Pont-Saint-Esprit est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Ardèche, le Rhône et la Cèze. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la «...
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Pont-Saint-Esprit est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Ardèche, le Rhône et la Cèze. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la « basse Ardèche urgonienne », « le Rhône aval » et le « marais de l'Île Vieille et alentour ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Pont-Saint-Esprit est une commune urbaine qui compte 10 482 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de Pont-Saint-Esprit et fait partie de l'aire d'attraction de Pont-Saint-Esprit. Ses habitants sont appelés les Spiripontains ou Spiripontaines.
Le patrimoine architectural de la commune comprend dix immeubles protégés au titre des monuments historiques : la citadelle de Pont-Saint-Esprit (collégiale du Saint-Esprit - chapelle de l'hôpital), classée en 1910 puis inscrite en 1951, l'hôtel de Roubin, inscrit en 1938, la porte de Pont-Saint-Esprit, inscrite en 1945, la Maison du Roi, inscrite en 1946, la chapelle des Minimes de Pont-Saint-Esprit, inscrite en 1950, quatre maisons, inscrites en 1954, l'hôtel de Lisleroy, classé en 1968, l'église Saint-Pierre, classée en 1988, la Maison des Chevaliers, classée en 1992, l'hôtel, inscrit en 1999, l'hôtel-Dieu, inscrit en 2005, la chapelle des Pénitents de Pont-Saint-Esprit, inscrite en 2005, le lavoir, inscrit en 2005, l'église Saint-Saturnin, classée en 2012, et l'escalier, inscrit en 2014.
Histoire
Moyen Âge
Vue du Pont-Saint-Esprit par Tassin (1634).
Pont-Saint-Esprit, l'église Saint-Saturnin vue depuis le pont Saint-Esprit.
Vue d'ensemble du pont médiéval enjambant le Rhône à Pont-Saint-Esprit.
La ville s'appelait au milieu du Moyen Âge Saint-Saturnin-du-Port (en latin Portum Sancti Saturnini). Le nom actuel de la ville lui vient de la construction du pont sur le Rhône par le frère de saint Louis, le comte de Poitiers et de Toulouse Alphonse de Poitiers ; elle commença en 1265 pour s'achever en 1309. D'après Viollet-le-Duc, elle fut confiée à la branche pontife des Hospitaliers (la branche des constructeurs de ponts, formée par ces moines-soldats pour faciliter les pèlerinages) et consacrée au Saint Esprit. Elle était dirigée par Jean de Tensanges ou de Thianges. Ce pont, le plus vieux de tous les ponts sur le Rhône, sept cents ans, reliant la Provence au Languedoc, en aval du Rhône, a longtemps constitué un point de passage privilégié sur le Rhône. Il est constitué de vingt arches, mesure un kilomètre de long, et a fait la fortune de cette petite ville par le paiement de l'octroi y afférent. Il a été construit en respectant le cours impétueux du fleuve, et fut protégé à ce titre fort longtemps, par exemple, les chariots de marchandises voulant l'emprunter étaient déchargés, on transférait ces marchandises sur des barges traversant le fleuve et les chariots traversaient en roulant sur de la paille disposée sur la chaussée du pont pour ne pas ébranler celui-ci. On raconte, de même que le roi Louis XI, se présentant là avec ses troupes, dut mettre pied à terre, avant de l'emprunter.
Arrivés près de la vallée du Rhône, au début de 1382, les Tuchins campèrent dans les gorges de la Cèze où ils furent rejoints par des nobles dont Régis de Saint-Michel-d'Euzet, Étienne Augier, dit Ferragut du Pin, Vachon de Pont-Saint-Esprit et Verchère de Vénéjan qui prirent leur tête. Ils s'emparèrent alors de Cavillargues, Chusclan et Tresques, avant de piller les châteaux de Sabran, La Roque-sur-Cèze, Saint-Laurent-des-Arbres et Cornillon. Dans ce dernier château se trouvait le trésor de Clément VI. Son neveu, Guillaume III Roger de Beaufort, alors Lieutenant des armes du Sénéchal de Beaucaire, organisa la répression. En septembre 1382, il recruta des mercenaires et fit venir une compagnie d'arbalétriers d'Avignon. Ses troupes cantonnées à Bagnols-sur-Cèze attaquèrent alors Cornillon. Dirigées par Gantonnet d'Abzac, Commandant du Saint-Père pour le Païs de Saint-Esprit, elles semèrent la terreur. Guillaume III fit ensuite intervenir son capitaine des gardes de Bagnols, Jean Coq. Ce dernier réussit à pacifier le pays en expulsant les chefs du Tuchinat. Ce qui permit de signer la paix en février 1383.
Portrait de femme, Maison des Chevaliers, 1337-1343.
Au 15ᵉ siècle, Isabeau de Bavière, reine de France, prétendant avoir seule, à l'exclusion du dauphin Charles son fils, le gouvernement et l'administration du royaume, au nom du roi Charles VI tombé en démence, se lie pour accomplir son pernicieux dessein, avec le duc de Bourgogne, ennemi du roi et du dauphin. Isabeau, pour amener le peuple à son parti, fait passer des émissaires dans toutes les provinces, particulièrement en Languedoc où on avait tant à se plaindre du gouvernement du duc de Berri ; et pour y mieux réussir, elle fit publier partout, qu'on ne paierait plus de subsides. La ville de Pont-Saint-Esprit, influencée par Gui de Brosse ou de Broce, moine bénédictin du prieuré de Saint-Pierre et cousin de Jean Premier de Brosse, maréchal de France vivant à la même époque, fut la première de la province qui ouvrit ses portes au parti bourguignon, et reçut dans ses murs, en 1418, les délégués de la reine et du duc de Bourgogne pour gouverner, au nom du roi dans tout le Languedoc,.
Gui de Brosse, appelé par Charles VI à Troyes en Champagne, où il résidait avec la cour, fut admis auprès de son souverain qui, à l'instigation de la reine, l'avait choisi pour remplir une mission importante dans le Midi, et après qu'il lui eut donné audience, le roi le chargea d'aller trouver de sa part le comte de Foix, son lieutenant en Languedoc, et de lui déclarer ainsi qu'aux gens d'Église, aux nobles et aux communes de sa province, sa résolution de défendre qu'on rendît aucune sorte d'obéissance à celui qui se dit le régent du royaume. Cinq jours après, (18 novembre 1419), le roi donna les instructions par écrit à Gui de Brosse qui prit congé, et se rendit diligemment à Béziers où le comte de Foix, gouverneur du Languedoc tenait l'assemblée générale des trois ordres de la province,. On dit à ce sujet que le gouverneur avait secrètement l'intention de faire déclarer tout le pays en faveur du dauphin en sa qualité de régent du Royaume ; mais Gui de Brosse présentant au comte de Foix, l'ordre formel du roi le fit changer de résolution et l'amena au parti de la reine et du duc de Bourgogne. Gui eut le même succès auprès des Grands et du peuple, si bien que l'archevêque de Toulouse, le clergé en général et le plus grand nombre des communes, enfin tout le Languedoc, à l'exception de la ville de Beaucaire et de son sénéchal, des villes de Roquemaure, Fourques, Saint-André-lès-Avignon ; tout le pays, à cette exception près, embrassa le parti d'Isabeau de Bavière, gouvernant au nom de Charles VI, malade et en démence. Cependant, l'année suivante, le dauphin reconquit le Languedoc et Gui de Brosse fut emprisonné à Avignon puis remis à son supérieur hiérarchique, le cardinal de Cambray grâce à qui il se retrouva sain et sauf dans son cloître,.
En juillet 1462, le roi Louis XI (1423-1461-1483) expédia ses lettres patentes à l'Hôpital du Pont-Saint-Esprit pour sa protection royale. Puis, il confirma les privilèges du prieuré de Saint-Saturnin-du-Port, en mai 1469.
Renaissance
En 1562, la ville est prise et pillée par le baron des Adrets alors qu'Antoine de Broche alias de Brosse (docteur en droit, Premier Consul et député pour la ville du Saint Esprit et appartenant à la famille de Gui de Brosse précédemment cité) levait une compagnie d'hommes d'armes qu'il commandait dans la ville du Saint Esprit. Ceci se reproduisit une seconde fois en 1567, mais l'année suivante (1568), Antoine de Broche contribua puissamment à le faire rentrer sous l'obéissance du Roi. En 1576, Antoine de Broche seconda, avec le même succès, l'entreprise du capitaine de Luynes qui, sur la révélation à lui faite des menées secrètes du Maréchal de Damville-Montmorency, Gouverneur commandant de la province du Languedoc, tendant à remettre les protestants en possession du Pont-Saint-Esprit, fit arrêter le frère du Maréchal furtivement introduit dans la place pendant la nuit pour y fomenter la révolte. En récompense, Henri III nomma Luynes, Gouverneur du Pont-Saint-Esprit et adressa une lettre autographe à Antoine de Broche, datée de Blois, le 10 mars 1577.
Période révolutionnaire
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Le général Jean-François Carteaux, envoyé par la Convention, y défait les insurgés du Midi le 13 juillet 1793. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Pont-sur-Rhône.
Époque contemporaine
La section de la ligne ferroviaire de la rive droite du Rhône passant par Pont-Saint-Esprit est inaugurée le 30 août 1880 par le Paris-Lyon-Méditerranée. La gare de Pont-Saint-Esprit perd ses trains de voyageurs en 1973. Le 28 août 2022, la ligne de la rive droite du Rhône a été remise en service par la SNCF et la région Occitanie. Elle a pour terminus les gares de Nîmes et Avignon.
Au mois d'août 1914, le Cinquante-cinquième régiment d'infanterie est mobilisé dans la ville.
C'est de cette commune qu'est originaire la famille du père de Jacqueline Bouvier, la femme du président John F. Kennedy. L'arrière-arrière-grand-père Bouvier, ancien officier de la Grande Armée de Napoléon, avait émigré aux États-Unis après la défaite de l'Empire.
Affaire du pain maudit
Le 17 août 1951, une épidémie d'empoisonnement, marquée par des épisodes psychotiques aigus et divers symptômes, survient à Pont-Saint-Esprit. Quelques personnes se plaignent de douleurs à l'estomac, mais plus tard, au moins 100 personnes ont les mêmes symptômes, dont des insomnies. L'une d'entre elles affirme avoir fait une insomnie de plus de 21 jours. Les victimes commencent à avoir des hallucinations, comme la sensation de brûler de l'intérieur, ou penseront être capables de voler. Certaines se défenestrent. Au total, plus de 300 personnes ont été sujettes à des hallucinations, dont 7 sont mortes et 50 hospitalisées. La première piste fut la résurgence d'une ancienne maladie du Moyen-Âge, l'ergotisme. La police interrogea le minotier mais aucune trace d'ergot de seigle ou de poison connu n'a été retrouvée dans les analyses.
Mais éclate l'hypothèse d'un empoisonnement au trichlorure d'azote et un essai d'armes chimiques, comme le LSD, menés par la CIA dans le cadre du Projet MK-Ultra de la CIA. Un journaliste américain, Hank Albarelli, lie cette affaire à l'enquête sur la mort d'un biochimiste de Fort Detrick Frank Olson. L'hypothèse suggère l'implication de la CIA qui a opéré par pulvérisation aérienne d'une mixture à base de LSD ainsi que par la contamination de « produits alimentaires locaux » pour en étudier les effets à grande échelle,.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le Pont du Saint-Esprit
Pont-St-Esprit, le vieux Pont
Pont médiéval à 25 arches sur le Rhône : le pont mesure 919 mètres de long construit de 1265 à 1309. Le pont du Saint-Esprit a la majeure partie de sa structure sur la commune de Lamotte-du-Rhône. Sa construction fut voulue par le frère de saint Louis, le comte de Poitiers et de Toulouse Alphonse de Poitiers ; elle commença en 1265 pour s'achever en 1309. D'après Viollet-le-Duc, elle fut confiée à la branche pontife des Hospitaliers (la branche des constructeurs de ponts, formée par ces moines-soldats pour faciliter les pèlerinages) et dirigée par Jean de Tensanges ou de Thianges. La tradition veut que celui-ci, prieur des bénédictins de Saint-Saturnin-du-Port se soit d'abord refusé à cette construction puis qu'il céda, inspiré par l'Esprit Saint et posa lui-même la première pierre.
C'est le plus vieux de tous les ponts sur le Rhône reliant la Provence au Languedoc. Il a longtemps constitué un point de passage obligé sur le fleuve. Il est composé de 26 arches, dont 19 grandes et 7 petites. Sur arche, une arcade de dégagement identique à celle du Pont Julien a été ouverte pour mieux faire évacuer les hautes eaux au moment des crues.
Le pont du Saint-Esprit était protégé par un fort du côté de Lamotte, il était dénommé Fort de Montrevel au 19ᵉ siècle. Il fut vendu par les Domaines en 1867 et il n'en subsiste aucune trace. En 1966, il devient Monument historique. Notons que la Poste a commémoré le septième centenaire du début de sa construction par l'émission d'un timbre spécial.
Édifices religieux
Le prieuré et l'église Saint-Pierre (12ᵉ, remanié fortement au 18ᵉ) avec sa coupole et son clocher coiffé d'un campanile de fer forgé, façade classique à pilastres et niches. Le tout, hélas, en état fort dégradé. L'édifice n'est plus utilisé et n'est pas accessible. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1988.
L'église Saint-Saturnin (15ᵉ siècle) qui présente un portail gothique intéressant mais assez dégradé. Beau et élancé clocher terrasse gothique qui contient trois cloches dont un puissant bourdon de 2 tonnes. Il s'agit de l'actuelle église paroissiale. L'intérieur a été entièrement rénové en 2008-2009. L'orgue du chœur a été fabriqué en 1864 par Cavaillé-Coll. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2012.
L'ancienne chapelle des Pénitents (17ᵉ-19ᵉ) récemment restaurée et transformée en théâtre. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2005.
L'ancienne chapelle de l'hôpital de Place du Port (18ᵉ). La fondation d'un hôpital fut autorisée par le roi en 1308. Les bâtiments furent construits sur la grève aux XIVe et XVe siècles, avant d'être incorporés dans des fortifications au XVIe siècle. Seule en resta la chapelle, élevée au rang de collégiale en 1714. Elle est un bel exemple de l'introduction du style gothique et son appropriation par les bâtisseurs locaux.
L'ancienne chapelle des Minimes. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1950.
Chapelle du sanctuaire Notre-Dame-de-la-Blache de Pont-Saint-Esprit.
La citadelle et la collégiale (14ᵉ-18ᵉ siècles) ; cette ancienne collégiale possède un admirable portail en gothique flamboyant hélas encore une fois fort dégradé.
Temple de l'Église protestante unie de France de Pont-Saint-Esprit.
Édifices civils
La maison des Chevaliers (12ᵉ siècle) qui abrite le musée d'Art sacré du Gard ancienne demeure des Piolenc. Outre les belles et hétéroclites collections, remarquables plafonds peints que ce soit dans la salle d'apparat (plafond à la française du Quinzième) ou encore sur la magnifique charpente de la cour royale de justice (plafond en berceau du Quatorzième) qui s'élève à 8 mètres de hauteur au premier étage de la demeure.
Le musée Paul-Raymond qui présente l'œuvre du peintre Benn (1905-1989) dont les tableaux illustrent divers thèmes religieux et objets archéologiques.
La rampe en fer forgé de l'escalier place du Plan.
Le grand lavoir.
La fontaine de la navigation (1838) et la fontaine du coq sur les cours.
Les anciennes casernes.
Quelques demeures bourgeoises du 15ᵉ au 19ᵉ siècle.
Platane de la bastide de La Bruyère : Avec plus de 10 mètres de circonférence et près de 55 mètres de hauteur, il est à ce jour le platane le plus haut d'Europe.
le monastère de Notre Dame de la Blache et son étonnante chapelle néogothique sur le chemin de la chartreuse de Valbonne.
Et non loin de là, 10 kilomètre au sud-ouest, au sein d'un massif forestier protégé aux essences rares sous le climat méditerranéen, mais sur la commune de Saint Paulet de Caisson, la magnifique chartreuse de Valbonne.
Personnalités liées à la commune
Henri Dominique Marius de Palys (1722-1803) : général des armées de la République, mort à Pont-Saint-Esprit ;
François Bravay (1817-1874) : aventurier et homme politique ;
André Philip (1902-1970) : homme politique ;
Jacqueline Kennedy (1929-1994) : épouse de John Fitzgerald Kennedy président des États-Unis d'Amérique, née Bouvier et descendante de Michel Bouvier (1792-1874), un ébéniste de Pont-Saint-Esprit ;
Jean-Louis Trintignant (1930-2022) : acteur, fils du maire Raoul Trintignant (1944-1947).
La famille Bonnefoy-Sibour donna à la ville deux sénateurs-maires (Jacques et Georges) et à la France un haut-fonctionnaire (Adrien).
Natifs de la commune
Charles d'Albert (1578-1621) : duc de Luynes, né à Pont-Saint-Esprit, favori de Louis XIII, il influença le roi pour se débarrasser de Concini en 1617, nommé connétable en 1621, il devint le vrai dirigeant du royaume ;
Raymond Restaurant (1627-1682) : médecin français ;
Louis Restoineau de Fontbonne (1705-1759) : officier militaire français ;
Jean-Arnaud de Castellane (1733-1792) : évêque de Mende et dernier comte de Gévaudan ;
David Jonquier (1755-1811) : député ;
Joseph Pépin (1765-1811), général des armées de la République et de l'Empire, tombé au champ d'honneur lors de la bataille d'Albuera ;
Jean-Pierre Chazal, né le 1er mars 1766 à Pont-Saint-Esprit, mort le 23 avril 1840 à Bruxelles (Belgique), homme politique.
Pierre Taillant (1816-1883) : commandant la place lors du siège de Phalsbourg ;
Georges Ville (1824-1897) : pharmacien et agronome ;
Camille Rouyer (1855-1843) : journaliste ;
Fernand Crémieux (1857-1928) : député et sénateur ;
André Philip (1902-1970) : homme politique ;
Jean Bruhat (1905-1983) : historien ;
Joseph Di Mambro (1924-1994) : fondateur de l'Ordre du temple solaire ;
Jean-Michel Gaillard (1946-2005) : haut fonctionnaire, notamment directeur général d'Antenne 2 (maintenant France 2), de 1989 à 1991.
Héraldique
Les armes de Pont-Saint-Esprit se blasonnent ainsi :
D'azur au pont de cinq arches d'or sur des ondes d'argent mouvant de la pointe, sommé d'une croisette haussée au milieu du pont et de deux petits bâtiments, celui de dextre avec une girouette, le tout d'or, la croisette accostée de deux fleurs de lys du même et surmontée d'une colombe aussi d'argent en pal volant vers la pointe.