La rue de Saint-Simon est une voie du Septième arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
La rue de Saint-Simon est une voie située dans le Septième arrondissement de Paris. Elle débute au 213 bis-215, boulevard Saint-Germain et se termine au 90, rue de Grenelle.
Le quartier est desservi par la ligne à la station Rue du Bac et par les lignes de bus RATP 63 83 84 94.
Origine du nom
Elle porte le nom du mémorialiste français Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon (1675-1755), célèbre par ses Mémoires, qui avait son hôtel dans le voisinage.
Historique
Cette voie ouverte par une ordonnance du 19 mars 1823, sous le nom de « passage Sainte-Marie » avant de devenir « rue de la Visitation » ou « rue des Dames de la Visitation » est totalement exécutée en 1877 pour le tronçon compris entre la rue Paul-Louis-Courier et le boulevard Saint-Germain et prend sa dénomination actuelle par un arrêté du 16 août 1879.
En octobre 1896, à l'occasion de leur visite en France, le tsar russe Nicolas II et son épouse Alexandra passent par la rue de Saint-Simon, l'ambassade de Russie étant située non loin. Pour l'occasion, des portiques garnis de fleurs sont érigés et les habitants installent des drapeaux à leurs fenêtres.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Numéro 2 : ancien hôtel particulier construit entre 1879 et 1885 par les architectes Vaucheret et Potier, sur une partie des terrains de l'hôtel de Chastillon disparu à cause de l'élargissement du boulevard Saint-Germain. De style néo-gothique, il est situé à l'angle avec le boulevard où il a une autre entrée au numéro 215 de ce dernier. Il est en partie occupé entre 1882 et 1888 par la Société historique ou Cercle Saint-Simon. C'est grâce à l'hospitalité de cette société que l'Alliance française y est créée le 21 juillet 1883. Rolf de Maré, le fondateur de la Compagnie des ballets suédois, en occupe un des appartements à partir de 1923. Andrée Joly, qui forma avec son mari Pierre Brunet le couple de patinage artistique le plus célèbre d'avant-guerre, y installe son école de danse. En 1942, on y trouve également le siège du journal Comœdia. L'Institut des sciences politiques y localise au rez-de-chaussée à partir de 1983 quelques-uns de ses cours, laissant ensuite la place au Collège des ingénieurs, qui s'y installe en 2009.
- Numéro 11 : résidence-atelier du peintre Olivier Debré (1920-1999).
- Numéro 15 : le chansonnier Pierre-Jean Vaillard (1918-1988) réside à cette adresse dans les dernières années de sa vie.
- Numéro 16 : dernier domicile parisien des peintres Sonia et Robert Delaunay (une plaque leur rend hommage), où vécut également l'artiste peintre Sabine Hettner.