Rouffignac-de-Sigoulès est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Histoire
Rouffignac faisait partie de la châtellenie de Puyguilhem au 14ᵉ siècle puis de la seigneurie de Flaugeac. Elle était comprise dans la juridiction de Montcuq, châtellenie de Bergerac. En 1620, elle releva plus tard des seigneurs de Monbazillac et de Bridoire. Enfin, elle fut aussi sous la dépendance de la seigneurie de Flaugeac.
Au 16ᵉ siècle, comme dans toute la région, la religion réformée fit de nombreux adeptes à Rouffignac. Une partie de la population était protestante. Le village a appartenu, après le démembrement de la châtellenie de Montcuq, à la seigneurie de Monbazillac. Le seigneur de ce lieu ainsi que celui de Bridoire appartenaient à la religion réformée. La lutte fut âpre autour de ces châteaux et les alentours furent saccagés par les armées catholiques. Rouffignac eut notamment fort à souffrir du passage de Blaise de Monluc quand il vint assiéger Bridoire en 1558.
Rouffignac faisait partie du district de Bergerac mais, en 1790, la commune fait partie du canton de Ribagnac puis en 1801, du canton de Cunèges, renommé canton de Sigoulès en 1817, à la suite du transfert du chef-lieu.
Liste des curés
- Géraud Perret (mort en 1710)
- François Robert de Senezergues (de 1713 au 21/01/1757)
- Lunval vivaire (1751-1752)
- Test vicaire (1752-1756)
- Berthuy (1757-14/06/1762)
- Perthus (1762-1765) officiant depuis 1758.
- Eymar (1784-1792) alla en exil.
- Anoille (1848-1851)
- Asplace (1852-1854)
- Dubois (1854-1856)
- Rousseau Lafargette (1856-1858)
- Chassagne (1858-1860)
- Perramont (1862-1874)
- Delmon (1875-1879)
- Belley Georges (1880-1883)
- Salvat (1883-1885) enterré à Rouffignac.
- Gaufre (1885-1890)
- Bonnet L (1890-1896)
- Imbert (1897-1902)
- Pimouguet Jean Edmond (1902-1910), il logeait à Saint-Laurent-des-Vignes.
- Lambert (1910-1913) tué par un bombardement
- Seyral (1913-1920)
- Pimouguet J E (1920)
- Guillot (1920) de Saint-Laurent-des-Vignes.
- Pujol (1927-1932) habitait Ribagnac.
- Guillot (1933-1942)
- Kontz (1943-1945) prêtre réfugié alsacien.
- Guillot (1945-1946)
- Javerzac (1946-1949) depuis Ribagnac.
- Afflet (1949-1951) depuis Pomport.
- Coq (1951-1954) depuis Pomport
- Exartier (1955-1959)
- Trougnac (1959-1956)
- Menant (1956-1978)
- Launay (1978-1985)
Toponymie
Rouffignac-de-Sigoulès, fut un temps appelé Rouffignac par Monbazillac, surtout pour les commodités du service postal. Rouffignac s'est appelé « de Sigoulès » afin de le différencier de son homonyme du Périgord noir, l'actuelle commune de Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac. En 1713, le village s'appelait Rouffignac-en-Périgord.
Sur une carte du 17ᵉ siècle, Militaria Gallica, est relevé le nom de Rofignac alors que dans les Fonds Raymond et Fonds de la Seigneurie de Bridoire est relevé le nom de Rouffinhac.
Plusieurs explications existent quant à l'origine exacte du nom de la commune. La première serait que le nom viendrait des termes gallo-romains Rufinius (nominatif) et -acum (le lieu appartenant à), ce qui signifiait donc le « lieu appartenant à Rufinius ».
Une seconde explication est que la commune s'appelait à l'époque romaine Rufiniacum (ou Rouffiniacoum selon la prononciation italienne), du nom d'un haut fonctionnaire romain, Flavius Rufinus (335-395) qui était proche de l'empereur Théodose le Grand. La dernière explication est que le nom dériverait des termes roffie ou raufie qui désignent une grotte, une caverne et par extension des repaires cachés dans les bois ou les creux de rocher, étant précisé qu'il existe effectivement une grotte à proximité de la commune.
En occitan, la commune porte le nom de Rofinhac del Sigolés.
Lieux-dits
Lieux-dits actuels
- Bonnefond (La bonne fontaine)
- La Barde (La bordure)
- La Bâtisse, La Battice (1820), La Bâttisse (1850), La Bastice (1835)
- La Bouyssonnie, La Bouysonnie, La Boyssonie : Lieu appartenant à Bouyssou à cause du ‘ie' final
- La Brande (La bruyère)
- La Font de la Vie : La fontaine du chemin (Via.) et pas de jouvence
- La Fontainguillière
- La Gourrière, La Gourière : Lieu surplombant le vallon
- La Guillonnie, La Guilhonie (1835) : Lieu appartenant à Guilhon
- La Robertie, La Roubertie (1823) : Propriété de Robert
- La Selmonie, La Salmonie, La Sermonée : Sermon ou bien cérémonie
- La Soufrière, La Souquière (jusqu'en 1823) : Lieu défriché où il reste des souches
- Les Caillauds (1835) : Le caillou en patois et aussi Dolmen
- Le Caillou, Les Cailloux (1835)
- Le Coutureau, Les Coutureaux : Petite culture ou habitant venant de Couture
- Le Four : Il y avait un four à chaux.
- Le Rocher : Le rocher avait pour nom Le Bourdeyral (le bord de quelque chose)
- Le Rouquet : Le rocher
- Le Touron : Taillis de chênes
- Les Bordes : La limite, une bordure. Bordier au Moyen Âge
- Les Chadières, Cadières (1813) : Vient de cadières (chaises)
- Les Giroux
- Les Peyres, La Peyre : La pierre ou bien un mégalithe levé
- Les Quatre Sacs : lieu aride pour n'avoir que 4 sacs de récolte
- Les Saints, Les Sents (1854), Les Sainthes, Cintey : ceint d'un mur, fermé
- Maye de Bouye, May de Bouye (1835), Mayrebouye : vendrait de Maillerie se rapportant à la forge
- Mon Repos, Aux Repeaux (1806), puis Le Repau et Le Repos : On rapproche le nom de ce lieu au fait qu'il se trouve en haut d'une rude côte après la plaine de Bergerac.
- Pissegasse, Pisse Gasse (La pie qui pisse), Pisserate (La chauve-souris en patois)
- Plan du Casse : Plan pour le plant végétal, Casse désigne un chêne
- Plateforme : On domine un vallon depuis le haut de la falaise
- Ratabour : Le lieu aride
- Tabardine
- Terme Blanc : Le tertre blanc
- Terre Noire
- Treil de Rabot, Trel de Rabot : Treil désigne le passage ou le pressoir de M. Rabot
- Villebois : Viendrait de Villa Bosco
- Ruisseau des Giroux : Le ruisseau qui tourne…
- Ruisseau La Caborne : Le ruisseau surgit d'un trou au pied d'un arbre
- Rivière de La Gardonnette
- Ruisseau Le Courbarieux : Le ruisseau courbé
Lieux-dits disparus
- La Queyrille se trouvait au Nord des ‘Quatre sacs' d'après un acte de décès du 9 octobre 1838 et concernant le sieur Vidal Jacques dit Bourdier. Étymologiquement, Queyrille désigne un emplacement, soit de fortification ou bien d'angle intérieur, soit un endroit où se trouvait un tailleur de pierres
- Cavaroque (Gavaroque (Cassini)) : en 1858 au décès de Monsieur Peyhardy Jean, en 1890 celui de Peyhardy Pierre et aussi en 1869 au mariage de Mademoiselle Peyhardy Catherine avec M. Duranton Jean. On retrouve aussi ce lieu sur Monbazillac et plus exactement sur la route menant de Monbazillac à Sadillac. Il peut y avoir une confusion de commune ou bien ce lieu se trouvait à cheval sur les deux communes.
- Les Biquettes : même son emplacement supposé reste inconnu !
- Chez Tiennet et Vigne se situaient à côté de Tabardine. Il est noté sur les cartes de Cassini.
- Cantalouette : c'est un Faux-ami qui ne veut pas dire Chante-alouette. Cante vient de l'Indo-européen et signifie Pierre. Louet vient de sommet. Différents dictionnaires topologiques donnent une traduction pour le lieu, la Montagne de la pierre plate. À cet endroit se trouve le lieu-dit Le Caillou qui s'apparente à un mégalithe du genre dolmen.
- Rebillac ou Rabillac sur les cartes de Cassini, se situait entre les Quatre sacs et les Chadières.
- Le Bourdil, la petite bordure, fait maintenant partie de la commune de Pomport, il était à Rouffignac dans le temps.
- Vignoble se trouvait à l'emplacement d'un ancien chai au-dessus de Ratabour, à la limite du Terme Blanc.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune possédait, au 12ᵉ siècle, un château qui se situait à la droite de l'église. D'après l'architecture de base encore existante, le clocher actuel peut avoir été le donjon ou bien une tour du château. Loin d'être un château féodal, ce n'en était pas moins une demeure seigneuriale.
Près du lieu-dit Le Caillou, au Sud de la commune près du ruisseau de La Caborne, non loin d'une fontaine, se trouve un dolmen dont la table est à terre. À proximité du lieu-dit le Rouquet, en défonçant la terre afin de planter de la vigne, ont été trouvées de grandes pierres longues, taillées, creusées ou du moins façonnées, c'était des sarcophages qui ont disparu.
Le long du ruisseau de la Caborne, dans les falaises, se trouvent trois cavités ouvertes sur la vallée. Elles ont servi d'abris aux habitants, on y voit assez haut des trous pour y enficher des bois et améliorer certainement l'abri. Au lieu-dit Le Touron, existent des cluzeaux creusés et bâtis dont l'origine est inconnue mais qui ont servi dans le temps de chambre froide à un boucher installé en ce lieu.
La grotte de la Fontanguillère
Entre les Giroux et la Brande se trouve une perte de ruisseau, dite de la Croze Tinlante (le trou qui tinte), elle alimente la grotte de la Fontanguillère (ou « Fontainguillière »). Cette grotte a été creusée dans le calcaire par le ruisseau souterrain des Giroux ou de Fontindoule, au ras de la molasse du Jurassique. Au 14ᵉ siècle, la grotte aurait renfermé les restes d'une centaine d'individus. Elle a été redécouverte en 1875 et il y fut trouvé des preuves d'occupation au Chalcolithique et au bronze final, sous la forme d'inhumations disposées sur des claies suspendues par des pilotis, au-dessus d'un ruisseau souterrain. La grotte aurait également été fréquentée au premier âge du fer, comme en témoigne un « vase saladier » contenant une épingle en bronze et surtout trois bracelets ouverts Du mobilier datant de La Tène III (vase, fusaïole en plomb à protubérances) a également été recueilli. Des témoignages d'occupation humaine datant du Néolithique final (Artenac), c'est-à-dire 1800 à 2400 avant Jésus-Christ, ont été retrouvés.
Au même lieu-dit, près de la grotte, traversé par la D 933, on a trouvé en 1958 lors d'un labour un site à tegulae et une figurine en bronze représentant une tête de femme de profil, à la coiffure tenue par des bandelettes. En 1975, à la suite de travaux d'adduction, des murs sont apparus à 0,60 / 1 mètre de profondeur. On aurait découvert également une cruche emplie de monnaies romaines au lieu-dit La Font de la Vie.
L'église
Titulaire et patron de Rouffignac : Saint Clair fêté le premier juin.
La paroisse avait jadis l'évêque de Sarlat pour collecteur. En 1365, au niveau du classement religieux, Rouffignac fait partie de l'archiprêtré de Flaugeac qui comprenait 39 paroisses. On ne connaît qu'un titulaire en 1520 : François Gannier. L'église de Rouffignac qui dépendait de Pomport fut érigée en succursale par ordonnance du 15 juillet 1846.
L'église est en partie du 12ᵉ siècle, les murs de la nef ainsi que la travée voûtée d'une coupole couronnée par un clocher, appartiennent à cette première époque de construction. À partir de la fin du 15ᵉ siècle, cette église subit beaucoup de modifications. En effet, s'est construit un chevet plat, derrière l'autel, couvert d'une voûte surcroisée d'ogives. La facture des piliers supportant les travées d'ogives permet de mieux situer dans le temps la construction romane, donc à la fin du 12ᵉ siècle. Il faut remarquer toutefois que la base des colonnes, au Sud et au Nord sont différentes.
Le clocher barlong est percé sur chaque face d'une ouverture plein-cintre dont l'arc a été refait, et il est couvert d'un toit à quatre pans de tuiles canal. Nous pouvons remarquer de nombreux trous de boulin (pour les échafaudages d'édification) et des contreforts gothiques ayant remplacé certainement ceux de style roman. Sur le côté Nord, un contrefort roman comprend un escalier à vis naissant à environ quatre mètres du sol qui fut éclairé à l'origine par une petite baie rectangulaire. La partie supérieure de cet escalier est actuellement ruinée. Il est impossible d'imaginer sa terminaison non plus que la forme de l'ancien chevet, peut être en forme d'abside ou bien par un chevet plat, comme dans d'autres églises romanes de la région.
La nef de 15,80 mètre sur 4,90 mètre est constituée de murs d'époque romane qui ont souvent été repris. Le renfoncement intérieur à gauche servait à accueillir le confessionnal en bois. La façade à l'Ouest avait 1,75 mètre d'épaisseur, avant d'être reconstruite, en 1896.
On peut remarquer sur la façade Sud que le contrefort, à l'aplomb du clocher et de la nef, est de style roman. Il a été rajouté au 15ᵉ siècle, il n'est pas symétrique à son opposé, il a été retouché à maintes reprises. Au niveau du clocher, à l'intérieur et sur le mur Nord, nous pouvons voir la partie inférieure d'une baie étroite, sans doute aveuglée, sans doute romane, c'est à cet endroit que se trouvait la chapelle à la Vierge. Sur le même mur, une porte en plein-cintre d'allure romane et semi enterrée a été murée, elle devait certainement permettre l'accès au cimetière depuis la nef.
Le chevet est presque carré de 4,90 mètre sur 4,85 mètre. Il est surmonté d'une voûte sur croisée d'ogives s'appuyant sur quatre colonnes d'angle dont la base est à demi-cachée, le sol ayant été surélevé. À l'extérieur, quatre contreforts à talus de style gothique renforcent la structure, leur hauteur différente est due à des remaniements et aussi à la déclivité du terrain.
La sacristie attenante au mur Sud du chevet a été construite à la fin du 18ᵉ siècle ou au début du 19ᵉ siècle. Les deux baies qui l'éclairent sont un réemploi de construction romane. Une partie de l'église est voûtée, l'autre était lambrissée mais fut remplacée par une voûte en berceau plein cintre avec un arc en pierre au milieu et soutenu par deux piliers. Elle est recouverte de briques enduites. Le carrelage a remplacé un pavement, le chœur a été surélevé.
L'église de Rouffignac avait aussi ses meubles, répertoriés par l'abbé Brugière : « Il y a des tableaux de sainte Jeanne de Valois et sainte Scholastique (la sœur de saint Benoît). Les statues représentent : la Vierge, saint Joseph, saint Clair. L'autel est en bois sculpté et la cloche pèse 1 200 livres. »
L'église se dégrada dans le courant des 19ᵉ et 20ᵉ siècles. En 1810, le portail et le clocher menaçaient ruine. En 1889, le plafond s'est effondré et l'abside due être surhaussée. Puis, en 1948, la première voûte de la nef s'est effondrée. Finalement, elle a été rénovée en 2008 : son plafond intérieur a été refait, sa façade ravalée, son parvis sécurisé et son décor intérieur repris. Le clocher ainsi que la façade sont illuminés car Rouffignac de Sigoulès est un phare sur les hauteurs du Monbazillacois dont il forme la limite Sud.
L'église et la mairie sont illuminées tous les soirs.
Les presbytères
Rouffignac-de-Sigoulès a eu deux presbytères. Le premier a été bâti en 1726 pour le curé de la paroisse : François de Sénezergues qui était issu d'une authentique noblesse du Cantal et appelé à venir exercer son sacerdoce à Rouffignac à cause de la grande pénurie de prêtres qui sévissait dans la région. Ce presbytère a été béni le 20 janvier 1727 par le curé de Pomport (Jacques Talon) en présence des curés de Lestignac (Lafoze), de Monbazillac (Lapayrie), de Bayac (Combefort) et l'archiprêtre de Bordeaux (Monseigneur du Vigier d'Aubusson). Ce baptême a été transcrit dans le registre de baptêmes paroissiaux, autrement dit, l'état civil de l'époque.
Le deuxième presbytère a aussi une histoire. « Demeure de même facture que la précédente. Toit brisé à la Mansard, sans lucarne, terrassons de tuiles rondes y compris les croupes, baies à linteaux droits noyés dans de grandes surfaces de maçonnerie… Prolongée par une adjonction dans le même style (voir plus loin : réparations et agrandissement) qui forme sur une façade un léger ressaut et sur l'autre un véritable retour d'équerre. » Cette maison appartenait sous l'Ancien Régime aux Guyon Tarsac de Saint-Victor. Elle a été vendue le 26 prairial an 4 (14 juin 1796) et fut adjugée au sieur Segondat pour 1 956 francs. Par la suite, le bâtiment appartient à Jean Prunet, un maçon qui le vend à la commune pour devenir un presbytère en 1848. Il est à 50 mètres de l'église, comporte 6 pièces avec dépendances, un jardin de 7 ares 36 centiare. Il sera loué au curé de la paroisse, qui pourra le surlouer, jusqu'à ce qu'il soit relevé de sa charge paroissiale.
Cimetières
Le cimetière principal et public fait partie de la confrérie du Rosaire.
Dans la commune, il existe des cimetières particuliers et aussi des tombes disséminées au gré et au vouloir des défunts et de leur famille. Ces cimetières trouvent le plus souvent leur origine dans le culte protestant qui voulait que chaque famille ait ses défunts près de chez elle. Il y a ainsi 14 tombes connues et plus ou moins répertoriées.
Un nouveau cimetière a été construit dans le vallon attenant au village, il renferme beaucoup d'anciennes tombes qui se trouvaient dans les cimetières cernant l'église.
Par ailleurs, un monument aux morts fut érigé en 1924. Une première épure de l'édifice a été tracée le 5 octobre 1923 avec devis. Une souscription publique a été lancée et les habitants généreux y sont allés de 3 692 francs le 24 juin 1923. Nom du sculpteur : M. Dorillac, de Bergerac.
Patrimoine naturel
Au sud, la Gardonnette borde le territoire communal sur plusieurs kilomètres. Le cours d'eau et ses rives font partie d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I où pousse une plante rare, la fritillaire pintade, (Fritillaria meleagris) et fréquentée par trois espèces de chauves-souris : le Grand murin (Myotis myotis), le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii) et le Rhinolophe euryale (Rhinolophus euryale),.
Personnalités liées à la commune
- Michel Moulinier (1943-2004), ancien général, a vécu et est mort à Rouffignac-de-Sigoulès.
Héraldique
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Blason
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Taillé : au Premier de pourpre à la grappe de raisin d'or, au Deuxième d'or à l'entrée de grotte de sable fermée par une frette d'argent ; au chef bastillé d'azur, chargé d'une épée tournée en fasce d'argent, garnie de gueules et pommetée d'argent, le chef brochant sur le taillé, le tout enfermé dans une filière de sinople.
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Détails
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Le statut officiel du blason reste à déterminer.
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