La rue Vélane (en occitan : carrièra de Na Velana) est une rue du centre historique de Toulouse, en France. Elle se situe au cœur du quartier Saint-Étienne, dans le secteur 1 de la ville. Elle appartient au secteur sauvegardé de Toulouse.
Toponymie
La rue Vélane tient son nom d'une dame importante, du nom de Vélane, qui devait y posséder une maison. Les premières mentions du nom, au 13ᵉ siècle, la désignent comme la rue de la Croix-de-Dame-Vélane, d'une croix qui se trouvait au carrefour de la rue Perchepinte et marquait la limite du capitoulat de la Pierre et du capitoulat de Saint-Étienne. Au 15ᵉ siècle, on retrouve mention de la rue de Dame-Vélane ou Na-Vélane (na, « dame » en occitan médiéval). À partir du 16ᵉ siècle, le nom de la rue subit de nouvelles altérations, et on rencontre les appellations de rue d'Avellane, de la Avellane ou encore de Lavellane. Ce n'est qu'au 18ᵉ siècle que se fixe l'appellation actuelle. En 1794, pendant la Révolution française, la rue fut rebaptisée rue du Code-Pénal. Ce texte, le premier Code pénal français, fut adopté par l'Assemblée nationale législative, entre le 25 septembre et le 6 octobre 1791, et resta en vigueur jusqu'en 1810, date à laquelle il fut remplacé par le Code pénal impérial. L'appellation révolutionnaire ne subsista cependant pas.
Voies rencontrées
La rue Vélane rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Rue Perchepinte
- Rue Montoulieu-Vélane (g)
- Rue de la Trilhe (d)
- Rue Escoussières-Montgaillard
Lieux et monuments remarquables
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numéro 1 : immeuble (17ᵉ siècle ; 19ᵉ siècle).
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numéro 2 : immeuble (17ᵉ siècle ; 18ᵉ siècle) ; cours privé Saint-Thomas-d'Aquin (1955).
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numéro 5 : hôtel de Sacère-Murat (18ᵉ siècle).
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numéro 7 : immeuble ; maison natale de Laurent Marqueste (18ᵉ siècle),.
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numéro 10 : hôtel particulier (17ᵉ siècle ; Première moitié du 18ᵉ siècle).
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numéro 12 : hôtel de Jossé-Decars (1756). Inscrit MH (1946, balcon central en fer forgé),.
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numéro 13 : hôtel de Jossé-Lauvreins (17ᵉ siècle ; Première moitié du 19ᵉ siècle).
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numéro 14 : hôtel de Puymirol (18ᵉ siècle) ; couvent des Dominicains (1853) ; résidence Hôtel de Mansencal (1968-1972).
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numéro 16 : hôtel de Pennautier (milieu du 17ᵉ siècle) ; hôtel Riquet de Bonrepos (milieu du 18ᵉ siècle). Classé MH (1997),.