Uzès [yzɛs] (Usès en occitan provençal, selon la norme classique) est une commune française située dans l'est du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Les Seynes, l'Alzon et par un autre cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Uzès est une commune urbaine qui compte 8 387 habitants en 2019. Elle est ville-centre de l'agglomération d'Uzès et fait partie de l'aire d'attraction d'Uzès. Ses habitants sont appelés les Uzétiens ou Uzétiennes.
Uzès est qualifiée de « premier duché de France », ce titre n'étant lié au duché qu'en raison de l'ordre de préséance dans la hiérarchie de la noblesse, attribuée au duc d'Uzès en 1565 par Charles IX, alors roi de France. Le titre était lié à l'homme et non à ses terres.
Elle est la ville principale du pays d'Uzès.
Histoire
Le développement de la cité d'Uzès, dès le 1ᵉʳ siècle avant notre ère, est antérieur à la construction du pont du Gard qui amenait l'eau de la fontaine d'Eure jusqu'à Nîmes et dont la construction remonte au 1ᵉʳ siècle de notre ère. Le plateau calcaire sur lequel se situe Uzès était déjà occupé vers le 5ᵉ siècle avant notre ère probablement par un oppidum qui accueillait la future cité. Un des quartiers périphériques de la ville d'Ucetia a été mis au jour au nord du centre médiéval en 2017. Ces fouilles menées sur 4 000 mètre carré révèlent l'existence de quartiers urbains à vocation artisanale et résidentielle (rues, îlots d'habitation, puits, hypocauste, domus, mosaïques) dont l'ancienneté est estimée à la fin du 2ᵉ siècle avant notre ère.
Il existe un évêché à partir du 5ᵉ siècle jusqu'à la Révolution française. Il est supprimé en 1817. Successivement vicomté et comté en 1486, elle devint duché en 1565.
Uzès est durement éprouvée par les guerres de Religion et par la guerre des camisards.
Entre 1795 et 1800, la commune absorbe celle voisine de Saint-Firmin peuplée, selon le recensement de 1793, de 187 habitants ; cette dernière avait porté provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de Firmin-lès-Uzés ; Uzès elle-même avait été renommée, durant cette période, Uzès-la-Montagne.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926.
La marquise de Crussol joue un rôle important dans le nouveau souffle donné à la ville. À partir de 1951, elle engage d'importants travaux de restauration du château. Au début des années 1960, elle intervient auprès d'André Malraux pour que sa sa loi de 1962 permette la création à Uzès d'un des premiers secteurs sauvegardés. C'est chose faite en 1965. La restauration de la ville peut commencer.
Toponymie
Dès l'antiquité, on trouve (sur une stèle exposée au musée de la Romanité à Nîmes) la mention de la cité de Ucetia comme étant l'une des deux cités les plus importantes autour de Nemausus (Nîmes). Par la suite, la localité est signalée en l'an 506 dans les écrits et sur une monnaie mérovingienne, in pago Ucetico en 813, abbatia et villa Sancti Firmini en 1156.
Il semblerait que le toponyme Usès, en occitan, soit pré-celtique et reste de signification inconnue. « Le nom latin d|Ucetia, formé probablement sur un toponyme celte uk (correspondant à une hauteur dans une langue pré-celtique), donnera régulièrement Ucèz ou Usèz (comme on le lit encore dans les lettres de Jean Racine) ».
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Uzès est classée ville d'art et d'histoire. Son centre est particulièrement bien conservé, offrant aux visiteurs de superbes façades des 16ᵉ et 18ᵉ siècles et de nombreux hôtels particuliers (pour une cité aussi modeste, près de 40 bâtiments sont inscrits ou classés au titre des Monuments historiques !). Les rues piétonnes étroites et pavées ramènent à l'époque médiévale, Renaissance et jusqu'au 18ᵉ siècle.
Sa place aux Herbes, ombragée de platanes, entourée de maisons à arcades, et au milieu de laquelle trône une grande fontaine en fonte ouvragée du milieu du 19ᵉ siècle, est le lieu d'un marché hebdomadaire du samedi très apprécié, où se mêlent les parfums des herbes aromatiques de Provence et du Languedoc.
Sur la place Albert-premier, ancienne place du marché au Blé au centre de laquelle se dresse un gracieuse fontaine figurant une monumentale femme à l'antique en fonte de fer, se situe la chapelle des Capucins construite en 1635 sur l'emplacement d'un temple romain dédié à Auguste. Cette chapelle accueillit les sépultures des ducs d'Uzès jusqu'en 1789 et est actuellement le siège de l'office de tourisme.
Le patrimoine religieux
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La cathédrale Saint-Théodorit. Saccagée au cours des guerres de religion, elle fut rebâtie au milieu du 17ᵉ siècle. À l'intérieur, remarquer les galeries en fer forgé qui courent tout le long du premier niveau ainsi que les exceptionnelles orgues du 17ᵉ siècle à volets décorés (les seuls encore d'origine en France). La hauteur des voûtes de la nef est de 18 mètres. La façade extérieure est un placage un peu lourd de la fin du 19ᵉ siècle. Au sud, sur la petite esplanade plantée de marronniers, outre le joli panorama sur les garrigues environnantes, présence du fameux petit pavillon Racine surmonté d'un dôme. Orgue de tribune,,. La Tour dite Campanile (ou Tour Fenestrelle) a été classé au titre des monuments historiques en 1862. La Cathédrale a été classé au titre des monuments historiques en 1963. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées) ;
- Ancien grand séminaire ;
- Chapelle Saint-Geniès d'Uzès. Les vestiges de l'église Saint-Geniest et de la pinède avoisinante ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1949 ;
- L'ancien évêché : très vaste bâtiment du 17ᵉ siècle attenant à la cathédrale, il a abrité la sous-préfecture et le tribunal jusqu'en 1926. Aujourd'hui y a pris place notamment, après une très importante restauration, le musée municipal Georges-Borias. À voir, entre autres, les fameuses armoires peintes d'Uzès ; la porte monumentale dont le balcon est supporté de deux atlantes ;
- L'église Saint-Étienne,, construite de 1763 à 1775 sur l'emplacement d'une ancienne église détruite pendant les guerres de Religion. Seul demeure de l'ancien édifice le puissant clocher carré dont la terrasse est surmontée d'une tourelle abritant un campanile en fer forgé qui comporte un timbre hémisphérique faisant office de cloche des heures. Son style général est baroque tardif (ou jésuite). Il a un plan en croix grecque avec une belle façade curviligne décorée d'urnes d'où jaillissent des flammes. L'intérieur est très lumineux et possède une gracieuse coupole. Cette église a été restaurée en 2011. Orgue de tribune. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1974. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées) ;
- Église Saint-Julien d'Uzès. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1999 ;
- Chapelle des Capucins d'Uzès ;
- Les vestiges de l'église romane Saint-Geniest, du 12ᵉ siècle,. Les vestiges ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1949 ;
- La crypte ;
- Temple protestant d'Uzès. Pendant les guerres de Religion, le temple et dix églises furent détruits. Au 16ᵉ siècle, Uzès était la Cinquième ville protestante du royaume. Au 17ᵉ siècle, la cathédrale était relevée de ses ruines et accueillait de nouveaux convertis. Les réformés quant à eux, vivaient leur foi dans la clandestinité au risque d'être emprisonnés ou envoyés aux galères. En 1791, ils acquièrent l'ancien couvent des Cordeliers, qui avait été construit dans la seconde moitié du 17ᵉ siècle et qui donne sur l'actuelle esplanade à l'ouest de la ceinture des boulevards ;
- Le monument aux morts ;
- Mas de Mayac. Les Façades et toitures ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1987.
Autres lieux et patrimoines
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Aqueduc de Nîmes ;
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L'hôtel de ville du 18ᵉ siècle, restauré au 19ᵉ siècle ;
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Le jardin médiéval ;
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Les châteaux d'Uzès. Uzès conserve un ensemble exceptionnel de trois tours féodales (il y en avait une de plus au Moyen Âge), qui étaient autant de démembrements de la seigneurie originelle, encore représentée par le château du Duché et sa tour Bermonde. La tour de l'Évêché et la tour du Roi, magnifiquement conservées à côté de la tour Bermonde (la plus haute, 42 mètres, au sein du Duché), les enceintes et les logis de ces châteaux urbains, témoignent de la façon dont les seigneuries languedociennes étaient partagées au gré des successions, voyant coexister des tours féodales les unes à côté des autres. La tour de l'Évêché est surmontée d'un campanile abritant la cloche de l'Horloge communale depuis 1836. La tourelle et la structure du campanile en fer forgé dépassent en hauteur la tour Bermonde ;
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Le Duché. Il s'agit d'un ensemble architectural composite remarquable par la variété de ses styles et des époques de sa construction. On pénètre dans la grande cour par un porche à fronton encadré de deux colonnes en granit. Dans la ligne de mire, on aperçoit directement une grande porte d'époque Louis XIII, elle-même encadrée de colonnes en granit surmontées d'une balustrade. L'ensemble des bâtiments est dominé, au sud, par une puissante tour médiévale du 11ᵉ siècle, ancien donjon, dite tour Bermonde, dont le couronnement a été refait au 19ᵉ siècle (terrasse et échauguettes avaient été arasées à la Révolution). On accède à sa terrasse, qui culmine à environ 40 mètres, d'où l'on jouit d'un superbe panorama à 360° sur la cité, au moyen d'un escalier en colimaçon de 135 marches. Le contraste entre ce donjon massif et la façade principale est fort lorsque l'on pénètre dans la cour. Le décor de cette grande façade est d'un raffinement Renaissance extrême, avec superposition des trois ordres architecturaux que sont le dorique, l'ionique puis le corinthien, réalisée à la demande d'Antoine de Crussol. Des sculptures et trophées complètent le décor. Sans en être absolument certain, le nom de Philibert Delorme a souvent été associé à cette réalisation pouvant être située vers 1550 (dans la région, seule la façade du château Nogaret de Marssillargues dans l'Hérault peut accepter la comparaison). La chapelle gothique flamboyant du 15ᵉ siècle qui lui est accolée au nord fut restaurée au 19ᵉ siècle. Sa haute toiture couverte de tuiles vernissées à la bourguignonne au milieu du 19ᵉ siècle présente, côté nord, le motif du blason de la famille des Crussol. Le premier étage de cette chapelle, qui comporte trois niveaux, est un oratoire toujours consacré à la riche décoration néogothique en trompe-l'œil. Sa voûte, sur croisée d'ogives, possède liernes et tiercerons.
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L'intérieur même du Duché possède de nombreuses pièces meublées et collections ouvertes à la visite. On accède aux appartements, ornés de multiples portraits de la famille, par un très bel et exceptionnel escalier d'honneur Renaissance à l'italienne, rampe sur rampe, voûté en caissons et à pointes de diamants. Mention spéciale pour le Grand Salon Bleu d'époque Louis XV orné de gypseries, de quatre cheminées d'angle en marbre de Carrare et d'une belle collection de vases blancs et bleus en porcelaine de Chine montés en bronze ; meubles, tableaux, etc. Nombreuses autres pièces d'apparat (pas toutes visibles au public, hélas) et de réception, sans oublier la très grande cave. Deux autres tours subsistent au sein de cet ensemble ; la tour dite « polygonale », couverte d'une toiture pointue en tuile vernissées au 19ᵉ siècle, et la tour ronde de la vigie médiévale ;
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La tour Fenestrelle. Le monument le plus symbolique de la ville, après le Duché et le château des ducs d'Uzès, est la tour Fenestrelle, haute de 42 mètres et qui date en partie du 12ᵉ siècle. Sa partie haute fut reconstruite à l'identique au 17ᵉ siècle après les guerres de religion. Il s'agit d'un clocher de type circulaire unique en France qui rappelle l'architecture lombarde italienne. De style roman, c'est un campanile, séparé du gros-œuvre de la cathédrale Saint-Théodorit. Cette tour évoque quelque peu la tour de Pise. Ses nombreuses ouvertures lui donnèrent d'ailleurs son nom. Elle est couverte d'une toiture conique de tuiles vernissées vertes et jaunes du plus bel effet ;
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Partie subsistante des remparts ;
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Tour du moulin du Duc ;
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L'ancien hôtel du baron de Castille reconstruit en 1818 par Gabriel Joseph de Froment, baron de Castille, et sa mince et haute colonnade « non canonique », sur la place de l'Évêché, à côté de la cathédrale. Il s'agit à l'origine d'une bâtisse du 13ᵉ siècle, agrandie au Dix-septième pour compter 560 mètre carré (dont 180 de pièces de réception et sept chambres). Froment acquiert l'édifice en 1785, est arrêté pendant la Terreur révolutionnaire et retrouve ensuite le château pillé et la bibliothèque incendiée. Inspiré par ses voyages, en particulier en Italie, il le restaure dans ce goût, avec des colonnes et des balcons. Le parc de deux hectares comprend un jardin à la française, une galerie, une pièces d'eau, une maison de gardien ainsi que des dépendances. Le baron meurt en 1824 et ses héritiers ne s'occupent plus du château, le parc étant même transformé en basse-cour. En 1924, il est vendu et son nouvel acquéreur tente en vain de réhabiliter l'édifice qui tombe en ruines. En 1950, il est acheté par le critique et historien d'art britannique Douglas Cooper qui le rénove et y installe sa collection d'art contemporain. Plusieurs artistes y séjournent comme Georges Braque, Fernand Léger, Paul Klee ou encore Pablo Picasso, qui réalise au début des années 1960 et avec le sculpteur Carl Nesjar cinq fresques le long d'une colonnade, s'inspirant des Sabines de Jacques-Louis David et du Déjeuner sur l'herbe d'Édouard Manet. Douglas Cooper revend le château en 1977 à une famille d'industriels français, qui le met à son tour en vente en 2016 ;
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L'ancien hôpital général néo-classique ;
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Les anciennes casernes de style classique du 18ᵉ siècle, abritant aujourd'hui le lycée ;
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La Caisse d'épargne ;
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Le site antique et pittoresque de la fontaine d'Eure, ;
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L'ancien Museon di Rodo, célèbre musée de la roue et des véhicules, dont la collection a malheureusement été dispersée depuis, était à Uzès, de même que la fonderie Petavit ;
- La ville abrite aussi un haras national ;
- Gibet Royal d'Uzès.
Personnalités liées à la commune
- Dhuoda (née vers 800), princesse carolingienne, épouse du marquis Bernard de Septimanie et auteur d'un traité d'éducation Manuel pour mon fils (843).
- Firmin Abauzit (1679-1767), écrivain genevois, qui fut, selon Jean-Jacques Rousseau, « le seul vrai philosophe du siècle ». Il naquit à Uzès, qu'il fuit très jeune en raison des troubles religieux.
- Maurice Agulhon (Uzès, 1926-Brignoles, 2014), historien.
- Marc Alyn, pseudonyme d'Alain Marc Fécherolle (né à Reims 1937), poète, vit à Uzès de 1964 à 1986 où il crée les Éditions Formes et Langages, fondateur de la collection Poésie/Flammarion.
- Robert Bouquillon (1923-2013), peintre, vécut à Uzès et y est mort.
- François Paul de Brueys d'Aigalliers (né le 12 février 1753 à Uzès et tué au combat le premier août 1798 à la bataille d'Aboukir), vice-amiral commandant en chef de la flotte française.
- Pierre de Cabrol de Mouté (1769-1819), colonel major de l'Empire, chevalier de la Légion d'honneur, baron d'Empire, aide de camp de l'état major des armées et commandant des escadrons de guerre.
- Henri Brugnot (1874-1940), peintre, mort à Uzès.
- Henri Cabot de Dampmartin (1755-1825), écrivain, député.
- Louis-Jean Calvet (né en 1951) écrivain, cinéaste.
- Jean-Michel Chambon de La Tour (Uzès, 1739-1815), homme politique et maire d'Uzès.
- Moyse Charas (Uzès, 1619-Paris, 1698), pharmacien.
- Pierre Coste (Uzès, 1668-Paris, 1747), imprimeur et traducteur français.
- Gaston Coulondre (1857-1922), juge d'instruction à Uzès, ancien député de Vaucluse.
- Gérard Depralon (1950-2021), dessinateur, auteur de reportages dessinés et de dessins personnels et décalés, a vécu à Uzès de 1984 à 2019
- Melchior Doze (1827-1913), peintre.
- Pons Fabre d'Uzès, troubadour.
- Nicolas Froment (15ᵉ siècle), né à Uzès, peintre, auteur du célèbre Triptyque du Buisson ardent conservé à Aix-en-Provence.
- André Gide (1869-1951), écrivain français, prix Nobel de littérature en 1947.
- Charles Gide (1847-1932), économiste français, oncle du précédent.
- Patrick Guallino (né en 1943 à Uzès), peintre.
- Louis Jourdan (1843-1932), ancien député de la Lozère.
- Pierre Melchior d'Adhémar (1740-1820), sous-préfet d'Uzès en 1803.
- Jean Racine (1639-1699), dramaturge et poète français.
- Ferdinand Roybet (Uzès, 1840-Paris, 1920), peintre.
- Xavier Sigalon (Uzès, 1787-Rome, 1837), peintre romantique.
- René Simon (1898-1971), comédien français, fondateur du Cours Simon, est inhumé au cimetière protestant d'Uzès.
- Pierre Subleyras (Saint-Gilles, 1699 - Rome 1749), peintre pensionnaire à l'Académie de France à Rome de 1729 à 1735, fils du peintre décorateur uzétien Mathieu Subleyras, il vécut à Uzès de 1700 à 1715.
- Jean-Louis Trintignant (1930-2022), comédien.
- Jean-Henri Voulland (Uzès, 1751-Paris, 1801), député du Gard à la Convention, siège à la Montagne et vote la mort du roi.
- Suzanne Verdier (1745–1813), écrivaine, elle s'installe à Uzès en 1780 et y meurt en 1813.
Citoyens d'honneur de la ville d'Uzès
Jacques Dreyfus (2016), architecte des bâtiments de France * Bernadette Fenwick (2011) * Michel Galtier (2014), trésorier principal * Albert Grimaldi (2017) * Heinz Zerwes (2014).
Héraldique
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Fascé d'argent et de gueules, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
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Citations
- Racine a écrit à Uzès ce vers fameux : Et nous avons des nuits plus belles que vos jours.
- Dans Si le grain ne meurt, André Gide écrit : « Ô petite ville d'Uzès ! Tu serais en Ombrie, des touristes de Paris accourraient pour te voir ! »