La rue d'Alger est une voie du Premier arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
Elle est desservie par la ligne à la station Tuileries, par la ligne de bus RATP 72 et les lignes N11 N24 du Noctilien à l'arrêt Castiglione.
Origine du nom
Cette rue a été nommée en mémoire de la prise d'Alger par l'armée française, le 5 juillet 1830.
Historique
La rue d'Alger est ouverte sur une partie des terrains de l'ancien grand hôtel de Noailles, entre la rue Saint-Honoré et la rue de Rivoli, propriété de lord Francis Egerton de 1815 à sa mort en 1829. Immédiatement après son décès, les héritiers mettent en vente le domaine par adjudication le 22 décembre 1829. Tous les bâtiments et jardins attenant sont acquis par Martin-Pierre Chéronnet et les frères Périer.
Une ordonnance du 20 septembre 1830 autorise Messieurs Périer frères et Chéronnet à ouvrir une rue large de 10 mètre à l'emplacement de l'ancien hôtel de Noailles. Les immeubles sur cette rue ne pouvaient dépasser 15 mètre de hauteur, sauf aux angles avec les rues de Rivoli et Saint-Honoré où la hauteur maximale était de 18 mètre. La voie est immédiatement réalisée sous le nom de « rue Louis-Philippe-premier ». Elle est renommée « rue d'Alger » en 1832.
Une ordonnance royale du 16 novembre 1834 fixe à 16 mètre la hauteur maximum des maisons en bordure de la voie.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Numéro 6 : domicile de l'historien et archéologue Ferdinand de Guilhermy (1809-1878), où il est mort. Emplacement du siège de la fédération parisienne de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) entre 2009 et 2015.
- Numéro 14 : le général Joseph Derroja (1822-1909) y demeura.