Versailles (/vɛʁ.saj/) est une commune française, chef-lieu du département des Yvelines dans la région Île-de-France, mondialement connue pour son château ainsi que pour ses jardins, sites classés sous l'égide de l'UNESCO dans la liste du patrimoine mondial de l'humanité. D'après le recensement de 2015, la population de la ville est de 85 771 habitants.
Ville nouvelle créée par la volonté du roi Louis 14, elle fut le siège du pouvoir politique français pendant un siècle, de 1682 à 1789, mais également en 1871 et devint un des berceaux de la Révolution française, avec la ville de Vizille (qui commença la Révolution le 21 juillet 1788).
Après avoir perdu son statut de ville royale, elle devint le chef-lieu du département de Seine-et-Oise en 1790, puis celui des Yvelines en 1968, et d'un évêché.
Versailles est aussi historiquement connue pour avoir été le lieu de signature de deux traités : le traité de Paris de 1783, qui termina la Guerre d'indépendance américaine, et le traité de Versailles signé à l'issue de la Première Guerre mondiale.
Située dans la banlieue ouest de la capitale française, à 17,1 kilomètre du centre de Paris, Versailles est au 21ᵉ siècle une ville résidentielle aisée avec une économie principalement tertiaire et constitue une destination touristique internationale de premier plan. C'est toujours à Versailles que se réunissent en congrès au château, députés et sénateurs, pour y ratifier toute modification de la constitution. Siège de l'université Versailles-Saint-Quentin (UVSQ) et accueillant de nombreuses entreprises, la ville fait partie du projet de pôle de compétitivité technologique Paris-Saclay.
Histoire
Les origines
Le site de Versailles n'était probablement pas habité à l'époque préhistorique dans la mesure où on n'y a retrouvé aucun vestige archéologique. Cependant comme les terrains ont été fortement bouleversés lors des travaux de construction du château et de l'aménagement du parc, certaines traces ont pu être détruites. Dans les environs immédiats, des allées couvertes de l'époque néolithique, appartenant à la civilisation « Seine-et-Marne-Oise » ont été retrouvées à L'Étang-la-Ville et à Marly-le-Roi.
Au temps des Gallo-Romains, le site se trouvait sur le tracé de la voie menant de Paris à la Normandie via Villepreux et Neauphle-le-Château.
La première mention de Versailles est cité dans une charte, datée de l'an 1038, de l'abbaye de Saint-Père de Chartres dans laquelle est cité le nom d'un seigneur local, un certain Hugues de Versailles (Hugo de Versalliis),. Ce serait le premier seigneur connu de Versailles.
Une deuxième allusion apparaît en 1065 dans un acte par lequel un certain Geoffroy de Gometz fonda à cette date le prieuré de Bazainville, non loin de Houdan, qu'il donna à l'abbaye de Marmoutier de Tours. Pour assurer des ressources régulières et suffisantes, il lui accorde plusieurs terres et privilèges, avec en particulier « trois prébendes à Versailles dont l'une se trouve in domino ». De ces trois prébendes canoniales, on peut émettre l'hypothèse que celle in domino relevait du seigneur de Versailles, les deux autres de l'abbaye tourangelle. Le village de Versailles serait donc né vers le milieu du 11ᵉ siècle d'une double initiative seigneuriale et religieuse.
Dans le système féodal de la France médiévale, les seigneurs de Versailles étaient subordonnés directement au roi, sans suzerain intermédiaire entre eux et le roi. Ils n'étaient pas alors d'un rang très important.
À la fin du 11ᵉ siècle, le premier village s'était établi auprès d'un manoir médiéval et autour de l'église Saint-Julien. La paroisse Saint-Julien de Versailles est citée dans une charte de 1084. Son activité agricole et sa position sur la route de Paris à Dreux et à la Normandie en firent un village prospère, surtout au cours du 13ᵉ siècle connu comme le « siècle de saint Louis », qui fut une période de prospérité dans le nord de la France, marquée par la construction des cathédrales gothiques.
Le 14ᵉ siècle apporta la peste noire et la guerre de Cent Ans, avec leurs cortèges de mort et de destruction. À la fin de la guerre de Cent Ans, au 15ᵉ siècle, le village commença à se reconstruire avec une population de seulement 100 habitants. À cette époque deux autres villages existaient dans le territoire de la commune actuelle : Choisy-aux-Bœufs et Trianon. Ils disparurent par la suite englobés dans le parc du château. Le nom de Choisy-aux-Bœufs rappelle que ce village se trouvait sur le chemin par lequel les troupeaux de bœufs venant de Normandie étaient conduits à Paris.
Au 14ᵉ siècle, Gilles de Versailles exerce la charge de bailli du roi.
En 1561, Martial de Loménie, secrétaire d'État aux finances du roi Charles IX, devint seul seigneur de Versailles. Il obtint l'autorisation d'établir quatre foires annuelles et un marché hebdomadaire le jeudi. La population de Versailles atteignait alors 500 habitants. Château et terre ne ressemblaient guère à ce qu'ils devinrent plus tard sous Louis XIV. Ils n'en excitèrent pas moins la jalousie et la convoitise de la famille de Retz. Le 6 avril 1571, Martial, poursuivi sous couleur de protestantisme, en réalité, à cause de son attachement au jeune Henri IV et à sa famille, fut privé de ses charges par arrêt et emprisonné. Le duc de Retz Albert de Gondi, originaire de Florence, arrivé en France avec Catherine de Médicis (qui devint plus tard le maréchal de Retz), alla le trouver dans sa prison. Au cours d'une scène dramatique, « usant d'atroces menaces », il lui fit signer la vente à vil prix de la Seigneurie de Versailles à son profit. Martial n'en fut pas moins égorgé dans sa prison le jour de la Saint-Barthélémy (24 août 1572). Dès lors, Versailles fut la propriété des Gondi, une famille de juristes riches et influents au Parlement de Paris. Le petit-fils d'Albert, Henri de Gondi, qui devint cardinal, reçut à plusieurs reprises le roi Henri IV dans son manoir de Versailles. Dans les années 1610, les Gondi invitèrent plusieurs fois le jeune roi Louis XIII à des parties de chasse dans les vastes forêts de Versailles.
Le temps des rois
Sous Louis XIII
En 1623, le roi Louis XIII fait construire un rendez-vous de chasse sur un terrain de cent dix-sept arpents (soit environ 350 hectares) acheté à divers propriétaires.
Le 8 avril 1632, Louis XIII achète la totalité de la seigneurie de Versailles à son dernier seigneur, Jean-François de Gondi, archevêque de Paris pour la somme de 66 000 livres. C'est le tournant décisif dans l'installation de la royauté à Versailles. Cette même année, il nomme son valet de chambre, Arnault, comme gouverneur de Versailles, dont la fonction était d'administrer le domaine, c'est-à-dire tant la ville que le château.
En 1634, sont achevés les travaux confiés à l'architecte Philibert Le Roy. Le premier manoir est reconstruit et agrandi sur place dans le style « Louis XIII ».
À la mort du roi, en 1643, le village de Versailles avait encore peu changé.
Sous Louis XIV
Pour favoriser la construction de la ville, le roi Louis XIV prit deux importantes décisions, le 22 mai 1671, en faisant don de terrains à bâtir contre l'engagement de construire et le paiement d'un droit, modeste, de cinq sols par arpent et le 24 novembre 1672 en rendant insaisissables les immeubles construits.
En 1673, est décidée la destruction du vieux village de Versailles. Une nouvelle église Saint-Julien, destinée à remplacer celle de l'ancien village, est édifiée en 1681-1682 près du nouveau cimetière de la Ville Neuve. Dès 1684, commencent les travaux de construction de la nouvelle église Notre-Dame destinée à la remplacer. Située dans l'axe de la rue Dauphine, elle est consacrée en 1686 et devient la paroisse royale de Versailles.
En 1682, sont achevées la Petite Écurie et la Grande Écurie destinées à abriter les chevaux de selle et les carrosses royaux. Construites par Jules-Hardouin Mansart, de part et d'autre de l'avenue de Paris, elles complètent la place d'Armes face au château.
En 1694, sont élus pour la première fois des représentants des habitants, les quaterniers, avec à leur tête un syndic.
En 1713, le privilège d'insaisissabilité des immeubles instauré en 1672 est révoqué pour mettre fin aux abus.
Avec l'installation du roi Louis XIV et de sa cour, le 6 mai 1682, la petite cité va connaître une destinée flamboyante pendant le règne de ce dernier avec une population d'environ 30 000 habitants à sa mort et continuera de grossir sous ses successeurs jusqu'à atteindre 50 000 âmes lorsque arrive la Révolution.
Sous Louis XV
À la mort de Louis XIV, le 1er septembre 1715, le régent Philippe d'Orléans, décide de transférer la Cour à Paris. Commence alors une phase de déclin pour la ville qui voit sa population diminuer rapidement de moitié : le marché immobilier s'effondre.
La situation se rétablit sept ans plus tard, le 15 juin 1722, avec le retour du roi Louis XV, alors âgé de douze ans.
En 1737, l'étang de Clagny, situé au nord de la Ville Neuve et qui était alors devenu un cloaque recevant tous les égouts, fut comblé et permit de récupérer vingt-quatre hectares immédiatement ouverts à la construction.
En 1740, une émeute se produisit dans le magasin des farines du marché de la Ville Neuve, appelé le « Poids le Roi ». Dans un contexte de mauvaise récolte, des Versaillaises, voulant s'opposer à l'enlèvement de farines par les boulangers parisiens, furent réprimées par les gardes suisses.
En 1743, commencèrent, sous la direction de Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, les travaux de construction de l'église Saint-Louis qui s'achevèrent neuf ans plus tard, et contribuèrent avec la création du marché des « Carrés Saint-Louis » à l'urbanisation du quartier Saint-Louis.
En 1759, pour accueillir les services de l'État, notamment des ministères des Affaires étrangères et de la Guerre, le roi fit construire par l'architecte Jean-Baptiste Berthier, d'une part, l'hôtel de la Marine et des Affaires étrangères et, d'autre part, celui de la Guerre. De nombreux hôtels particuliers sont également construits à cette époque.
Sous Louis XVI
Le 18 novembre 1777, est inauguré, rue des Réservoirs, le théâtre de Versailles, l'un des plus anciens de France, à l'initiative de mademoiselle Montansier.
Un des premiers vols de ballon à air chaud eut lieu à Versailles le 19 septembre 1783. Un ballon, préparé par Étienne de Montgolfier, transportant un mouton, un coq et un canard, s'éleva de la place du château pour se reposer trois kilomètres plus loin.
En 1787, le faubourg de Montreuil est annexé à Versailles, tant pour des raisons fiscales que pour améliorer la sécurité publique en étendant le domaine d'intervention de la police.
La première municipalité de Versailles, créée par ordonnance de Louis XVI, se réunit pour la première fois le 4 janvier 1788. Elle comprenait trente-deux élus, sous la direction du syndic, Marc-Antoine Thierry, baron de la Ville-d'Avray, premier valet de chambre du roi. Sa principale mission était de voter le budget de la ville. La police restait l'apanage du bailli.
Révolution française
Siège du pouvoir politique, Versailles devint naturellement le berceau de la Révolution française. Les États généraux se réunirent à Versailles le 5 mai 1789 à l'hôtel des Menus-Plaisirs et le 17 juin 1789, sur proposition de l'abbé Sieyès, ils prennent le titre d'« Assemblée nationale ». Le roi ayant fait fermer l'hôtel des Menus Plaisirs, les membres du tiers état occupèrent la salle du Jeu de paume le 20 juin 1789, où ils prononcent le célèbre serment. Après la prise de la Bastille, les premiers nobles émigrés, parmi lesquels le comte d'Artois, futur Charles X, frère de Louis XVI quittent Versailles. L'Assemblée constituante abolit le féodalisme et l'ensemble des privilèges - notamment ceux de "classe" et de "corporation" - le 4 août 1789, et rédige la déclaration des droits de l'Homme entre le 9 juillet et le 26 août de la même année. Finalement, les 5 et 6 octobre 1789, une foule venue de Paris envahit le château et força la famille royale à revenir à Paris. Peu après, l'Assemblée constituante suivit le roi à Paris et ce fut la fin du rôle de capitale de Versailles.
À l'époque de la Révolution, la commune avait proposé à la Convention de rebaptiser Versailles en « Berceau-de-la-Liberté », mais a dû se rétracter devant les réticences d'une grande partie de la population.
La ville perdit, par la suite, une bonne partie de ses habitants. De 50 000, la population descendit à 28 000 habitants en 1824.
Le 8 février 1791, la ville élit son premier maire, Jean-François Coste. Le 9 septembre 1792, des prisonniers d'Orléans qui devaient être conduits à Paris sont massacrés par des émeutiers étrangers à la ville, malgré le comportement courageux du nouveau maire Hyacinthe Richaud.
Le château, dépouillé de ses meubles et de ses ornements pendant la Révolution, fut laissé à l'abandon. Il n'est toutefois pas détruit. Sous le Directoire, on y installe un musée spécial de l'École française. Napoléon y séjourna brièvement, n'y passant qu'une seule nuit, avant de l'abandonner définitivement.
19ᵉ siècle
Le 3 janvier 1805, le pape Pie VII, venu à Paris pour couronner Napoléon, fut invité à Versailles. Il fut reçu par le premier évêque de Versailles, Louis Charrier de la Roche, à la cathédrale Saint-Louis puis bénit la foule rassemblée devant le château.
Le 31 mars 1814, l'armée prussienne occupa la ville.
Le 1er juillet 1815, la cavalerie du général Exelmans rencontra à Vélizy une avant-garde prussienne composée de deux régiments de hussards qui furent culbutés. Les Prussiens en déroute s'enfuirent par Versailles et traversant la ville, au galop, par le boulevard du Roi, la rue des Réservoirs, la place d'Armes, l'avenue de Paris, la rue des Chantiers, en cherchant à gagner Saint-Germain-en-Laye, assaillis par la cavalerie française secondés par les gardes nationaux locaux agissant en tirailleurs à la porte Saint-Antoine, ils tombèrent dans une embuscade à Rocquencourt. Le lendemain, 2 juillet, Blücher occupa militairement Versailles, ordonna aux habitants de livrer toutes leurs armes et, quand nul ne fut plus en état de se défendre ou de se venger, il ordonna le pillage. Un grand nombre de maisons furent ravagées et de la manufacture d'armes il ne resta que les murs. Les villages de Rocquencourt, du Chesnay et de Vélizy subirent le même sort.
Ils restèrent dans Versailles jusqu'au 12 octobre 1815 date à laquelle ils furent remplacés par les Anglais qui partirent définitivement le 12 décembre de la même année.
Le 10 juin 1837, le roi des Français Louis-Philippe, inaugura dans le château, le musée d'Histoire de France, musée de peintures et de sculptures consacré aux « Gloires de la France ».
En 1839 et 1840, furent mis en service les chemins de fer de « rive droite » et de « rive gauche (château) » qui relient la ville à Paris, respectivement, à la gare Saint-Lazare et à la gare Montparnasse.
En 1858, une nouvelle machine hydraulique, pouvant élever 20 000 mètre cube par jour, due à l'ingénieur Dufrayer, remplaça la machine de Marly.
L'importance de cette grande ville va dès lors décliner, alors qu'elle est abandonnée par le pouvoir. Ce déclin va cesser après 1871, à la suite de l'insurrection de la Commune de Paris, date à laquelle le gouvernement de Thiers s'installa à Versailles, situation qui perdurera jusqu'en 1879.
La ville fut à nouveau occupée par les troupes prussiennes à partir du 19 septembre 1870, tandis que Paris fut assiégée. L'occupation durera 174 jours jusqu'au 12 mars 1871. Versailles dut faire face à de lourdes réquisitions. S'opposant à des demandes excessives, le maire, Charles-Victor Chevrey-Rameau, et trois de ses conseillers furent incarcérés le 31 décembre 1870 et libérés le 6 janvier suivant après que les commerçants eurent payé la rançon. Le roi de Prusse Guillaume premier s'installa dans le château de Versailles et se fit proclamer empereur d'Allemagne le 18 janvier 1871 dans la Galerie des Glaces.
Au début de la Commune de Paris, le gouvernement de Thiers fuit le soulèvement parisien du 18 mars et s'installa à Versailles, suivi par une foule de Parisiens dont le nombre fut estimé à plus de 70 000 par le maire alors que la ville ne comptait que 44 000 habitants au recensement de 1866. À partir de juillet 1871, plusieurs milliers de Communards, fait prisonniers par les troupes « versaillaises » du maréchal Mac-Mahon, furent détenus - dans des conditions extrêmement sommaires - dans différents lieux de Versailles - la Conciergerie et le camp de Satory notamment - où fut emprisonnée Louise Michel et où vingt-cinq communards furent fusillés, dont le colonel Louis Rossel et le militant blanquiste Théophile Ferré. Louise Michel déclara lors de son procès :
-
« Ce que je réclame de vous qui vous donnez comme mes juges, c'est le champ de Satory où sont tombés nos frères… ».
Un hémicycle fut construit en 1875 dans l'aile du midi du château pour accueillir la Chambre des Députés tandis que le Sénat siégeait à l'Opéra. Les deux chambres votèrent le 19 juin 1879 leur transfert à Paris.
Dans la seconde moitié du 19ᵉ siècle, la communauté juive de Versailles vécut une grande page avec Mahir Charleville, grand rabbin de Versailles, le développement fut profondément marqué par un certain modernisme. Il inaugura, notamment, le temple de la rue Albert-Joly, offert par Cécile Furtado-Heine et la communauté versaillaise à l'aube du nouveau siècle.
En 1897, Alfred Le Chatelier ouvrit une fabrique de céramiques en grès et en porcelaine à Glatigny, quartier encore isolé de la ville ; cet atelier produisit des pièces remarquées jusqu'en 1902.
En fin de siècle, Versailles évoluait comme une ville de province avec tout le faste d'une ville touristique importante.
20ᵉ siècle
Il fallut attendre 1901 pour que Versailles retrouvât son niveau de population de 1790, avec 54 982 habitants au recensement de 1901.
En 1919, à la fin de la Première Guerre mondiale, Versailles fut à nouveau en vedette lorsque les différents traités mettant fin à la guerre furent négociés et signés dans le château lui-même ou au Grand Trianon ; notamment, le 28 juin 1919, eut lieu la signature du traité de Versailles dans la galerie des Glaces du château.
Dans les années 1923-1932, un industriel américain, John D. Rockefeller, fit des dons d'un montant total de 23 millions de dollars qui contribuèrent grandement à la restauration du château et du parc, notamment la réfection des toits.
En 1932, eut lieu l'inauguration de la gare des Chantiers par Raoul Dautry.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Versailles fut occupée par les troupes allemandes du 14 juin 1940 au 24 août 1944, date de l'entrée des premiers blindés de la Deuxième DB du général Leclerc. Elle subit, notamment en février et juin 1944, d'importants bombardements visant la gare des Chantiers et le camp de Satory et qui firent plus de 300 victimes.
Deux faits marquèrent la Résistance à Versailles. Le 27 août 1941, au cours d'une cérémonie dans la caserne Borgnis-Desbordes (dans laquelle se trouvait la Légion des volontaires français contre le bolchevisme) le jeune Paul Collette tenta d'abattre Pierre Laval et Marcel Déat en tirant cinq balles de revolver. Cet événement n'eut pas de conséquences politiques. Le 13 mai 1944, de jeunes Versaillais incendièrent le fichier du recensement dans les services du STO, place Hoche. Arrêtés par la suite sur dénonciation, ils moururent en déportation.
Le 3 mars 1957, le réseau des Tramways de Versailles fut fermé et remplacé par des autobus. La même année fut achevée après six ans de travaux la restauration de l'Opéra royal, qui sert également d'assemblée au Sénat.
Le 25 février 1965, un décret fixa à Versailles le chef-lieu du nouveau département des Yvelines, créé officiellement le 1er janvier 1968 en application de la loi numéro 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne.
En 1966, la restauration et le nouvel ameublement du château du Grand Trianon, à l'instigation d'André Malraux, ministre de la Culture, fut achevée. Le Grand Trianon est à la fois musée et résidence des hôtes officiels de la France.
Du 4 au 6 juin 1982, se tient au château la Huitième réunion du G7 dit Sommet de Versailles.
Les 17 et 19 février 1986, le premier sommet de la francophonie tint à Versailles, dans le château, sous la présidence de François Mitterrand. Il réunissait, outre la France, des représentants de 42 pays, dont seize chefs d'État et dix chefs de gouvernement.
La grande tempête du 26 décembre 1999 ravagea les plantations du parc et permit, en contrepartie, la mise en place d'un important programme de replantation des essences originelles dans leurs alignements d'époque.
21ᵉ siècle
Aujourd'hui, avec la croissance de la banlieue de Paris, Versailles, se trouve englobée dans l'agglomération parisienne. Le rôle de Versailles comme centre administratif et judiciaire s'est renforcé dans les années 1960 et 1970 ; la ville reste l'un des pôles notables de la banlieue ouest de Paris, à la démographie et à l'économie peu dynamiques (cf. infra).
Le 25 juin 2007, la Galerie des Glaces, restaurée après quatre ans de travaux, est rouverte à la visite.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Versalliis en 1038, Versalias en 1075,, Versliæ en 1095, Versaliae en 1308, Versailles en 1370.
Les plus anciennes mentions de Versailles étant médiévales, il est impossible de savoir si cette formation toponymique est antérieure. Cependant, comme Versailles est généralement un microtoponyme, il est probablement peu ancien. Il remonte ultimement à un type gallo-roman VERSALIAS, basé sur le radical VERS-, de versus, terme latin désignant le « versant ». Il est suivi du suffixe -ALIA.
Les formes latines sont des latinisations de l'ancien français, destinées à s'insérer dans des chartes, pouillés, cartulaires rédigés en latin, langue de l'église et de l'administration jusqu'au 16ᵉ siècle.
Il faut sans doute y voir plutôt un dérivé roman de verser au sens de « renverser », terme décrivant l'action de la charrue qui « renverse » la terre, d'où l'ancien français versa(i)l « terres défrichées, labourées » ou éventuellement le « sillon résultant du labourage », dans lequel le suffixe -a(i)l a fait place à -aille suffixe collectif ou péjoratif. L'ancien français versail avait aussi le sens d'« endroit uni et débarrassé des mauvaises herbes pour servir de place de tir à l´arbalète ».
D'autres tentatives ont été faites pour attribuer au nom de lieu Versailles, une autre origine, mais elles sont mal étayées.
Le toponyme aurait pour base une hypothétique racine gauloise *sigl « marais », le premier élément serait alors le gaulois ver(o) « au-dessus, sur, super- », d'où le sens global d'« au-dessus du marais », cette hypothèse n'a pas été reprise par les principaux toponymistes et les spécialistes modernes du gaulois. C'est en effet indémontrable car aucune forme ancienne ne vient étayer cette hypothèse, de plus le gaulois *sigl n'est pas attesté et semble être une création ad hoc de François Falc'hun à partir du brittonique dont il est spécialiste.
C'est pourquoi certains ont voulu comparer avec des toponymes dont la forme moderne ressemble apparemment à Versailles et qui avoisineraient des marais : Verseilles-le-Bas (Haute-Marne), Verseuil (Marne), Versillat (Creuse), Versailleux (Ain), etc. localités entourées de marais. Cependant les formes anciennes de ces différents toponymes ne permettent pas ce rapprochement avec les Versailles, en effet, les Verseilles ont des formes anciennes du type Vercilles (en 1234) et se rattachent à Vercel, dont le radical est VERC- et non pas VERS-, Versillat est un ancien *Verciliacum et Versailleux (Vassaleu 1191, Vassailliacus 1258), également un toponyme en -acum, dont le premier élément est radicalement différent puisqu'il s'agit du nom de personne gaulois Vassalus, la forme moderne étant justement liée à l'attraction d'un Versailles.
À l'époque de sa création au 17ᵉ siècle, la cité nouvelle, qui correspond à l'actuel quartier Notre-Dame, fut parfois appelée La Villeneuve Saint-Louis en hommage à son créateur, mais c'est finalement le nom du château, Versailles, qui a prévalu.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le domaine de Versailles
Il rassemble les monuments gérés par l'établissement public du château de Versailles et comprend principalement le château de Versailles, monument classé dans la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Il fut le siège de la cour des rois de France sous Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. L'Angleterre y reconnut l'indépendance des États-Unis (1783), l'unification du Deuxième Reich (1871) y fut proclamée et on y signa le traité de Versailles (1919), dans la galerie des Glaces et c'est toujours au château que se réunissent en Congrès députés et sénateurs pour y ratifier toute modification de la constitution.
Dans le parc se trouvent le Grand et le Petit Trianon, ainsi que le Hameau de la Reine et en ville :
- le Grand Commun, autrefois « Grand Quarré des Offices-Commun », œuvre de Jules Hardouin-Mansart, inauguré en 1684 ; ce bâtiment en forme de quadrilatère situé devant l'aile du Midi abritait à l'origine divers services d'intendance du château. Occupé jusqu'en 1995 par l'hôpital militaire Dominique-Larrey, il abrite les services administratifs du château ;
- la grande Écurie, qui abrite la Galerie des Carrosses, et la petite Écurie, qui abrite l'École Nationale Supérieure d'architecture de Versailles, bâtiments jumeaux situés en face du château, de part et d'autre de l'avenue de Paris, dus également à Jules Hardouin-Mansart ;
- les écuries de la reine, d'abord écuries du roi puis de la reine, construites par François d'Orbay en 1672, qui accueillent actuellement la cour d'appel de Versailles ;
- l'actuel hôtel de police de Versailles, ancienne ecuries de Madame du Barry ;
- l'actuel chambre de commerce, ancien hôtel de Madame du Barry.
Édifices religieux
Catholique
- La cathédrale Saint-Louis, place Saint-Louis, œuvre de Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, inaugurée en 1754, est la plus grande église de Versailles ; elle a rang de cathédrale depuis 1795 et fut consacrée en 1843 (classée monument historique en 1906).
- L'église Notre-Dame, rue de la Paroisse, œuvre de Jules Hardouin-Mansart et consacrée en 1686, est la plus ancienne église de Versailles. Elle était le siège de la paroisse royale qui a enregistré tous les actes de baptême, de mariage et de décès de la famille royale (classée monument historique en 1933).
- L'église Saint-Symphorien, rue Saint-Fiacre.
- L'église Sainte-Jeanne-d'Arc, place Élisabeth-Brasseur.
- L'église Sainte-Bernadette, rue Saint-Nicolas-de-Montreuil.
- L'église Sainte-Élisabeth, rue des Chantiers.
- L'église Saint-Michel, rue des Célestins.
Chapelles
- chapelle Saint-Louis du château de Versailles, œuvre de Jules Hardouin-Mansart et Robert de Cotte, consacrée en 1710, est située dans l'aile nord du château. Les peintures de la voûte sont dues à Antoine Coypel.
- Chapelle du Petit Trianon, allée des Deux-Trianons.
- Chapelle de l'Hôpital Royal de Versailles boulevard de la Reine.
- Chapelle de l'Immaculée-Conception des Clarisses, rue Monseigneur-Gibier.
- Chapelle de la maison de retraite des Petites Sœurs des Pauvres, avenue Franchet-d'Esperey-de-Glatigny.
- Chapelle Notre-Dame-des-Armées, impasse des Gendarmes.
- Chapelle du lycée Notre-Dame-du-Grandchamp, rue Royale.
- Chapelle Notre-Dame d'Espérance, rue du Maréchal-Joffre.
- Chapelle du Sacré-Cœur, avenue de Paris.
- Chapelle du lycée Sainte-Geneviève, rue de l'École-des-Postes.
- Chapelle Sainte-Marie, avenue de Villeneuve l'Étang (maison paroissiale Sainte-Marie) de Clagny.
- Chapelle du collège lycée Saint-Jean Hulst, rue du Maréchal-de-Lattre.
- Chapelle Saint-François-de-Sales, rue de l'École-des-Postes de Montreuil.
- Chapelle Saint-Joseph, boulevard de Glatigny de Glatigny.
- Chapelle Saint-Maurice, rue de Général-Eblé (Camp de Satory).
- Chapelle des Sœurs de Saint-Jean, rue Édouard-Carton.
- Chapelle du lycée Hoche, ancien couvent de la Reine, avenue de Saint-Cloud.
- Chapelle Ermitage, rue de l'Ermitage (Fondacio).
- Chapelle de l'Ermitage, rue de l'Ermitage.
- Chapelle de Béthune, place de Laboulaye.
- Couvent des Récollets, rue des Récollets, œuvre de Jules Hardouin-Mansart (1684), dont il ne reste que le cloître et le portail d'entrée.
Protestant/Évangélique
- Temple réformé, rue Hoche.
- Église évangélique pentecôtiste, rue du Parc-de-Clagny.
- Église évangélique du Nazaréen, rue du Peintre-Lebrun (ancienne anglicane).
- Église évangélique adventiste, rue des Réservoirs.
Anglicane
- Église anglicane Saint-Marc, rue du Pont-Colbert.
Musulman
Israélite
- synagogue, rue Albert-Joly.
Église millinaristes
- Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, rond-point de l'Alliance.
- Salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue Albert-Sarraut.
Autres monuments
- La batterie du Ravin-de-Bouviers, située sur le plateau de Satory au-dessus du ravin de Bouviers à la limite du territoire de Guyancourt, est une ancienne batterie militaire construite en 1879, destinée à contrôler le passage des troupes sur le plateau.
- La gare de Versailles-Château-Rive-Gauche, bâtiment en pierre, fonte et verre, inauguré en 1840 (terminus d'une branche de la ligne C du RER)
- L'hôpital Richaud, ou ancien Hôpital Royal de Versailles, situé dans le centre de Versailles près de la gare Rive-Droite. Cet hôpital a une longue histoire puisqu'à son origine est la Maison de la charité créée par Louis XIII en 1636.
- Le lycée Hoche, ancien couvent de la Reine.
- Le marché Notre-Dame.
- Le monument national de la gendarmerie, situé place de la Loi.
- Le Domaine de Montreuil, résidence de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI.
- Le théâtre Montansier.
- La villa Bomsel.
- Le Palais des congrès de Versailles.
Statues monumentales
- Jules Hardouin-Mansart (place Alexandre-premier).
- Jean-Antoine Houdon (square Jean-Houdon).
- Lazare Hoche (place Hoche).
- André Le Nôtre (place Alexandre-Premier).
- Charles-Michel de L'Épée, dit l'abbé de l'Épée (place Saint-Louis).
- Ferdinand de Lesseps (angle du boulevard de la République et du boulevard De Lesseps).
- Louis XIV (place d'Armes).
- Monument Pershing - Lafayette, architecte Jacques Carlu, sculpteur Joachim Costa (avenue des États-Unis).
Patrimoine ferroviaire
Outre le fait que Versailles possède cinq gares : Versailles-Rive-Droite, Versailles-Château, Versailles-Chantiers, Montreuil et Porchefontaine, divers matériels ferroviaires ont été longtemps conservés au camp des Matelots, ancienne base du Cinquième régiment du génie, notamment une grue ferroviaire pour la pose d'éléments de ponts surnommée « Diplodocus », pesant 218 tonnes et classée à l'inventaire général des monuments historiques en 2005, ainsi que divers types de wagons et voitures.
Parcs et jardin
- Le potager du roi, adjacent au parc de Versailles avec lequel il communiquait par la « grille du Roi » : ce potager et verger de neuf hectares a été créé en 1683 par Jean-Baptiste de La Quintinie. Classé monument historique en 1926, il est aussi le siège de l'école nationale supérieure du paysage qui en assure la gestion.
- Le parc Balbi est un parc à l'anglaise de 2,5 hectares, créé à la fin du 18ᵉ siècle pour Anne de Caumont La Force, comtesse de Balbi et maîtresse du comte de Provence. Après diverses vicissitudes, ce jardin a été classé monument historique en 1926, partiellement restauré et rouvert au public en 2003.
- Orangerie et Domaine de Madame Élisabeth : ce parc a une superficie de 7,2 hectares.
La ville participe au Concours des villes et villages fleuris et a obtenu quatre « fleurs » en 2016. Elle a renoncé à utiliser des produits phytosanitaires pour l'entretien des parcs, jardins et voiries depuis 2005.
Musées
Dans le château :
- Musée d'histoire de France (château de Versailles) : musée créé en 1837 par le roi Louis-Philippe, dédié « À Toutes Les Gloires De La France », dont la pièce maîtresse est la galerie des Batailles.
Hors du château, mais dépendant du domaine national de Versailles :
- Galerie des Carrosses (Grande Écurie) ;
- Salle du Jeu de paume, transformée en musée de la Révolution en 1883, sous Jules Ferry.
Autres musées :
- Musée Lambinet, musée municipal installé en 1932 dans l'hôtel Lambinet et qui présente des collections évoquant l'histoire de Versailles et notamment des œuvres du sculpteur versaillais Jean-Antoine Houdon ;
- L'osmothèque, musée privé inauguré en 1990 dans les locaux de l'Institut supérieur international du parfum, de la cosmétique et de l'aromatique alimentaire (ISIPCA), collection de parfums, visitée seulement sur rendez-vous.
Versailles au cinéma et à la télévision
De nombreux films ont été tournés à Versailles, notamment au château :
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Si Versailles m'était conté... de Sacha Guitry, 1953
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Le Corniaud de Gérard Oury, 1964
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Les Grandes Vacances de Jean Girault, 1966
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Le Grand Restaurant de Jacques Besnard, 1966
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Lady Oscar de Jacques Demy, 1978
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La Boum de Claude Pinoteau, 1980
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Les Sous-doués de Claude Zidi, 1980
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Plus beau que moi, tu meurs de Philippe Clair, 1982
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Danton d'Andreï Wajda, 1983
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Liberté, Égalité, Choucroute de Jean Yanne, 1985
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Camille Claudel de Bruno Nuytten, 1987
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Valmont de Miloš Forman, 1988
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Les Liaisons dangereuses de Stephen Frears, 1988
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Chouans ! de Philippe de Broca, 1988
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Marie-Antoinette de Caroline Huppert, 1989
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La Révolution française (Les années lumière) de Robert Enrico, 1989
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Le Radeau de la méduse de Azimi, 1989
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L'Autrichienne de Pierre Granier-Deferre, 1989
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Versailles rive gauche de Bruno Podalydès, 2009
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Jefferson à Paris de James Ivory, 1994
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Ridicule de Patrice Leconte, 1995
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Beaumarchais d'Édouard Molinaro, 1995
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L'Allée du roi de Nina Companeez, 1995
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Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers) de Bruno Podalydès, 1998
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Bienvenue chez les Rozes de Francis Palluau, 2003
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Marie-Antoinette de Sofia Coppola, 2006
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La Tourneuse de pages de Denis Dercourt, 2006
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Coco de Gad Elmaleh, 2009
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Les Adieux à la reine de Benoît Jacquot, 2012
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Les Jardins du roi de Alan Rickman, 2014
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Microbe et Gasoil de Michel Gondry, 2015
Personnalités liées à la commune
- Arnaud-Ferdinand de La Porte (1756-1824) évêque du diocèse de Carcassonne (1802-1824), est né à Versailles.
- Étienne de Jouy (1764-1846), dramaturge et librettiste, né à Versailles.
- Charles Letombe (1782-1835), architecte français, né à Versailles.
- Marie d'Agon de la Contrie (1848-1908), femme de lettres et auteure de romans pour la jeunesse, a vécu au 24 bis, rue de la Bonne-Aventure à partir de 1894.
- Henri Mornand (1852-1921), journaliste et rédacteur au ministère de l'Instruction publique.
- Félicie d'Estienne (1864-1942), peintre, y est morte.
- Pierre-Léon Dusouchet (1876-1936), peintre, graveur, sculpteur et écrivain, né et mort à Versailles.
- Jean Taris (1909-1977), nageur français, vice-champion olympique et recordman du monde sur plusieurs distances, né à Versailles.
- Jacques Duntze (1922-1995), aviateur et résistant français, mort à Versailles.
- Claude Mademba Sy (1923-2014), officier des Forces françaises libres et l'un des fondateurs de l'armée sénégalaise, né à Versailles.
- Djemel Barek (1963-2020), acteur et scénariste franco-algérien.
- Stéphane Nomis (1970-), triple médaillé européen de judo et entrepreneur, né à Versailles.
- Amaury de Crayencour (1984-), acteur francais
- Benjamin Axus (1994-), judoka français, né à Versailles.
- Philippe Clave (1916-1996), général d'armée, y a vécu une bonne partie de sa vie.
- Guillaume Babouin (1993-), boxeur et mannequin français.
- Christian Ott (1968-), organiste, cotitulaire du grand orgue de la cathédrale Saint-Louis.
Héraldique, logotype et devise
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Versailles
- Les armes de Versailles se blasonnent ainsi : d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au chef d'argent chargé d'un coq bicéphale issant au naturel.
- Les armoiries de Versailles ont été enregistrées en 1944 par la commission départementale d'héraldique, mais leur origine remonterait à 1789. Le coq à deux têtes symbolise la double obligation de la municipalité d'une part envers le château et d'autre part envers la ville.
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Versailles sous le Premier Empire
- Les armes de Versailles sous l'Empire se blasonnent ainsi : d'azur, au château d'or, surmonté de trois jets d'eau d'argent, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire.
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