été 1921, Müller et son homologue du musée de Grenoble, Andry-Farcy, se mettent d'accord sur la répartition des objets entre leurs musées. Les pièces offrant un intérêt archéologique sont transférées au musée dauphinois dès 1921 pour les plus petites ou l'année suivante pour les plus massives comme les pierres tombales d'époque gallo-romaine. Elles sont disposées sur la terrasse fermée par un mur et donnant sur la rue, là où se trouve de nos jours un large escalier. En 1925, les qualités d'expert en patrimoine local d'Hippolyte Müller lui permettent de participer à la reconstitution du village alpin de Saint-Véran, lors de l'exposition internationale de la houille blanche.
Mais, très vite, le manque de place se fait sentir devant l'accumulation d'objets puisque dès la fin des années 1940, il est envisagé de trouver un lieu plus vaste. Le maire de l'époque, Léon Martin est sollicité par le directeur des Musées de France, pour trouver un cadre « plus digne d'une ville de grand tourisme comme Grenoble ». Le site du monastère désaffecté de Sainte-Marie-d'en-Haut sur la rive gauche de l'Isère est suggéré en 1949, mais le projet de transfert prendra près de deux décennies.
En 1965, la nouvelle municipalité d'Hubert Dubedout décide du transfert du musée dans les locaux nettement plus vastes du monastère Sainte-Marie-d'en-Haut, à la faveur d'une période économique favorable ainsi que de la prochaine tenue des Dixième Jeux olympiques d'hiver dans la ville.
Le 3 février 1968, le musée dauphinois installé dans l'ancien monastère partiellement rénové, est inauguré par le ministre des Affaires culturelles, André Malraux et le lendemain, le maire Hubert Dubedout, présente au général de Gaulle le positionnement du musée sur une maquette géante de la ville. Après une première exposition recevant 36 000 visiteurs, le musée est fermé quelques mois afin d'achever la restauration. C'est finalement le 27 juin 1970 que les locaux totalement rénovés, font l'objet d'une deuxième inauguration. Avec les années 1970 et le nouveau conservateur Jean-Pierre Laurent, les visiteurs découvrent la scénographie d'exposition que le conservateur conçoit et réalise personnellement.
En 1989, le musée acquiert un nouveau bâtiment de 2 000 mètre carré sur les quais de l'Isère afin d'avoir un nouvel atelier et de nouvelles réserves à proximité. En 1992, Le musée dauphinois passe de la tutelle de la ville de Grenoble à celle du conseil général de l'Isère. Il devient l'un des services de la Direction culture et patrimoine.
C'est au cours de l'année 2004 que le musée établit son record d'affluence avec 107 398 visiteurs, grâce notamment à une exposition sur les trésors d'Égypte dans le cadre de la tenue de la Neuvième conférence internationale d'Égyptologie se tenant simultanément dans la ville. L'année 2012 voit une fréquentation de 92 997 visiteurs, mais la fréquentation moyenne annuelle du musée est de l'ordre de 60 000 visiteurs. L'année 2016 voit sa fréquentation remontée à 76 413 visiteurs.
En 2017, le musée dauphinois participe en collaboration avec le musée de la Révolution française et le musée de l'Ancien Évêché à l'année Lesdiguières, rétrospective d'une dynastie d'hommes de pouvoir en Dauphiné durant le 16ᵉ siècle et le 17ᵉ siècle, conclue par un colloque du 25 au 27 octobre.
Le 6 février 2018, lors de l'inauguration de l'exposition célébrant le cinquantième anniversaire des Jeux olympiques d'hiver de 1968, le musée reçoit les sportifs de l'époque comme Jean-Claude Killy, Marielle Goitschel, Alain Calmat, Léo Lacroix, Patrick Péra, Guy Périllat et Franco Nones. En octobre 2019, à l'occasion de la célébration du Quatre centième anniversaire de la pose de la première pierre du monastère, le président du département de l'Isère annonce la réhabilitation des jardins du musée en 2021.
L'ancien monastère de Sainte-Marie d'en-Haut
L'origine du monastère
À l'origine, ce monastère de l'ordre de la Visitation est fondé dans le climat religieux de la Contre-Réforme du 17ᵉ siècle. Cette congrégation, réservée aux femmes, est fondée en 1610 par François de Sales et Jeanne de Chantal qui installent leur quatrième maison à Grenoble en lui donnant le nom de monastère Sainte-Marie-d'en-Haut. Les travaux de fortification de la colline de la Bastille sur la rive droite de l'Isère venant de s'achever trois mois auparavant par le duc de Lesdiguières, la première pierre du monastère est posée sur les pentes de cette colline le 21 octobre 1619 en présence de l'évêque Alphonse de La Croix de Chevrières et de la jeune Christine de France tout juste mariée au prince héritier de Savoie. Les travaux se dérouleront jusqu'à l'automne 1621 le long de la montée de Chalemont. À cette époque, cette ancienne voie romaine a déjà cessé depuis deux siècles d'être le point d'entrée historique de la ville grâce à une voie taillée dans les rochers au bord de l'Isère, voie qui est dotée en 1620 d'une nouvelle porte, la porte de France.
Ses différents occupants
Ce monastère va connaître au cours des siècles une succession d'occupations diverses. À la Révolution, il devient un bien national en 1791 et se transforme en prison pour les personnes aux idées antirévolutionnaires, dont certaines figures locales comme Chérubin Beyle, le père de Stendhal, l'avocat Antoine Barnave, l'ébéniste Jean-François Hache, le baron Laurent-César de Chaléon-Chambrier, le juriste Claude Sébastien Bourguignon, des pères chartreux ou des prêtres réfractaires. En 1804, les religieuses de l'ordre du Sacré-Cœur dirigées par Philippine Duchesne s'y installent et consacrent leur temps à l'enseignement des jeunes filles jusqu'à leur départ en 1832. L'année suivante, les sœurs de la Providence y installent une École normale pour l'instruction primaire.
Le premier décembre 1851, les Ursulines, s'y installent à leur tour, jusqu'en avril 1905, date de leur expulsion et de la vente aux enchères publiques de leur mobilier. Adjugé à la ville de Grenoble en août, les bâtiments voient l'armée y loger des troupes de 1906 à 1920, année où la ville de Grenoble en mal de logement va y loger provisoirement 150 familles d'origine italienne. Relogées vers la fin des années 1950, ces familles laissent la place à des étudiants de l'école d'architecture pendant quelques années avant que la ville ne commence la restauration du bâtiment en 1966.
Le bâtiment et la chapelle
Le monastère Sainte-Marie-d'en-Haut a conservé l'essentiel de ses bâtiments et notamment le cloître, le chœur des religieuses, derrière la grille duquel les Visitandines assistaient aux offices religieux, et surtout la chapelle au riche décor baroque. On y accède par un long couloir voûté qui débouche dans le chœur des religieuses, greffé en équerre sur la chapelle afin de rendre les religieuses invisibles aux fidèles installés dans la chapelle. C'est agenouillée au pied de la grille que le 16 décembre 1622, Jeanne de Chantal, eut la révélation de la mort de François de Sales.
Véritable musée dans le musée, la chapelle de la Visitation est un joyau de l'art baroque français dont les peintures murales, réalisées par le peintre Toussaint Largeot, sont achevées en 1662 dans le cadre des fêtes organisées par le père jésuite Claude-François Ménestrier, pour la béatification de François de Sales. Sur le plafond, on peut y voir de nombreuses scènes religieuses délivrant un message spirituel aux fidèles du 17ᵉ siècle. Parmi celles-ci, se trouve celle de la pose de la première pierre du monastère. Cependant, au fil des siècles, la signification et le sens de ces scènes se sont égarés, rendant nécessaire la mise ne place dans les années 2010 d'un dispositif multimédia interactif pour les visiteurs afin de leur donner les clés de lecture du récit de la fondation de l'ordre de la Visitation. Par ailleurs, la chapelle reçoit un grand retable en bois doré dont l'exécution commence en 1622. Il est installé grâce à la générosité de François de Bonne de Créqui, gouverneur de Grenoble et petit-fils de Lesdiguières. L'autel est réalisé un siècle plus tard par le sculpteur toscan François Tanzi en 1747, à l'occasion de la béatification de Jeanne de Chantal. Une petite chapelle latérale présente des peintures évoquant la vie de François de Sales.
En 1890, les Grenoblois veulent avoir, comme d'autres villes, leur vierge protectrice, Notre-Dame-d'en-Haut. L'architecte Alfred Berruyer, auteur de la basilique de La Salette, fait alors construire contre la chapelle une tour élevée de 30 mètres, surmontée d'une statue de la Vierge en fonte dorée de 3, 60 m de haut pesant 1, 8 tonne. En dessous de cette statue monumentale, quatre statues nichées dans les angles, d'une hauteur d'un mètre vingt, représentent les quatre saints protecteurs de la ville, Saint Bruno, Saint Ferjus, Saint François de Sales et Saint Hugues. L'ensemble est inauguré le 25 octobre 1891 en présence de l'évêque de Grenoble, monseigneur Fava. Mais quelques décennies plus tard, l'ensemble de ce nouvel édifice provoque de dangereuses lézardes dans la voûte de la chapelle et menace de s'effondrer, c'est la raison pour laquelle sa démolition est décidée à partir de 1935 et achevée le 18 janvier 1936. Mais, ces quatre sculptures disparurent, seule celle de François de Sales a été retrouvée en 2007 rue Thiers, dans le jardin de la clinique des Bains qui fermait ses portes.
La chapelle a été classée monument historique le 19 juin 1916.
Les jardins de l'ancien monastère de Sainte-Marie d'en-Haut
Le jardin du cloître est représentatif des jardins du 17ᵉ siècle avec leurs haies de buis organisées autour de quatre carrés de pelouse. En son centre, se trouve un cadran solaire multiface datant de 1793 mais installé en 1968 lors de l'installation du musée. Un autre cadran solaire gallo-romain y est exposé sous une arcade, sculpté dans la pierre, qui reflète la voûte céleste inversée avec les douze heures de la journée, du lever au coucher du soleil. Ce cadran solaire d'environ 80 centimètres de haut a été temporairement transféré en 2014 à l'intérieur du musée lors d'une exposition sur les cadrans solaires de l'Isère. Un autre objet de la vie quotidienne y est exposé, une mesure à grains en pierre provenant de Voreppe, que la Chambre des comptes du Dauphiné avait ordonné de placer dans ce bourg en 1471 afin de servir au contrôle des mesures en usage. Des pierres tombales recouvertes d'épitaphes datant de la période gallo-romaine de Cularo sont également entreposées sous les arcades du cloître et proviennent du premier musée archéologique de Grenoble créé en 1853.
À l'est du musée, plusieurs jardins en terrasses s'étendent le long de la montée de Chalemont. Autrefois cultivés en vignes et potagers, ces jardins permettent aujourd'hui aux visiteurs de bénéficier d'un panorama exceptionnel, à environ trente mètres au-dessus de la ville ancienne. Le 5 juillet 2013, le musée présente dans son jardin une rose créée en l'honneur de l'historienne et résistante Rose Valland.
Ces terrasses, ainsi que le bâtiment du musée, sont classés monument historique depuis le 3 novembre 1965.
Les collections et le centre de ressources documentaires
Les collections du Musée dauphinois témoignent de l'histoire des hommes et des femmes de l'ancienne province du Dauphiné et, plus largement, des Alpes françaises. Elles sont constituées de :
- plus de 100 000 objets, depuis les premiers silex taillés de la haute préhistoire au snowboard de la dernière génération ;
- 160 000 photographies dont 1 000 autochromes ;
- 22 000 documents iconographiques : dessins, estampes, affiches, cartes et plans, cartes postales ;
- 1 400 films ;
- 2 000 enregistrements sonores : enquêtes orales sur les savoir-faire, les coutumes, les patois… ;
- et plus de 20 000 ouvrages, anciens et récents.
Le Musée dauphinois conserve également les archives de l'alpiniste et géodésien, Paul Helbronner, comprenant entre autres 15 000 plaques de verre formant des tours d'horizon photographiques à 360° pris de tous les sommets des Alpes.
Les collections s'enrichissent régulièrement par des dons, des collectes, ou par de nouvelles acquisitions, comme en 2019 avec la grande huile sur toile de Théodore Ravanat, Chemin de la Grande Chartreuse par la vallée du Grésivaudan, présentée actuellement à l'entrée du musée.
À ce jour, près de 70 000 objets et documents ont été numérisés, dont une partie est consultable depuis le portail des collections du Département de l'Isère.
Par ailleurs, depuis 1998, le musée co-édite avec les éditions Glénat la revue L'Alpe consacrée à l'arc alpin.
Les expositions
Le musée comporte cinq niveaux, l'ancienne chapelle et le cœur des religieuses constituant le niveau -1. Le rez-de-chaussée comporte l'accueil, une série de salles d'expositions temporaires, le cloître et les terrasses extérieures. Le niveau 1 comporte deux séries de salles d'expositions temporaires, le niveau 2 en compte une pour les expositions de longue durée et enfin le niveau 3 abrite une petite salle consacrée à l'histoire des sports d'hiver.
Les expositions présentées au musée interrogent les faits de société, y compris dans leur actualité la plus immédiate. Le musée dauphinois offre trois expositions de longues durées : Sainte-Marie d'en-Haut. Il y a quatre siècles, Gens de l'alpe et Le rêve blanc. De plus, deux expositions temporaires sont organisées chaque saison. Ces expositions sont accompagnées par un programme de rencontres articulé autour du spectacle vivant (théâtre, danse, conte, concerts de musique baroque, musique classique, musique du monde, musique contemporaine, jazz joués régulièrement dans la chapelle de la Visitation), des arts plastiques, de conférences, de projections de documentaires. Chaque exposition fait l'objet d'une publication, le catalogue complet étant disponible sur le site internet du musée.
Expositions de longue durée
Trois expositions de longue durée sont hébergées par le musée, La Grande Histoire du ski présente depuis 1994 a été remplacée en avril 2018 par Le rêve blanc. L'épopée des sports d'hiver dans les Alpes qui retrace l'histoire des sports d'hiver. L'autre exposition est Gens de l'alpe, en place depuis fin 1998 mais ayant eu un remaniement scénographique en 2006 expose des centaines de pièces ethnographiques liées à la vie quotidienne des habitants vivant en montagne. L'exposition Sainte-Marie d'en-Haut. Il y a quatre siècles relate l'histoire du monastère.
Expositions temporaires depuis 1990
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Hymne au parfum (janvier 1990 - février 1990)
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Pays, paysans, paysages du Vercors (mai 1990 - septembre 1990)
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Inventer le monde. Les rhônalpins et leurs langages (mai 1990 - novembre 1991)
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Bijoux berbères du Maroc. Traditions juives et arabes, au creuset du monde berbère (octobre 1990 - mars 1991)
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Gaëtan Gatian de Clérambault. Psychiatre et photographe (octobre 1990 - décembre 1990)
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Premiers princes celtes (novembre 1990 – août 1991)
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Médinas et ksours. Une culture millénaire (février 1991 – mars 1991)
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Les champs de la ville. Grenoble et ses campagnes (mai 1991 – juin 1993)
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Icônes roumaines sur verre. Art sacré populaire des XVIII et XIXe siècle. (décembre 1991 - avril 1992)
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Présentation de l'automate "Les joueurs de cartes" (décembre 1991 - janvier 1992)
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Passion bergers, cloches et sonailles. Usages et fabrication (mars 1992 - juin 1992)
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Homo turisticus. Cent ans de tourisme ordinaire en montagne (mai 1992 - décembre 1992)
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L'homme et les alpes (octobre 1992 - janvier 1993)
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Des grecs. Les grecs de Grenoble. Les costumes de la Grèce traditionnelle (mars 1993 - janvier 1994)
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Le temps des rafles (avril 1993 - juin 1993)
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Les années noires. La répression à Grenoble durant l'occupation (avril 1993 - janvier 1994)
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Tibet en exil. Le Dalaï Lama et le bouddhisme tibétain (octobre 1993 - janvier 1994)
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Potiers en Isère. XIXe-XXe siècles (octobre 1993)
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Chevaliers paysans de l'an mil au lac de Paladru (octobre 1993- mai 1996)
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Le cinéma à cent ans ! Cent ans de cinéma en Isère (avril 1994 - octobre 1994)
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Le balcon de Belledonne. Photographies de Francis Helgorsky (juin 1994 - janvier 1995)
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Patrimoine en Isère. Pays de Vizille (octobre 1994 - décembre 1994)
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Hommage aux paysans de montagne. Photographies de Jean-Pierre Bonfort (avril 1995 - septembre 1995)
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Nos villages ont cinq mille ans (juin 1995 - octobre 1995)
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Premiers alpins. Des derniers chasseurs de la préhistoire aux premiers paysans (septembre 1995 - janvier 1997)
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Patrimoine en Isère. Pays de Domène (décembre 1995 - janvier 1996)
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L'image de l'autre dans la photographie. L'immigration en France vue par 45 photographes (février 1996 - avril 1996)
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La différence. Trois musées. Trois regards (février 1996 - octobre 1996)
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Les maîtres de l'acier. Histoire du fer dans les alpes (octobre 1996 - décembre 1998)
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Patrimoine en Trièves (février 1997 - mai 1997)
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D'Isère et d'Arménie. Histoire d'une communauté (avril 1997 - juin 1999)
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Épreuves d'Arménie. Photographies de Guy Martin-Rave (avril 1997 - juin 1999)
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Hache. Ébénistes à Grenoble (octobre 1997 - mars 1999)
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Entre l'eau et la lumière. Les hommes de l'hydraulique. Une création photographique de Anne-Marie Louvet (décembre 1997 - avril 1998)
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Les alpes à l'affiche (novembre 1998 - janvier 1999)
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Corps de classe. Une création photographique de Catherine Poncin (mars 1999 - octobre 1999)
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Patrimoine en Chambaran (décembre 1999 - mars 2000)
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Racines (juin - décembre 2000)
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Pour que la vie continue - D'Isère et du Maghreb, mémoires d'immigrés (octobre 1999 - décembre 2000)
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Peurs bleues. L'enfant et les croquemitaines (avril 2000 - avril 2001)
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Les millénaires de Dieu. Une vielle histoire pleine d'avenir(novembre 2000 - décembre 2001)
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Patrimoine en Oisans (octobre 2001 - décembre 2001)
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Potiers et faÏenciers en Dauphiné (octobre 2001 - janvier 2003)
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Les géographes inventent les Alpes. Deux siècles de géographie alpine (décembre 2001 - janvier 2003)
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Martinotto frères. Photographes à Grenoble (juin 2002 - janvier 2003)
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Les Alobroges. Gaulois et Romains du Rhône aux Alpes (octobre 2002 - septembre 2003)
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Art post'alpe. La correspondance de 200 artistes postaux autour du bestiaire alpin (janvier - mars 2003)
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Transhumance. Éte 1951. Sur la route des alpages (mars - juillet 2003)
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Français d'Isère et d'Algérie (mai 2003 - septembre 2004)
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Un air de famille. Berriat à Grenoble, Tevézáros à Budapest. Deux quartiers de villes en changement (octobre 2003 - mars 2004)
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Patrimoine en Isère / Pays de Roussillon (décembre 2003 - juin 2004)
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Hippolyte Müller. Aux origines de la préhistoire alpine (mai 2004 - mai 2006)
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Trésors d'Égypte. La « Cachette » de Karnak (septembre 2004 - janvier 2005), exposition-hommage à Georges Legrain à l'occasion du Neuvième congrès international d'égyptologie.
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Germaine Tillion. Itinéraire et engagements d'une ethnologue (février - mai 2005)
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Louis Mandrin. Malfaiteur ou bandit au grand cœur ? (mai 2005 - mars 2006)
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Papetiers des alpes. Six siècles d'histoire. (octobre 2005 - juillet 2007)
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Le monde n'est pas un panorama (avril - juin 2006)
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Le Musée dauphinois a cent ans ! (octobre 2006 - juin 2008)
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Êtres fantastiques. De l'imaginaire alpin à l'imaginaire humain (octobre 2006 - juin 2008)
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Rester Libres ! Les expressions de liberté. Des allobroges à nos jours (juin - septembre 2007)
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Contez les boutons - Installation - Évenement (juin - septembre 2007)
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Eugénie Goldstern 1884-1942. Être ethnologue juive dans l'Europe alpine des deux guerres (novembre 2007 - juin 2008)
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Premiers bergers des Alpes. De la préhistoire à l'Antiquité (avril 2008 - juin 2009)
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Être ouvrier en Isère. 18ᵉ – 21ᵉ siècle (octobre 2008 - janvier 2010)
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Rompre le silence. Mémoires de chômeurs et précaires en Isère. 1975-2008 (novembre 2008 - janvier 2009)
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Habiter (avril 2009 - juin 2010)
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Tibétains. Peuple du monde (octobre 2009 - janvier 2011)
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Matrice (mai - septembre 2010)
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Vaucanson et l'homme artificiel. Des automates aux robots (avril 2010 - juin 2011)
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Sur les bords de la rivière Sangha (février 2011)
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Les anneaux de la mémoire (avril 2011)
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Désert en fête (juin - août 2011)
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Ce que nous devons à l'Afrique (octobre 2010 - janvier 2012)
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Hannibal et les Alpes. Une traversée, un mythe (avril 2011 - juillet 2012)
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Un air d'Italie. La présence des Italiens en Isère (novembre 2011 - janvier 2013)
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Cœur d'ouvriers. Un travail photographique de Bernard Ciancia (décembre 2011 - septembre 2012)
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Voyage dans ma tête. La collection d'Antoine de Galbert (mars - juillet 2012)
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L'Isère en relief. Les maquettes monumentales des fortifications de Grenoble et de Fort Barraux (octobre 2012 - janvier 2013)
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Chambre noire pour amateurs éclairés. Collection photographique Flandrin (novembre 2012 - septembre 2013)
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Angèle, Suzanne, Martine et moi... (septembre 2013 - janvier 2014)
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Bretelles et fabulations (février - juin 2014)
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Les dessous de l'Isère. Une histoire de la lingerie féminine (mars 2013 - septembre 2014)
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Caractères d'altitude. Portraits sonores et photographiques des Écrins (co-production avec le Parc national des Écrins et le Centre de l'oralité alpine - Conseil général des Hautes-Alpes) (octobre 2013 - mai 2014)
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Voir midi à sa porte. Cadrans solaires de l'Isère (décembre 2013 - janvier 2015)
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À l'arrière comme au front. Les Isérois dans la Grande Guerre (mars 2014 - juin 2015)
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[K]rânes42. La catacombe artistique (décembre 2014 - décembre 2015)
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Confidences d'outre-tombe. Squelettes en question (décembre 2014 - janvier 2016)
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Premières couleurs. La photographie autochrome (mai - septembre 2015)
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Grenoble 1925, La grande mutation (décembre 2015 - septembre 2016)
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Tsiganes. La vie de bohème ? Six siècles de présence en Isère (octobre 2015 - janvier 2017)
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Nunavik. En terre Inuit (mars 2016 - janvier 2017)
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Portrait large. Paysages sensibles du Pays voironnais. Photographes de Thierry Bazin (octobre 2016 - février 2017)
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Life. Affiches de Kazumasa Nagai (novembre 2016 - janvier 2017)
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Si on chantait ! La La La La ... (décembre 2016 - janvier 2018)
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Alpes là ! (mars - octobre 2017)
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Lesdiguières, le prince oublié (octobre 2017 - juillet 2018)
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Pop en France. Portraits d'artistes 1967-2017 (novembre 2017 - juin 2018)
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Grenoble 1968. Les Jeux olympiques qui ont changé l'Isère (février 2018 - octobre 2019)
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Des samouraïs au kawaii. Histoire croisée du Japon et de l'Occident (octobre 2018 - juin 2019)
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L'ivresse des sommets. Eaux-de-vie, liqueurs et autres breuvages des Alpes (mars 2019 - novembre 2020)
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Enclosed, Tony Manent (juin - décembre 2019)
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Rose Valland. En quête de l'art spolié (novembre 2019 - juin 2020)
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Refuges alpins. De l'abri de fortune au tourisme d'altitude (juin 2020 - juin 2021)
Expositions temporaires avant 1990
Expositions temporaires de 1963 à 1991
- Exposition d'art religieux ancien - 1963
- À la découverte de l'art roman dauphinois - 1964
- Trésors du Musée dauphinois - 1968
- Jalons d'histoire dauphinoise - 1970-1982
- Vivre à Grenoble hier - 1971
- Art de Rome et de ses provinces - 1971
- Art et Architecture - 1972
- Marionnettes 73 à Grenoble - 1973
- Lumière et feu - Avril - juillet 1973
- Peintures paysannes de Dalécarlie - 1973
- Hache - Ébénistes à Grenoble - 1974
- Marques postales dauphinoises - Donation Rebreyend-Laubies - Mai - Juin 1974
- Sérigraphies - 1974
- Art populaire du Tyrol - La maison paysanne - 15 novembre 1975 au 15 avril 1976
- Amisch quilt - 9 juillet au 29 août 1976
- Art esquimau contemporain - 10 novembre au 5 décembre 1976
- Poterie des fellahs d'Égypte - Septembre 1979
- Enfants des montagnes - 1979
- Les colporteurs fleuristes de l'Oisans - 1981
- 4000 ans de chaussures - 1981
- Saint-Véran, la mémoire du Queyras - 1981
- Le roman des Grenoblois - 1982
- Ex-voto napolitains (16ᵉ - 20ᵉ siècle) - 1982
- Itinéraires archéologiques à Naples et ses environs - 8 novembre au 5 décembre 1983
- Poteries et potiers de Cliousclat - 17 décembre 1983 au 29 février 1984
- Le désert du monde - L'ordre des Chartreux - Octobre 1984 - octobre 1985
- De mémoire d'homme 1986-1987
- La main du gantier - 26 octobre à fin 1986
- Les Celtes et les Alpes - Février à mai 1987
- Masques - 23 mai au 30 septembre 1987
- Regard des années 1920 et 30 - Mémoire d'architecture - Mallet Stevens - 13 novembre au 5 décembre 1987
- Sainte-Marie-d'en-Haut - 1988
- Découverte et sentiment de la montagne - 1988
- De pain et d'espérance 1788-1988 - Grenoble et le Dauphiné à la veille de la Révolution - 1988
- Profession guide, deux siècles de passion montagnard - 18 novembre 1988 - été 1989
- Cathédrales électriques - Cent ans d'hydroélectricité en Dauphiné 19 décembre 1989 au 31 décembre 1990
- Villages de Roumanie, identités en péril - Exposition photographique - Juin à octobre 1989
- Quelle mémoire pour demain ? - 1989
- Eux et nous - 1989
- Corato-Grenoble - Grenoble - 1989
Les conservateurs et conservatrices
Conservateurs directeurs
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Années
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Hippolyte Müller
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1906 - 1933
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Joseph Colomb
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1933 - 1952
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Victor Piraud
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1952 - 1955
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Joseph Laforges
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1955 - 1966
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Marcel Boulin
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1966 - 1969
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Michel Colardelle
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1969 - 1970
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Marcel Maget
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1970
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Jean-Pierre Laurent
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1971 - 1986
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Jean Guibal
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1986 - 2000
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Jean-Claude Duclos
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2000 - 2011
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Jean Guibal
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2011 - 2016
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Olivier Cogne
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2016 - actuel
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Autres conservateurs et conservatrices
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Charles Joisten
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1970 - 1981
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Annie Bosso
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1978 - 1994
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Michel Hue
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1992
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Chantal Spillemaecker
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1982 - 2017
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Jean-Pascal Jospin
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1983 - 2020
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Isabelle Lazier
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1985 - 2005
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Franck Philippeaux
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1999 - actuel
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Valérie Huss
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2000 - 2015
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Accès
- En transports en commun, par la ligne 40.
- En voiture, par la rue Maurice-Gignoux débouchant sur le quai Perrière. À noter que la rue Maurice-Gignoux rendant hommage au géologue Maurice Gignoux est la seule rue en pente naturelle de la ville de Grenoble.
- À pied, par la montée de Chalemont, démarrant place de la Cymaise, en face du pont Saint-Laurent dans le quartier Saint-Laurent.