Saint-Julien-les-Rosiers est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau Blanc, le ruisseau de Grave Longue, le ruisseau Grabieux.
Saint-Julien-les-Rosiers est une commune...
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Saint-Julien-les-Rosiers est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau Blanc, le ruisseau de Grave Longue, le ruisseau Grabieux.
Saint-Julien-les-Rosiers est une commune urbaine qui compte 3 417 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Julirosiens ou Julirosiennes.
Histoire
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée Saint-Julien-de-Valgualgues, porte provisoirement le nom de Julien-les-Mines.
En 1955, la commune change de nom pour devenir Saint-Julien-les-Rosiers. Né en 1955 du mariage entre le village de Saint-Julien et le hameau des Rosiers ; d'autres hameaux composent le village : Caussonille, Courlas, La Roque, Arbousse. Saint-Julien est le village le plus ancien de la commune. Vers 1900, l'amélioration du CD 904, a permis aux Rosiers de se développer. Les Rosiers correspond à un écart de l'ancienne paroisse de Saint-Julien.
Julien renvoie à Julianus, nom porté par plusieurs saints. Le lieu est appelé n 1314, « Ecclesia de Sancto Juliano », en 1345, « parochia Sancti-Juliani de Vallegalga », en 1384, « Locus de Sancto-Juliano Vallis-Galgue » et en 1633, « Saint-Julien-de-Valgualgues ».
L'économie locale était axée sur les produits issus de l'agriculture (céréales, vignobles puis mûriers et élevage du ver à soie). La fabrication du vitriol jusqu'en 1700 ainsi que l'exploitation du minerai de fer pour les hauts-fourneaux de Tamaris (forges d'Alès) et de la pyrite pour l'usine de produits chimiques de Salindres furent, jusqu'en 1895, les activités économiques essentielles.
Géographie
Entrée du village.
La commune est entourée des communes de Laval-Pradel, Rousson, Saint-Privat-des-Vieux et Saint-Martin-de-Valgalgues.
Située à 180 m d'altitude, la rivière l'Avene est le principal cours d'eau qui traverse la commune.
On peut découvrir à Saint-Julien une immense carrière de calcaire. Ici, était exploitée la pierre datant du Jurassique supérieur. Elle est de couleur grise et très résistante à l'écrasement. Quand la carrière fonctionnait, on extrayait jusqu'à 60 000 tonnes de calcaire par an ; elle fut cependant définitivement fermée le 25 octobre 1993.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Julien de Saint-Julien-les-Rosiers. La première église de Saint-Julien a été construite au 11ᵉ siècle. Les six contreforts et les deux parties des murs latéraux témoignent de l'architecture de cette époque. Au-dessus du tympan se trouve la statue de saint Julien. L'agrandissement de l'église préfigure la croix latine, ses peintures et sa tour de façade se trouvent être du pur style roman.
L'abbaye de Notre-Dame-des-Fonts fut bâtie vers les 11ᵉ et 12ᵉ siècles. Son style romano-byzantin appartient à la seconde période de l'architecture chrétienne du Moyen Âge. Cette abbaye qui a prospéré pendant 600 ans attire l'attention des rois de France ainsi que de jeunes filles issues de hautes et nobles familles de la région d'Alès. Cette abbaye de femmes fut transportée au 14ᵉ siècle à Alès. L'abbaye de Saint-Bernard lui sera annexée. Cet ancien monastère est situé entre le hameau de Caussonille et le vieux village de Saint-Julien-de-Valgualgues. Il appartenait au diocèse de Nîmes jusqu'en 1694. Vendu comme bien national, l'abbaye rurale de Notre-Dame-des-Fonts a subi beaucoup de vicissitudes. Actuellement propriété privée, les bâtiments conventuels ont disparu, à l'exception de l'aile orientale du cloître.
Personnalités liées à la commune
Ernest Aberlenc, (1847-1930), poète occitan, prêtre
Max Roustan, député-maire d'Alès, y est né en 1944.